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EAN : 9782413025061
144 pages
Delcourt (29/01/2020)
4.5/5   3 notes
Résumé :
La pression monte au sein du Bureau de Recherche et de Défense du Paranormal, alors que sont découverts les plans secrets des soviétiques pour mettre la main sur des armes occultes des nazis. Varvana, en charge de du département des affaires occultes soviétiques, pousse ses agents à répondre au moindre de ses caprices. Hellboy ui est envoyé en mission qui mènera au fameux épisode de ses aventures au Mexique...
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
D'une certaine manière, ce tome fait suite à Hellboy and the B.P.R.D.: 1955 (2017/2018), mais dans les faits, il n'est pas indispensable de l'avoir lu avant. Il comprend les 5 épisodes de la minisérie 1956, ainsi que le numéro spécial Hellboy vs. Lobster Johnson, initialement parus en 2018/2019, coécrits par Mike Mignola & Chris Roberson. La couverture du recueil a été réalisée par Adam Hughes.

1956 (dessiné par Mike Norton pour le fil narratif suivant Trevor Bruttenholm, par Yishan Li pour le fil narratif suivant Susan Xiang, et par Michael Avon Oeming pour le fil narratif suivant Varvara) - Dans une note envoyée à l'ensemble du personnel, Trevor Bruttenholm indique qu'il a engagé Myron Linneberg en tant que consultant au sein du BPRD, et que Margaret Laine est dorénavant la directrice adjointe chargée des opérations. Au quartier général du BPRD à Fairfield dans le Connecticut, en 1956, Margaret Laine est en train de briefer les agents Hendricks et Murphy, ainsi que Hellboy sur la mission qu'elle leur assigne. de nombreux cas de possessions démoniaques, vampires, morts-vivants, sacrifices humains ont été signalés à l'intérieur du Mexique. Il y a de nombreux morts parmi les civils. Les 3 acceptent la mission, mais Hellboy reste dans la pièce souhaitant parler de Mac avec Margaret Laine. Celle-ci lui répond qu'elle n'en a pas le temps. En juillet 1956, à Washington DC, Trevor Bruttenholm pénètre dans le bureau de Dulles, l'un des directeurs de la CIA. Il est venu lui parler de l'enkeladite, et du fait qu'elle n'a pas été détruite comme il avait été convenu en 1948. En 1956, dans la base du BPRD, Myron Linneberg teste les capacités parapsychiques de Susan Xiang, en lui demandant de toucher une photographie et de lui décrire ses visions. Elle perçoit le traître russe en question, se tenant devant une silhouette démoniaque qui lui inspire de la peur. À Moscou au quartier général du Service des Sciences Spéciales (Special Science Service, SSS), Varvara s'entretient avec l'agent secret russe en question, puis donne ses ordres à Ivan Antonovitch Skuratov et à Raissa.

Alors que la série Hellboy s'est achevée en 2016, et que la série BPRD s'est achevée en 2019, Mike Mignola continue d'explorer cet univers par le biais de miniséries consacrées à des personnages emblématiques, et à combler les années entre l'apparition de Hellboy sur Terre et le début de sa série. S'il a déjà lu des épisodes de cette série Hellboy & BPRD, le lecteur sait que sa qualité est variable en fonction de l'intrigue, et en fonction des artistes retenus pour le projet. Il sait aussi qu'assez curieusement Mike Mignola conçoit cette série comme une série de miniséries (chacune consacrée à une année) et qu'en conséquence il ne se sent pas tenu de raconter une histoire complète pour chaque année. En découvrant la couverture, le lecteur subodore qu'il va enfin découvrir comment est né le lien affectif qu'entretient Hellboy avec le Mexique et peut-être avec les lutteurs de Lucha Libre, des histoires postérieures ayant été regroupées dans Hellboy in Mexico. Sans surprise, il se rend vite compte que la construction de cette histoire repose sur une connaissance préalable des personnages impliqués : Susan Xiang, Margaret Laine, mais aussi Varvara. du coup pour pouvoir l'apprécier, il vaut mieux que le lecteur soit déjà familier de cet univers partagé, sinon il risque d'avoir du mal à comprendre les enjeux pour les personnages et à s'intéresser à la problématique de l'enkeladite.

