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EAN : 9782361065669
489 pages
Editions Sciences Humaines (10/10/2019)
3.17/5   21 notes
Résumé :
Une mauvaise fée aux mille visages s'est penchée sur le berceau de l'humanité : la connerie. Elle chemine avec nous, fidèle entre les fidèles, se réinventant au fil des siècles et des cultures. Elle fustige les différences, réduit en esclavage, attise la violence, cultive la cruauté, dévoie les avancées technologiques, trahit les espoirs politiques, gangrène les idéologies, et saccage la planète. Elle suivra notre espèce jusqu'à la tombe, et la creusera peut-être.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Pas de con-descendance ! Je ne vais pas vous con-ter des conneries...
Le matin, je ne vois pas un futur président dans le miroir en me rasant, mais un con en face, de moi!


"Jeune con débutant ou con de la dernière, on est con!"
Notre ancêtre commun devint con, en se servant d'un os comme arme, un objet con-tondant, pour occire son voisin, au lieu de s'unir à lui...


Union... C'est con, car l'homme désigne aussi le sexe de la femme ainsi!
Jacques Prévert con-damnait ce terme car selon lui, "con" est un des plus beaux mots qui soit" sur le bout de notre...langue!
( Voir Psychologie de la connerie de JF Marmion...)


Je vous ra-con-te la préhistoire, quand Homo Sapiens, con-tent de lui, commença à exterminer les animaux...


Tuerie, meurtres et guerre. Et puis des chefs: il faut être très con pour vouloir être président, ou je me... Trump?


Le boss et la religion : une autre connerie, pour t'obliger à bosser, parfois pour rien! Ou pour partir en guerre, la connerie au bout du fusil...
( Voir la "Servitude volontaire" de la Boétie )


Dans la société, on n'est jamais un con tout seul. Alors, Y-a-t-il une sélection naturelle pour les connards ?
Le connard est populaire, trouve plus facilement des partenaires sexuels... Il y a une con-tinuité, comme une transmission car " la Société en tolère un certain nombre, parce que les connards, eux mêmes, en tirent profit."


La connerie est-elle identique chez les hommes et les femmes? "Les hommes sont plus psychopathes et narcissiques ( Voir nos présidents) alors que les femmes ont des tendances borderline ou hostrionique comme chez les divas."
On dira " asshole" pour un homme, mais plutôt "bitch" pour une femme. Ce qui n'est pas un con-pliment...


Je vais conclure avec les réseaux sociaux.
Avec internet, "les cons ont bien davantage pignon sur rue" ( fake news, théorie du complot, djihah, ou "la Terre est plate!...)


Je ne con-pte pas tout vous dire, lisez le livre! Je ne vais pas oser car... " Un con, ça ose tout! C'est à ça ( CON, pardon !) qu'on les reconnaît. " Michel Audiard.

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Livre qui semble intéressant mais dont j'ai survolé certains passages. Pour moi, trop historique, trop technique. 35 conférenciers, professeurs, historiens, etc. ont contribué à cet ouvrage. Trop intello ? Quand même des passages qui m'ont fortement intéressée (voir citations).
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À l'assertion « Mort aux cons ! », « Vaste programme » aurait répondu le général De Gaulle. On le comprend, la tâche est ardue mais tentante… jusqu'à ce qu'on se souvienne que l'on est tous le con de quelqu'un. Faisant suite au remarqué Psychologie de la connerie, Jean-François Marmion propose une étude historique de la connerie, une « connologie » pour savoir à quel moment l'humanité a dérapé.

Mais tout d'abord, qu'est-ce qu'un con ? Et le con a-t-il une portée universelle ? Prenons un raccourci : le con, c'est l'Autre. C'est celui qui a indubitablement le mauvais goût de ne pas avoir la même opinion que moi, qui ne partage pas mes valeurs et mes idées alors que l'on vit dans la même société, le même groupe social, à la même époque. Et rassurons-nous : la connerie est bien présente sur tous les continents ! L'étude menée par Jean-François Marmion est loin d'être exhaustive (le champ d'études est bien trop vaste et abyssal) mais propose une enquête protéiforme sur ce phénomène universellement partagé, de la préhistoire à nos jours.

Antisémitisme, racisme, sexisme, misogynie, homophobie, certitudes historiques aveuglantes, idées reçues, le prisme est large de ce que nous considérons comme de la connerie. L'écueil de l'étude serait de plonger dans l'anachronisme le plus crasse : les valeurs d'aujourd'hui ne sont pas celles d'hier et il serait problématique de juger la connerie sans la comprendre dans son époque et sa culture. Comme tout, la connerie doit être relativisée.

Alors, la connerie est-elle le propre de l'homme ? Est-elle le moteur de nos civilisations ? Est-elle aussi vieille que le monde ? Les cons représentent-ils un avantage, un atout, dans l'Évolution ? Les réseaux sociaux favorisent-ils la connerie ? Autant de questions qui seront traitées par la trentaine d'historiens et d'universitaires qui ont contribué à l'ouvrage. Et si l'on peut se rassurer en se disant que l'on trouve, dans le règne animal, des traces indubitables de connerie, on pourra grimacer quand on les observe surtout chez les primates, nos plus proches parents. Et être consterné quand on sait que notre cerveau est programmé pour faire de nous des cons, voire même des connards. Et se satisfaire de savoir que malgré tout, nous avons aussi créé les arts et les sciences, que nous n'avons jamais été aussi intelligents, et que nous avons développé, au fil de l'Histoire, des outils essentiels pour échapper à la connerie pure et dure : la rationalité, la science, la vérification des faits, les débats d'idées doivent nous éloigner de notre cerveau programmé pour agir et juger rapidement. Contredire le con et se rappeler que l'on peut soi-même se tromper, les meilleurs moyens pour éviter que la connerie s'installe.

