J'ai apprécié ce livre, qui rapporte l'histoire de Jérémy, schizophrène, par sa mère. Jérémy ne pouvant plus parler pour lui, s'étant suicidé.
Je trouve qu'il est très important de donner la parole aux patients et à leurs familles. le parcours, le vécu, le chemin de croix qu'on subi Jérémy et sa famille sont des parcours malheureusement trop fréquents et que les professionnels qui les accompagnent devraient connaitre pour les aider à faire preuve d'empathie.
J'ai regretté la présence beaucoup trop importante de notes de bas de page, parfois pertinentes, certes, mais le plus souvent paternalistes, inutiles, voir fausses ou déplacées. J'ai rapidement arrêté de les lire. de plus cela pose un problème éthique: la parole des famille est publiée, mais sous contrôle médical.
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Sommaire :
L'HISTOIRE DE JÉRÉMY :
- La découverte de la maladie ;
- L'enfance de Jérémy ;
- L'adolescence de Jérémy ;
- Les étapes suivantes : adaptation à la schizophrénie ;
- Chronique d'un deuil annoncé ;
LES SCHIZOPHRÉNIES EN FRANCE AU DÉBUT DU XXIÈME SIÈCLE :
- L'origine de ce projet ;
- La maladie ;
- Conséquences de la maladie ;
- Schizophrénie et société ;
- Les systèmes de soins ;
- Quelques propositions ;
ANNEXES :
- Les mesures de protection des biens ;
- Adresses utiles.
Or, s'il semble aujourd'hui impossible de traiter une schizophrénie sans médicament, ces derniers sont dans l'ensemble mal vus, considérés comme chimiques. On n'en souligne que les effets indésirables, le risque d'accoutumance. Mon beau-père cardiaque de 91 ans est dépendant de son traitement pour le cœur: s'il arrête, il meurt. Pourquoi les neuroleptiques seraient-ils moins bien considérés?
5. Ce n'est pas très approprié. La prescription d'antidépresseurs s'est banalisée, mais plusieurs études ont montré que, chez l'adolescent et l'adulte jeune, ces produits augmentent les conduites suicidaires.
[Note de bas de page]
A défaut de solution, un spécialiste me propose une explication chiffrée de ce qui se passe actuellement en France: En 2006, le coût d'une journée de prison est en moyenne de 150 euros, contre 500 pour une journée en psychiatrie.
Si certains soignants estiment que les psychotiques sont guéris lorsqu'ils ne les voient pas, c'est qu'ils ne veulent rien savoir des drames qui se jouent en coulisse.
une lecture d'extraits de livres d'Anne Poiré
par Anne Poiré