Déjà conquis par le brillant thriller horrifique “
La Tête Noire” et le puissant thriller post-apocalyptique “
Lueur”,
David Korvus revient avec "Hanani 67" titre énigmatique, n'est-ce pas ?
Il s'agit d'un drame avec une touche de dystopie et d'écologie.
Ce récit débute dans un Tokyo futuriste et aliénant où l'existence hyperconnecté du veuf Hideo, soixante-sept ans, court-circuite. En plus de sa solitude, sa santé devient précaire. Alors, le héros décide de démissionner de son quotidien. Il résilie tout ce qui le rattache à ses concitoyens et se lance dans un périple sur les traces de son épouse. Là-bas, il retrouve les plaisirs simples de l'existence, prendre son temps, ressentir, se nourrir, contempler la nature. Il se reconnecte à l'humanité en rencontrant l'amical Sakito, la sauvage Naoko qui l'apprivoise tout comme le chat Yaki.
Tout d'abord, comment ne pas être succomber à l'ambiance de cette oeuvre ? Elle plonge dans une douce mélancolie. Il s'agit d'un récit contemplatif, poétique notamment concernant la beauté, la quiétude, le bon sens de la Nature.
Je tiens particulièrement à féliciter David pour son audace et son courage d'être sorti des sentiers du thriller qu'il maîtrise ô combien et de s'être essayé, avec succès, dans le drame. C'est un choix original et ambitieux. Il peut être fier de lui, car c'est réussi !
Toutefois, j'ai pu retrouver la plume affûtée, immersive, précise et efficace de David. Hanani 67 est une merveille de sérénité !
Je ne peux que conseiller vivement “Hanani 67”, tout comme “
Lueur” et “
La Tête Noire” si tu veux découvrir l'étendue de son talent. Je t'invite également à suivre de très près cet auteur talentueux !