Comme la couverture l'indique, nous avons le premier tome d'une nouvelle trilogie sur l'univers Halo qui suit l'équipe Kilo-5. Pour les fans des jeux vidéo, l'action se situe entre Halo 3 et Halo 4 et arrive immédiatement après le tome 4 de la série principale : Les fantômes d'Onyx.
La guerre contre les Covenant est terminée, leur alliance ayant explosé. Les sanghelies notamment, ont fait sécession. Mais pour que cela dure, il va falloir les déstabiliser encore plus et encourager la guerre civile. L'ONI pour ce faire, fait appel à Kilo-Five. Une petite équipe de Helljumpers, d'une Spartan II, d'une IA bien informée, d'un scientifique roublard et d'une barbouze à l'avenir prometteur faisant office de chef. Ils sont chargés d'armer les rebelles. Une OP digne des meilleures Black-op de la CIA (qui pour certaines leur ont bien pété à la gueule).
Pendant ce temps, le Dr Halsey, qu'on avait laissée en plan dans avec une petite équipe de Spartan II et III sur Onyx, tente de comprendre les trésors du monde bouclier forerunner dans laquelle elle s'est retrouvée enfermée.
K. Traviss n'est pas une novice en matière de novélisation. Star Wars, Gears of War et, plutôt bien réussi, sa série originale phare, les guerres Wessh'ar. Mais si j'avais trouvé son style un peu froid dans Gears of War, il s'est nettement amélioré ici. Alors qu'il n'y a absolument aucun des combats qui ont fait le succès de la série originale livresque, elle arrive à nous produire une oeuvre très prenante où les trois fils rouges (Halsey, Kilo-5 et les Shangellies, avec néanmoins un peu trop d'anthropomorphisme) sont soignés et captivants.
N'ayant pas été particulièrement tendre avec les deux derniers épisodes (Le protocole Cole et Contact Harvest), Traviss a su renouveler mon intérêt pour la licence Halo.
Le tome 2 : le baptême du feu est prévu pour novembre 2015. Et vu le clifhanger final, il va bien falloir s'y atteler.
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Un univers toujours solide et attractif , même si son envergure et sa somptuosité aurait pu été plus marquée et plus approfondie ..
C'est un indéniable plaisir cependant de l'arpenter en compagnie de personnages embarqués dans des problématiques d'envergures et dans des cadres souvent spectaculaires .
L'auteur est ici assez bavarde , les personnages s'épanchent et se questionnent et ce n'est pas très réussi , ça pleure , ça quémande , au point que l'on en vient à espérer que leur vie intérieure nous échappe le plus possible .
Traviss à un mauvais penchant , elle s'oublie souvent et les personnages devienne de pauvres filles ou de pauvres types moralement sanguinolent qui se rependent en gémissements plus ou moins perceptibles . . .
Ce travers est ici atténué par un cadre éloquent pour ce qui est des drames et tragédies qui percutent les destins et les mondes , animés par l'auteur avec une certaine dimension et une certaine fulgurance éloquente .
Par ailleurs l'auteur possède une vision assez psychorigide de sa moralité et de ses propres oignons en général ( pardon opinions ) . Elle les inflige au lecteur , le plus souvent sans ménagement , un peu comme le gavage des oies .
Les spartans par contre sont considérablement déshumanisés , un peu ( beaucoup ) en » panne « . Cela fait drôle je trouve , et du coup l'univers est un peu trop « machinisé » «, simplifié , bon , pourquoi pas ?
Effectivement pourquoi pas … ? Sauf que ce n'est pas cohérent avec la nature des spartants .
Bon sinon , ça swingue un peu . Il y un peu d'action et les problématiques de l'univers sont traitées de manières avenantes et réfléchies avec une exigence qui est effective et au niveau du minimum syndical .
l'univers est assez grandiose . Il y a des extraterrestres avec qui prendre le thé ...
Les descriptions sont le plus souvent avenantes et très immersives .
Mais c'est dommage car les dialogues sont aussi réussis que rarement consistants .
Bref je dirais que ça distrait , que ça agace , et que ce n'est pas véritablement flamboyant .
Dommage que ça gémisse autant , ….. de façons aussi discrètes que incontournables .
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La vengeance futile n'a pas sa place à l'ONI. Nous nous vengeons uniquement pour des motifs pragmatiques. La vengeance peut procurer une sensation agréable mais, si elle ne produit aucun résultat durable, autant prendre une bonne tasse de moka.
Un dieu qui crée des outils n'en demeure pas moins un dieu. Il ne nous appartient pas d'émettre des réserves sur le divin, ni de chercher à comprendre ses intentions.
Quand on est du côté des vainqueurs, personne ne parle de ce genre de choses avant qu'on soit mort. Du côté des perdants, on finit à Nuremberg.
Quel est le meilleur moment pour frapper un homme ?
Quand il est à terre. Et de préférence dans les parties. Aussi fort que possible.
A force de travailler dans les égouts, on n'en sent plus l'odeur. A moins d'en sortir.
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