Mike Mignola a construit son histoire sur une structure originale : 3 fils narratifs différents, s'attachant à 3 personnages différents, qui ont des points de jonction entre eux, mais pas forcément des répercussions en termes de déroulement de l'intrigue. Cette structure justifie le recours à 3 artistes différents, un par fil narratif. Effectivement, le lecteur découvre la raison pour laquelle Hellboy a développé un fort attachement affectif pour le Mexique. C'est certainement le fil narratif le plus déconcertant. La mission en elle-même n'est pas montrée et Hellboy apparaît surtout dans le cinquième épisode. Pour cette dernière partie, Mike Norton réalise des dessins descriptifs, avec des contours discrètement arrondis à quelques endroits, des aplats de noir un peu marqué, et un niveau de détails satisfaisant, en particulier pour l'intégration des éléments de la fête des morts. le lecteur suit donc une narration visuelle en apparence décontractée, un peu touristique, parfois un peu amusée, amoindrissant pour partie le drame que vit Hellboy. Dans le même temps, son comportement à risque ne laisse pas de doute sur son état émotionnel et son incapacité à gérer le deuil. Au final, le lecteur partage plus la peine de Hellboy, qu'il ne sourit devant ses pitreries. Il se dit qu'une partie de la mélancolie inhérente au personnage découle de ce moment de sa vie.

Mike Norton dessine également les pages suivant chacun de leur côté Margaret Laine et Trevor Bruttenholm. Les dessins de Mike Norton pour eux sont tout aussi agréables : un bon degré descriptif (les 2 bureaux de Bruttenholm, les couloirs de la base du BPRD, une forêt dans le Colorado, un restaurant) et les personnages sont immédiatement identifiables, avec un jeu d'acteur naturaliste et réaliste. le lecteur suit donc Margaret Laine dans ses fonctions, se heurtant à des réticences chez certains agents, s'énervant de devoir faire avec les cachotteries de Bruttenholm, et sa façon de passer par-dessus elle pour envoyer quelques agents où bon lui semble. Il découvre la vie de ce service, croisant des agents qu'il a déjà rencontrés précédemment (comme Archie Muraro), observant comment le BPRD prend de l'ampleur très progressivement. D'un point de vue intrigue, suspense et action, le fil narratif suivant Bruttenholm s'avère plus riche. En tant que directeur du BPRD, il s'implique dans des situations plus épineuses, à commencer par la réapparition d'enkeladite, matériau ayant pourtant été détruit. Cela le mène aussi bien dans les bureaux de la CIA à Washington DC, que dans une marche en pleine forêt au Colorado. le lecteur voit apparaître avec surprise un endroit occupant une place majeure dans la série du BPRD au présent, et un autre agent croisé précédemment Jacob Stegner. L'intrigue secondaire relative à l'enkedalite ne trouve pas sa résolution (certainement remise à une minisérie ultérieure), mais l'intrigue principale trouve son aboutissement ici.

Le fil narratif suivant Susan Xiang est d'une nature encore différente. Elle a intégré le BPRD et Trevor Bruttenholm lui confie des missions officieuses. le lecteur se rend compte que Mike Mignola s'amuse à entremêler les actions d'agents doubles pour un récit d'espionnage traditionnel, tout en utilisant les visions de Susan Xiang pour montrer au lecteur comment les événements et les personnages se connectent avec ce qu'il sait déjà s'il a lu la série BPRD. Pour un nouveau lecteur découvrant l'univers partagé d'Hellboy avec cette série de miniséries dans l'ordre chronologique, il éprouve la sensation d'un futur catastrophique, noir et inéluctable. Yishan Li effectue là son premier travail pour Mike Mignola. Elle utilise un trait de contour plus fin et plus sec que celui de Mike Norton avec une impression de dessins plus légers, contenant moins d'informations, mais aussi plus adaptés pour retranscrire l'impression funeste donnée par les visions du futur. Enfin, le lecteur retrouve Varvara faisant tourner en bourrique les responsables du SSS. Là encore son ressenti devant ces séquences dépend de son niveau de connaissance du personnage. S'il a lu la fin de la série BPRD, il apprécie mieux le jeu sadique auquel se livre Varvara, en ayant conscience de son véritable niveau de pouvoir. S'il la découvre avec cette minisérie, il se lance dans des conjectures quant à sa véritable nature, quant à l'abomination qu'elle est vraiment. C'est un vrai plaisir de retrouver les dessins si particuliers de Michael Avon Oeming : des traits de contour assez gras et anguleux, une simplification des formes faisant parfois penser à un dessin animé pour la jeunesse, une forme d'efficacité brute qui joue à la fois sur l'ambiance et sur une description sans filtre ni fard. le lecteur de longue date est aux anges de découvrir comment Varvara a fini sous un tube.

