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EAN : 9782260022107
352 pages
Julliard (05/03/2015)
  Existe en édition audio
3.2/5   842 notes
Résumé :
En l'an 1118, le célèbre théologien Pierre Abélard est sollicité par un influent chanoine pour parfaire l'éducation de sa ravissante nièce, Héloïse. D'une réputation irréprochable, Abélard n'a qu'une seule et unique maîtresse : la dialectique. Mais les charmes irrésistibles d'Héloïse s'apprêtent à lui faire découvrir une dimension jusqu'alors inconnue : l'amour fou, quel qu'en soit le prix à payer. Le plus grand logicien de son temps et sa jeune et brillante élève s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (162) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 842 notes
- Bonjour ! J'aimerais avoir du Jean Teulé, s'il vous plait.
- Volontiers. Je vous en mets combien de tranches ?
- Cinq tranches de rire. Merci.
- Et avec ceci ma p'tite dame ?
- Deux cuisses de Moyen âge, s'il vous plait.
- Et voilà pour vous : deux belles cuisses bien juteuses ! Et avec ceci ?
- Elles sont déjà vidées vos grives, là ?
- Complètement vidées et plumées ! C'est de la grive « Oiserie » de luxe, que vous avez là !
- Ah...ça doit coûter bonbon, alors..
- Aujourd'hui, c'est l' panard ! Je vous en fourgue trois livres pour le prix d'une !
- Euh....c'est gentil ça..
- Je vous conseille de les farcir de foi bien grasse, sans oublier le fumet.
- Eh bien, disons, que j'ai un peu peur que ce fumet soit un peu trop lourd et des relents qui risquent de s'en échapper.
- Soit. Dans ce cas, farcissez votre Héloïse aux truffes d'Abélard !
- Pardon ??
- Hummm...je vois que Madame n'y connaît rien...
- Eh bien, excusez-moi ! Mais je ne savais pas qu'il fallait être initiée pour déguster tranquillement le Teulé avec ses petits accompagnements !
- Tsss ...Ecoutez. Je vais vous livrer un de mes secrets et tout se passera bien..Pour accompagner le Teulé, rien de tel que des sucettes de foie gras en croûte de noix et noisettes.
- Mais dîtes-moi, je ne risque pas d'avoir une indigestion avec tout ça ?
- Eh bien, ça dépend ...Vous avez la panse légère ?
- C'est à dire que moi, la grive « Oiserie », ça va un temps... Au début ça m'émoustille les papilles, mais si on me force à finir mon assiette, ça finit par me gaver !
- Je vois ...je vois ..Je vous rajoute ce gros cochon ?
- … .
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Monsieur Teulé, je suis déçue. Il n'est pourtant pas dans mes habitudes de l'être lorsque je lis un de vos romans. Je serais même plutôt une de celles qui vous défendrait bec et ongles car j'aime votre style, votre humour. Mais là... Que vous est-il passé par la tête pour faire d'Abélard un pervers qui ferait rougir de honte Rocco Siffredi et d'Héloïse une vicelarde qui ferait peur à un prisonnier s'étant abstenu des années durant ? Mais enfin, si je veux lire un bouquin porno, je prends un bouquin porno. Là, sous la couverture (excusez le jeu de mots) "roman historique" se cache des pages et des pages de sexe à tout-va. Alors, oui, bien sûr, on retrouve votre humour, certes... La question du moine Fulbert à sa petite protégée, concernant les cours de son précepteur : "est-ce que ça rentre ?" est à retenir, de même que la réponse de cette dernière, fabuleuse : "Oui, oui, ça rentre. Plus facilement que cela aurait été avec d'autres en tout cas". Malheureusement, cet humour n'est que trop rarement présent à mon goût dans ce livre...

J'attendais bien mieux. Nul doute que vous vous rattraperez, Monsieur Teulé, du moins, je l'espère.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Bof, bof, Ouille, ouille, Je n'ai pas beaucoup aimé ce nouvel opus.