Avant cette étude, la connerie vivait tranquillement tapie dans les replis de l'Histoire. La voilà à présent mise sur le devant de la scène ! Et force est de constater qu'elle y occupe une place non négligeable. Il nous est impossible de dater avec certitude la première connerie de l'histoire de l'humanité, mais qu'elle soit un des moteurs de notre histoire est indéniable. Entre humour et sérieux, le lecteur suit l'enquête passionnante et curieuse de la connerie humaine, de ses diverses mues et transformations, de ses splendeurs et de ses misères. Une étude qui retrace l'évolution de l'homme, capable du pire comme du meilleur.
Lien : https://enquetelitteraire.wo..
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Livre offert à mon compagnon qui ne l'a pas lu, mais moi si.
Donc, première leçon, ce n'est peut être pas un livre à offrir.
Et pourtant, il se garde sur la table de chevet, sur le plan de cuisine, sur la console du salon (le livre, pas le compagnon), afin d'y puiser un petit chapitre par ci et par là. Comme une anthologie. A petite dose, c'est préférable, comme de supporter la connerie. Point trop n'en faut.
De nombreux contributeurs, comme quoi, des spécialistes de la connerie, on en trouve...et des articles de qualité variable mais généralement d'un bon niveau au moins de recherche. Je n'imaginais pas qu'on disposait en France d'un si grand nombre d'érudits de la connerie. A ne pas offrir, donc, mais à mettre dans toutes les mains, chacun y puisera son antidote ou pas.
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Livre confus par son sujet et le traitement de ce dernier. L'auteur ne donne aucune vraie définition de ce qu'il entend par "connerie". Finalement est connerie ce que Marmion tient pour tel, ce qui n'est qu'une tautologie.
Dans son contenu l'auteur juxtapose un certain nombre de textes qualifiés d'interviews, censés constituer ladite histoire. L'auteur s'est adressé à des chercheurs tout à fait éminents, mais :
-il ne rapporte pas leurs propos et les retranscrit dans ses propres termes, avec ce qui semble être des interpolations de son cru, contredisant souvent ce qu'on peut reconstituer des propos réels de l'interlocuteur ;
- et on ne voit pas le rapport entre ces textes et le sujet censé être traité, soit, rappelons-le, la connerie, dont nous ne savons toujours pas ce que c'est.
Au total, le procédé apparaît parfaitement malhonnête.
Monsieur Marmion a écrit plusieurs autres ouvrages consacré au même sujet dont il s'est autoproclamé spécialiste ; qualité que je suis prêt à lui reconnaître mais pas au sens où il l'entend. Crede mihi experto...
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Les chiffres de production sont difficiles à évaluer pour le néolithique et les périodes historiques, mais on estime que produire aujourd’hui 1 litre de lait de vache génère entre 1,5 et 2 kg de lisier, et que produire 1 kg de viande bovine génère de 500 à 650 kg de lisier.
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Notons que plus d’un siècle plus tard, la remarque de Laurent Fabius qui se serait exclamé « mais qui va garder les enfants ? » lors de l’annonce de la candidature de Ségolène Royal à l’élection présidentielle, est du même acabit !
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De son côté, Socrate aurait affirmé que "c'était folie de choisir avec une fève les magistrats d'un Etat, tandis que personne ne voudrait employer un pilote désigné par une fève, ni un architecte, ni un joueur de flûte". Dans la même veine critique, Socrate déplore qu'on laisse les passagers d'un navire commander au détriment du capitaine, le seul à maitriser l'art de la navigation. Le philosophe condamne ainsi autant l'ignorance du peuple que le principe de majorité, surtout lorsque la foule qui décide est caractérisée par l'inconstance, elle qui "met à mort sans réfléchir et désire faire revivre par la suite" ; elle qui encore, au sein de l'Ekklesia, ou assemblée du peuple, forme une réunion "d'enfants" , pour ne pas dire de cons.
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Ce que l’on espère avoir montré ici, c’est le caractère infiniment plus complexe de cette histoire, et que la connerie ne se situe pas toujours aux marges de l’institution, mais en son cœur : partout où savoirs et pouvoirs sont associés.
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Il y a douze mille ans, donc, la planète n'abritait qu'un à deux millions d'humains. Comment en est-on arrivé, en si peu de temps, aux sept et bientôt dix milliards actuels, dont un milliard est en sous nutrition et un autre milliard en surpoids, et où 1% de l'humanité possède la moitié des richesses mondiales ? Une seule réponse, ou plutôt une seule connerie, sinon LA connerie : le néolithique, c'est-à-dire l'invention de l’agriculture sédentaire.
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François Marmion - Histoire universelle de la connerie
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