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Hellboy vs. Lobster Johnson: Down Mexico Way (dessins et encrage de Mike Norton pour 18 pages, dessins et encrage de Paul Grist pour 4 pages) - En 1968, à la base de Fairfield dans le Connecticut, Hellboy et Vic sont installés devant le poste de télévision pour regarder un film. Ils tombent sur film intitulé Lobster Johnson and the ring of Death. Hellboy sait très bien de quoi il s'agit et le regrette par avance : un film dans lequel il tient le rôle du diable, tourné en 1956 lors de son premier séjour au Mexique.

Les auteurs se sont fait plaisir à raconter un film avec lutteur de Lucha Libre, une parodie de nanar, racontée au premier degré sans moquerie, avec une narration visuelle efficace, détaillée et le sourire aux lèvres. Les 4 pages dessinées par Paul Grist reviennent sur le tournage d'une séquence. Cet épisode se lit très vite et divertit pour ce qu'il est : un hommage sans prétention, un moment de détente.

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L'année 1956 se révèle être un bon cru pour les lecteurs familiers de l'univers partagé Hellboy. Mike Norton réalise des planches agréables et solides, Michael Avon Oeming est en bonne forme, et la nouvelle venue peut encore progresser. Il s'avère que cette année est une année décisive pour le BPRD, que ce soit pour des enquêtes internes mettant en cause la CIA, ou pour un séjour au Mexique, ou encore pour Varvara au sein du Service des Sciences Spéciales. Cette minisérie s'avère indissolublement liée aux précédentes, et elle s'apprécie surtout pour un lecteur fréquentant Hellboy de longue date. Sous cette réserve elle contient des séquences essentielles dans l'histoire du BPRD.
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D'une certaine manière, ce tome fait suite à Hellboy & BPRD 04. 1955 (2017/2018), mais dans les faits, il n'est pas indispensable de l'avoir lu avant. Il comprend les 5 épisodes de la minisérie 1956, ainsi que le numéro spécial Hellboy vs. Lobster Johnson, initialement parus en 2018/2019, coécrits par Mike Mignola & Chris Roberson. La couverture du recueil a été réalisée par Adam Hughes.

1956 (dessiné par Mike Norton pour le fil narratif suivant Trevor Bruttenholm, par Yishan Li pour le fil narratif suivant Susan Xiang, et par Michael Avon Oeming pour le fil narratif suivant Varvara) - Dans une note envoyée à l'ensemble du personnel, Trevor Bruttenholm indique qu'il a engagé Myron Linneberg en tant que consultant au sein du BPRD, et que Margaret Laine est dorénavant la directrice adjointe chargée des opérations. Au quartier général du BPRD à Fairfield dans le Connecticut, en 1956, Margaret Laine est en train de briefer les agents Hendricks et Murphy, ainsi que Hellboy sur la mission qu'elle leur assigne. de nombreux cas de possessions démoniaques, vampires, morts-vivants, sacrifices humains ont été signalés à l'intérieur du Mexique. Il y a de nombreux morts parmi les civils. Les 3 acceptent la mission, mais Hellboy reste dans la pièce souhaitant parler de Mac avec Margaret Laine. Celle-ci lui répond qu'elle n'en a pas le temps. En juillet 1956, à Washington DC, Trevor Bruttenholm pénètre dans le bureau de Dulles, l'un des directeurs de la CIA. Il est venu lui parler de l'enkeladite, et du fait qu'elle n'a pas été détruite comme il avait été convenu en 1948. En 1956, dans la base du BPRD, Myron Linneberg teste les capacités parapsychiques de Susan Xiang, en lui demandant de toucher une photographie et de lui décrire ses visions. Elle perçoit le traître russe en question, se tenant devant une silhouette démoniaque qui lui inspire de la peur. À Moscou au quartier général du Service des Sciences Spéciales (Special Science Service, SSS), Varvara s'entretient avec l'agent secret russe en question, puis donne ses ordres à Ivan Antonovitch Skuratov et à Raissa.