Jean Teulé, habituellement, j'en suis friande !
Qu'ils s'appellent « Charly 9 », François Villon, « Fleur de tonnerre », chaque personnage prend sous la plume de l'auteur comme un petit coup de jeune, un air de renouveau, un tantinet loufoque.
Pour ce nouveau rendez-vous, l'auteur nous plonge dans un Moyen Age rabelaisien en nous racontant à sa manière la folle passion du théologien Paul Abélard et de sa belle protégée Héloïse.
Mais sous la plume de Teulé, cette histoire d'amour mythique n'est envisagée que du point de vue sexuel, Abélard réduit à un débauché pervers et Héloïse transformée en une dévergondée qui ose tout !

« Avec une effronterie débridée, je viens à vous, mon maître, robe levée. Jamais, de votre semence, je ne serai assouvie. J'ai pour vous le cul frétillant et le con le plus accueillant au monde. « Et moi, ma scolare, je viens à vous avec un vit d'âne en rut. Je vous hurtebillerai avec une ardeur telle que vous devrez faire nettoyer les draps demain parce qu'ils auront besoin d'aller à la lessive. Nous ne partirons d'ici, ni moi ni mes couilles, sans avoir tenté de si bien vous mettre que vous en restiez gisante et pâmée. Je vais te farcir à la bite, ma amour ».

J'étais assez conquise dans la première partie du roman, j'ai ri souvent c'est vrai, mais voilà, trop c'est trop, et devant ce déballage de sexe j'ai fini par m'ennuyer.
Vous m'avez si souvent enchantée, Monsieur Teulé, que je vous pardonne ce rendez-vous manqué et espère vous retrouver tel que je vous aime très prochainement !


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Je mets d'office 5 étoiles pour l'originalité.
Découverte de Jean Teulé que j'adore.
Un grain de folie pour faire une version lubrique d'une histoire d'amour légendaire entre Héloïse et Abélard.
Le maître et l'élève s'aiment envers et contre tous. La passion charnelle les consume.
Mais l'amour, d'après Teulé, est joyeux.
Pas de limite dans les déclinaisons du kamasoutra.
J'ai appris des mots que je ne réutiliserai probablement pas de sitôt, à moins d'être invité dans un bal masqué où on me demanderai de les énumérer^^
Facon originale de traiter la rencontre amoureuse qui ne s'encombre pas du courtois, romantique, poétique...
C'est direct, efficace, rapide, et surtout joyeux ,dans la bonne humeur et sans artifice.
En résumé un auteur qui m'a fait rire,
Il m'a instruit sur une époque (il s'est quand même bien documenté malgré tout) ou du moins je l'espère.
Il m'a appris des expressions imagés à ne pas utiliser en toutes circonstances^^
Je suppose qu'il a du s'amuser à écrire ce livre…
Car sa jubilation est contagieuse.
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C'est un roman truculent, comme Jean Teulé sait les faire ! . … et en même temps, c'est une biographie.
Les expressions du Moyen-Age sont remises au goût du jour, et l'on sait qu'au XII è siècle, les gens étaient de fieffés coquins ! Les passages historiques alternent avec l'humour, et le personnage du portier zoophile est excellent !
.
Il s'agit vraiment d'un roman historique, car pratiquement tous les personnages ont existé, et les faits énoncés me semblent « coller » avec la réalité.
.
J'ai lu 3 "Héloïse" : « la Nouvelle Héloïse » de Jean-Jacques Rousseau, qui a peu à voir avec cette jeune femme ; « Très sage Héloïse » que j'ai aimé, de Jeanne Bourin ; et celui-ci ). En effet, une de nos filles s'appelle Héloïse, et je voulais savoir exactement de quoi il en retournait !
.
