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EAN : 9782080801210
Flammarion (03/01/2006)
4.12/5   29 notes
Résumé :
Au début du XVIIIe siècle, la Nouvelle-France s'étendait sur près des deux tiers du continent nord-américain, de Québec à la Nouvelle-Orléans, des forêts glacées du Canada aux bayous de Louisiane, en passant par les prairies du Midwest. Un Empire dont la clé de voûte fut l'alliance avec les Indiens, qui permit aux Français de s'implanter et de se maintenir au nez et à la barbe des Anglais, plus nombreux, mais confinés sur le littoral atlantique. Colons, Indiens, esc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est un ouvrage complet sur un thème des plus intéressants qui est proposé ici. le travail est assez exhaustif. le découpage thématique permet de couvrir tous les aspects de l'Amérique française sur environ 700 pages.
Attention, l'espace traité regroupe le Canada, l'Illinois et la vallée du Mississippi ainsi que la Louisiane mais ne comprend pas les îles des Caraïbes.
Une partie très intéressante sur le métissage des différentes cultures : Français, Autochtones et Africains (avec la traite) ainsi qu'un développement portant en priorité sur la différentiation entre un modèle colonial français spécifique et la méthode appliquée dans les colonies britanniques.
Je recommande cet ouvrage qui se lit facilement malgré sa taille assez imposante. Conseillé à tous les passionnés de l'histoire de l'Amérique ou de celle de la France, mais aussi à ceux qui aiment les périodes de rencontres interculturelles majeures qu'offre L Histoire et qui est ici l'un de ses plus beaux exemples.
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Un ouvrage très complet sur un pan souvent mal connu (c'était mon cas) de l'histoire de l'Amérique du Nord (États-Unis & Canada).
Ce livre montre que l'avenir des États-Unis au XVII° siècle n'était pas tracé d'avance et que le triomphe des colons Anglo-Americains n'était en aucun cas inéluctable. Il montre aussi la place tenue par les amérindiens dans l'implantation des français en Amérique (aussi bien au Canada qu'en Louisiane). Il montre aussi à quel point la concurrence entre l'Angleterre et la France pour conquérir le monde a été acharnée tout au long des XVII-XVIII-XIX° siècle. Un excellent moment de lecture...
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
15 mars 1563 : Gaspard de Coligny, profitant de la paix d’Amboise qui mettait fin à la première guerre de Religion, gardait l’espoir d’édifier une colonie en Floride et, avec le soutien de Catherine de Médicis, il fit affréter trois navires dans lesquels prirent place 300 soldats et gens de métiers - il n’y avait qu’une seule femme - placés sous le commandement de Laudonniere. Parmi les compagnons du capitaine breton se trouvait aussi le peintre dieppois Jacques Le Moyne de Morgues dont les dessins et les aquarelles, effectués en Floride, servirent de modèles aux quarante-deux planches en couleur du deuxième volume de la collection Grands et Petits Voyages, chronique illustrée de la « découverte » de l’Amerique publiée à Francfort à partir de 1590 par le graveur-éditeur protestant Théodore de Bry. L’aventure en Floride fut ainsi à l’origine des plus célèbres séries iconographiques consacrées aux Indiens d’Amerique (en l’occurrence les Timucuans) jusqu’aux peintures de George Catlin dans les années 1830.
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Verrazano : en quête d’un passage vers la Chine

L’expédition, confiée au navigateur florentin Giovanni da Verrazano, ne fut pas simplement une entreprise privée : elle fut soutenue par François Ier. La flotte, qui devait être composée de quatre navires, fut réduite à la seule Dauphine suite à un faux départ. Verrazano quitta finalement Madère le 17 janvier 1524 et atteignit l’actuelle Caroline du Nord (Cap Fear) à l’issue d’un voyage de cinquante jours. Après avoir effectué une petite reconnaissance en direction du sud, il fit demi-tour et, sur plusieurs centaines de kilomètres, remonta méthodiquement le littoral des actuels Etats-Unis, explorant chaque estuaire à la recherche d’un passage. Il reconnut, entre autres, le site de la future New York, qu’il nomma « la Nouvelle Angoulême » et, à la hauteur de l’ile du Cap Breton, il cingla en « droiture » vers l’est, pour débarquer à Dieppe le 8 juillet 1524.
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En Acadie, au Canada, comme sur le Mississippi, le processus colonisateur fut confié, au cours des premières décennies, à des sociétés commerciales privées. Or l’action de ces compagnies a souvent été décriée par les contemporains, puis par les historiens : on leur impute la lenteur du peuplement et du développement économique, et on leur reproche de ne pas avoir œuvré pour le bien public en se limitant à la recherche de profits, comme si une entreprise commerciale pouvait être animée par d’autres objectifs.
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Les métaux précieux et les épices ne furent pas les seules richesses d’outre-mer à stimuler l’intérêt des Européens au sortir du Moyen Âge.
...
La morue, abondante et facile à capturer, n’était pas un produit alimentaire de luxe comme le sucre, le poivre ou la girofle, mais elle offrait à l’Europe les protéines animales dont elle avait besoin. L’augmentation de la population, le développement des villes et l’essor du commerce expliquent en partie l’importance accrue de ces pêcheries au XVIeme siècle. Faut-il évoquer aussi les 153 jours maigres du calendrier qui interdisaient aux catholiques de consommer de la viande ?
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Entre-temps, l’intérêt pour la mer de l’Ouest avait rebondi au Canada, dans les années 1730, grâce à l’officier Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye et à ses fils. La Vérandrye proposa en 1728 de pousser les explorations jusqu’au lac Ouinipigon (Winnipeg), dont il s’était fait une idée auprès des indiens Cris.
....
La Vérendrye entra en contact avec de nombreux groupes indiens et, en s’alliant avec les Cris et les Assiniboines, à qui il fournissait des armes, il suscita l’hostilité de certains Sioux, leurs ennemis.
....
En 1742-1743, deux de ses fils, Louis-Joseph et François entreprirent un voyage mémorable qui les conduisit dans les Black Hill (Dakota du Sud), peut-être même jusqu’aux montagnes Big Horn, dans le nord du Wyoming.

* Dans « L’hiver du fer sacré » , Joseph Marshall III utilise ce personnage.
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Gilles Havard vous présente son ouvrage "L' Amérique fantôme : les aventuriers francophones du Nouveau Monde" aux éditions Flammarion. Rentrée littéraire automne 2019.
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