Alors que la série Hellboy s'est achevée en 2016, et que la série BPRD s'est achevée en 2019, Mike Mignola continue d'explorer cet univers par le biais de miniséries consacrées à des personnages emblématiques, et à combler les années entre l'apparition de Hellboy sur Terre et le début de sa série. S'il a déjà lu des épisodes de cette série Hellboy & BPRD, le lecteur sait que sa qualité est variable en fonction de l'intrigue, et en fonction des artistes retenus pour le projet. Il sait aussi qu'assez curieusement Mike Mignola conçoit cette série comme une série de miniséries (chacune consacrée à une année) et qu'en conséquence il ne se sent pas tenu de raconter une histoire complète pour chaque année. En découvrant la couverture, le lecteur subodore qu'il va enfin découvrir comment est né le lien affectif qu'entretient Hellboy avec le Mexique et peut-être avec les lutteurs de Lucha Libre, des histoires postérieures ayant été regroupées dans Hellboy, tome 15 : Hellboy au Mexique. Sans surprise, il se rend vite compte que la construction de cette histoire repose sur une connaissance préalable des personnages impliqués : Susan Xiang, Margaret Laine, mais aussi Varvara. du coup pour pouvoir l'apprécier, il vaut mieux que le lecteur soit déjà familier de cet univers partagé, sinon il risque d'avoir du mal à comprendre les enjeux pour les personnages et à s'intéresser à la problématique de l'enkeladite.

Mike Mignola a construit son histoire sur une structure originale : 3 fils narratifs différents, s'attachant à 3 personnages différents, qui ont des points de jonction entre eux, mais pas forcément des répercussions en termes de déroulement de l'intrigue. Cette structure justifie le recours à 3 artistes différents, un par fil narratif. Effectivement, le lecteur découvre la raison pour laquelle Hellboy a développé un fort attachement affectif pour le Mexique. C'est certainement le fil narratif le plus déconcertant. La mission en elle-même n'est pas montrée et Hellboy apparaît surtout dans le cinquième épisode. Pour cette dernière partie, Mike Norton réalise des dessins descriptifs, avec des contours discrètement arrondis à quelques endroits, des aplats de noir un peu marqué, et un niveau de détails satisfaisant, en particulier pour l'intégration des éléments de la fête des morts. le lecteur suit donc une narration visuelle en apparence décontractée, un peu touristique, parfois un peu amusée, amoindrissant pour partie le drame que vit Hellboy. Dans le même temps, son comportement à risque ne laisse pas de doute sur son état émotionnel et son incapacité à gérer le deuil. Au final, le lecteur partage plus la peine de Hellboy, qu'il ne sourit devant ses pitreries. Il se dit qu'une partie de la mélancolie inhérente au personnage découle de ce moment de sa vie.

Mike Norton dessine également les pages suivant chacun de leur côté Margaret Laine et Trevor Bruttenholm. Les dessins de Mike Norton pour eux sont tout aussi agréables : un bon degré descriptif (les 2 bureaux de Bruttenholm, les couloirs de la base du BPRD, une forêt dans le Colorado, un restaurant) et les personnages sont immédiatement identifiables, avec un jeu d'acteur naturaliste et réaliste. le lecteur suit donc Margaret Laine dans ses fonctions, se heurtant à des réticences chez certains agents, s'énervant de devoir faire avec les cachotteries de Bruttenholm, et sa façon de passer par-dessus elle pour envoyer quelques agents où bon lui semble. Il découvre la vie de ce service, croisant des agents qu'il a déjà rencontrés précédemment (comme Archie Muraro), observant comment le BPRD prend de l'ampleur très progressivement. D'un point de vue intrigue, suspense et action, le fil narratif suivant Bruttenholm s'avère plus riche. En tant que directeur du BPRD, il s'implique dans des situations plus épineuses, à commencer par la réapparition d'enkeladite, matériau ayant pourtant été détruit. Cela le mène aussi bien dans les bureaux de la CIA à Washington DC, que dans une marche en pleine forêt au Colorado. le lecteur voit apparaître avec surprise un endroit occupant une place majeure dans la série du BPRD au présent, et un autre agent croisé précédemment Jacob Stegner. L'intrigue secondaire relative à l'enkedalite ne trouve pas sa résolution (certainement remise à une minisérie ultérieure), mais l'intrigue principale trouve son aboutissement ici.