C'est vraiment un roman d'amour "en live", avec des péripéties de gens imprévisibles, et des abbés marqués par les coutumes du moyen-âge, qui se heurtent plusieurs fois à l'intelligence de Pierre Abélard, comparé à Galilée dans ses procès, ainsi qu'à la modernité d'esprit d'Héloïse d'Argenteuil.
.
Bref...
C'est un beau roman, c'est une belle histoire….
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critiques presse (3)
Actualitte
04 mai 2015
Juste irrésistible, difficile à lâcher même lorsque l'histoire fléchit !
Lire la critique sur le site : Actualitte
LesEchos
25 mars 2015
Par le cœur de Dieu, quel roman bien foutu !
Lire la critique sur le site : LesEchos
Lexpress
16 mars 2015
Polisson et jubilatoire.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (83) Voir plus Ajouter une citation
Se penchant sur la gauche de la demoiselle dont il retient toujours en l’air la main qui écrivait, il approche son visage du sien et introduit une demi-phalange de pouce entre les lèvres d’Héloïse qu’il écarte au bord d’une commissure :
— Il faut bien ouvrir la bouche lorsqu’on dit le « A » d’Amo, j’aime...
— A...mo, répète l’élève en sentant contre sa langue le pouce doux du maître qui le retire pour lui frôler la gorge pendant que ses lèvres s’approchent des siennes puis restent là, en suspension, si près. Les mains s’effleurent. Les peaux se touchent. Les souffles se mêlent. Et dans la chambre, ce ne sont plus des paroles mais des soupirs qu’on peut entendre.
— Ouh, là, là !
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_Et pourquoi,ce soir,ne fout-on pas aussi le feu à cet hérétique comme on l'a déjà fait en 1114?!
Sentant trop le fagot aux narines du peuple qui aimerait du moins l'ensevelir sous un déluge de caillasses,le théologien pleure son oeuvre carbonisée et sa vie en flammes.Entouré par l'étrange société qui,de lui,voudrait faire son jeu de massacre et son but,de quel malheur abattu et abreuvé de quel fiel,le logicien écoute les pages en peau de mouton de ses pensées qui se trouent,racornissent,et bêlent.Des hommes crachent dans les cendres de l'ouvrage.Paradoxalement,sans les soldats de l'Eglise pour le sauver avant que de le traîner dans une geôle,Abélard serait immolé.
La nuit est presque tombée et la lune se lève,montrant une demi-face hypocrite feignant la pitié. (pp 179-180)
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 -Tout comme ça c'est déjà produit à Soissons après le dernier concile il y a huit ans, j'exige de le voir lui aussi brûler sur un bûcher... pour la amour de Dieu, bien sûr !
-Grillé comme un agneau de Pâques ? S'en régale d'avance le président en appétit qui se pourlèche les lèvres. Que vous avez souvent de bonnes idées, abbé de Clairvaux ! Un jour, vous serez canonisé, saint Bernard.
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Comme pour la réchauffer, il pose sa main droite d'homme sur l'épaule gauche et arrondie de l'orpheline et glisse sa paume à la manière d'un foulard le long du bras d'Héloïse jusqu'à effleurer ses ongles fins.
En s'éloignant du presbytère, il ressent encore, telle une rémanence têtue, une vibration qui perdure au bout des doigts. Parce que le vent de la ruelle, lui faisant face, plaque contre son corps les plis de sa tunique qui se tend en un endroit, on devine qu'il bande et que ça lui pétille dans les couilles.
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C'est une avalanche de coups sur le châtré, considéré comme traître à la France et qui porte ombrage à la réputation de l'abbaye royale.
A travers tout ce qui éclate sa belle gueule de grand rouquin et risque de lui virer les dents (et les dents !), fracas au dos, ventre défoncé, Abélard découvre le vitrail de la fenêtre de la bibliothèque et s'élance, tête la première contre les petits carreaux de verre colorés qui explosent en une gigantesque éclaboussure scintillante. Du deuxième étage, il se jette à l'horizontale dans le vide et la nuit.
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