Le fil narratif suivant Susan Xiang est d'une nature encore différente. Elle a intégré le BPRD et Trevor Bruttenholm lui confie des missions officieuses. le lecteur se rend compte que Mike Mignola s'amuse à entremêler les actions d'agents doubles pour un récit d'espionnage traditionnel, tout en utilisant les visions de Susan Xiang pour montrer au lecteur comment les événements et les personnages se connectent avec ce qu'il sait déjà s'il a lu la série BPRD. Pour un nouveau lecteur découvrant l'univers partagé d'Hellboy avec cette série de miniséries dans l'ordre chronologique, il éprouve la sensation d'un futur catastrophique, noir et inéluctable. Yishan Li effectue là son premier travail pour Mike Mignola. Elle utilise un trait de contour plus fin et plus sec que celui de Mike Norton avec une impression de dessins plus légers, contenant moins d'informations, mais aussi plus adaptés pour retranscrire l'impression funeste donnée par les visions du futur. Enfin, le lecteur retrouve Varvara faisant tourner en bourrique les responsables du SSS. Là encore son ressenti devant ces séquences dépend de son niveau de connaissance du personnage. S'il a lu la fin de la série BPRD, il apprécie mieux le jeu sadique auquel se livre Varvara, en ayant conscience de son véritable niveau de pouvoir. S'il la découvre avec cette minisérie, il se lance dans des conjectures quant à sa véritable nature, quant à l'abomination qu'elle est vraiment. C'est un vrai plaisir de retrouver les dessins si particuliers de Michael Avon Oeming : des traits de contour assez gras et anguleux, une simplification des formes faisant parfois penser à un dessin animé pour la jeunesse, une forme d'efficacité brute qui joue à la fois sur l'ambiance et sur une description sans filtre ni fard. le lecteur de longue date est aux anges de découvrir comment Varvara a fini sous un tube.

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Hellboy vs. Lobster Johnson: Down Mexico Way (dessins et encrage de Mike Norton pour 18 pages, dessins et encrage de Paul Grist pour 4 pages) - En 1968, à la base de Fairfield dans le Connecticut, Hellboy et Vic sont installés devant le poste de télévision pour regarder un film. Ils tombent sur film intitulé Lobster Johnson and the ring of Death. Hellboy sait très bien de quoi il s'agit et le regrette par avance : un film dans lequel il tient le rôle du diable, tourné en 1956 lors de son premier séjour au Mexique.

Les auteurs se sont fait plaisir à raconter un film avec lutteur de Lucha Libre, une parodie de nanar, racontée au premier degré sans moquerie, avec une narration visuelle efficace, détaillée et le sourire aux lèvres. Les 4 pages dessinées par Paul Grist reviennent sur le tournage d'une séquence. Cet épisode se lit très vite et divertit pour ce qu'il est : un hommage sans prétention, un moment de détente.

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L'année 1956 se révèle être un bon cru pour les lecteurs familiers de l'univers partagé Hellboy. Mike Norton réalise des planches agréables et solides, Michael Avon Oeming est en bonne forme, et la nouvelle venue peut encore progresser. Il s'avère que cette année est une année décisive pour le BPRD, que ce soit pour des enquêtes internes mettant en cause la CIA, ou pour un séjour au Mexique, ou encore pour Varvara au sein du Service des Sciences Spéciales. Cette minisérie s'avère indissolublement liée aux précédentes, et elle s'apprécie surtout pour un lecteur fréquentant Hellboy de longue date. Sous cette réserve elle contient des séquences essentielles dans l'histoire du BPRD.
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