AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Peter Milligan (Autre)Alison Sampson (Autre)
EAN : 9782809489408
96 pages
Panini France (12/08/2020)
2.5/5   3 notes
Résumé :
Lorsque Mindy arrive en Inde, elle découvre qu'un gang mutile des enfants pour les forcer à devenir des mendiants. Hit-Girl va alors se lancer dans une traque sanglante pour les venger. C'est le dernier tome du tour du monde de Hit-Girl avant une rencontre explosive avec Kick-Ass. Il est signé par Peter Milligan (Hellblazer, Venom vs Carnage).
Que lire après Hit Girl en IndeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Hit Girl à Hong Kong (épisodes 5 à 8, par Daniel Way & Goran Parlov) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant. Une connaissance très superficielle du personnage suffit pour tout comprendre. Il comprend les épisodes 9 à 12, initialement parus en 2019, écrits par Peter Milligan, dessinés et encrés par Alison Sampson et mis en couleurs par Tríona Farrell.

Mindy McReady continue de voyager de pays en pays, cette fois-ci atterrissant à Mumbai, mégapole de près de 19 millions d'habitants. Dans son luxueux appartement, l'homme d'affaire surnommé Beggarman passe une nouvelle commande : Aadarsh un de ses hommes de mains doit lui ramener un jeune mendiant en bonne santé physique. Dans une rue déserte d'un quartier défavorisé, Aadarsh s'acquitte de sa mission : il a saisi un jeune mendiant par le bras et l'entraîne de force vers sa voiture où l'attend son comparse avec déjà un autre enfant entravé. Alors que Aadarsh s'apprête à démarrer, un gros bruit se fait entendre sur le toit de la voiture, et le pare-brise explose en mille morceaux. Aadarsh sort de la voiture, se retrouve face à une fillette en costume violet, qui lui coupe le crâne en deux à l'horizontale avec son katana. Elle s'occupe du deuxième homme avec la même efficacité définitive et libère les 2 jeunes adolescents. Elle les accompagne jusqu'à leur lieu de résidence : un camp de fortune dans une gare ferroviaire, à côté des rails. Autour d'un brasero, Ram explique que le petit groupe d'enfants se nourrit des résidus trouvés dans les poubelles et qu'ils mendient ce qu'ils peuvent. Il ajoute que certains se font enlever par les hommes du Beggarman. Regardant l'heure, il demande que Charu allume la radio pour écouter l'émission d'Aubrey sur la BBC, sur le thème des Hijras, le troisième sexe en Inde.

Dans une habitation de fortune qui sert de lieu de réunion, les hommes de main de Tiger Bhai viennent houspiller et malmener le petit groupe de hijras, pour les racketter. Ils enjoignent les hijras à être en mesure de les payer lors de leur prochain passage dans un jour ou deux. Dans les locaux de la BBC, Aubrey subit les remarques de son producteur qui ne comprend pas qu'il fasse des émissions sur les hijras, et qui exige des reportages plus tendances, et plus énergiques. Aubrey rentre chez lui, où il retrouve sa compagne Prema avec un oeil au beurre noir. Elle fait partie des hijras qui ont été malmenées chez la grand-mère. Peu de temps après, Hit-Girl a chopé un individu louche qui semble être liés à ceux qui enlèvent des enfants dans la rue. En haut d'un immeuble, elle le tient par les pieds, la tête en bas dans le vide, et exige qu'il dise ce qu'il sait sur Beggarman. Ses chaussures cèdent et il préfère la chute mortelle à révéler quoi que ce soit. Un peu plus tard, en regardant un spectacle de danse de rue réalisé par un groupe de hijras, Hit-Girl est abordée par un petit mendiant cul-de-jatte qui lui propose des informations en échange d'un billet.

Ce n'est pas la première fois que Peter Milligan partage sa fascination une facette ou une autre de l'Inde : par exemple, il y avait déjà emmené John Constantine dans John Constantine, Hellblazer: India (épisodes 261 à 266). le lecteur s'attend donc à ce que les auteurs amalgament les solutions radicales et mortelles de Hit-Girl avec des éléments spécifiques de cette ville. Effectivement, Milligan ne se contente pas de réduire Mumbai à une mégapole générique interchangeable avec n'importe quelle autre. La densité de population ne se fait pas trop sentir dans les planches, mais les tenues vestimentaires correspondent bien à cet endroit du monde, en particulier avec de magnifiques saris. Les constructions vont de l'immeuble de luxe à la décharge à ciel ouvert avec des enfants en train de fouiller à la recherche de déchets récupérables et valorisables. La dessinatrice montre des endroits qui attestent qu'elle a effectué des recherches tant pour les costumes que pour les décors. Il y a une ou deux scènes de foule, mais elles ne sont pas étouffantes. Il y a un déplacement à moto, et un autre à vélo, sans oublier ces gens qui vivent à proximité des rails de train. Les traits de contour sont fins, parfois un peu fragiles, parfois un peu tremblés, ce qui n'empêche un bon niveau de densité d'informations visuelles.

Le lecteur se promène donc dans une Inde qui n'est pas touristique mais qui n'est pas en toc non plus, ou avec des façades en carton-pâte. Il reste quand même étonné que Mindy McReady communique sans aucune difficulté avec tous les indiens qu'elle rencontre, sans jamais de barrière de la langue. Il découvre ce qu'est un hijra, le troisième sexe en Inde. En fait Peter Milligan se contente d'utiliser le terme de Hijra et d'en donner une définition très succincte, un peu superficielle même, qu'il n'approfondit pas. Néanmoins, ce polar ou cette aventure violente s'inscrit bien dans une région précise du monde, et serait au moins un peu différente si elle se déroulait ailleurs… enfin pas tant que ça. À peine débarquée à Mumbai, Mindy McCready assiste à un kidnapping d'un enfant des rues et intervient avec son costume violet de Hit-Girl. Par la suite, elle se promène décontractée dans la rue avec ce même costume et ses cheveux teints eux aussi en violet sans susciter le moindre regard curieux. Dès la cinquième page du premier épisode, il est possible d'observer son goût pour la violence tranchant : le crâne coupé en deux à l'horizontale. Alison Sampson ne se délecte pas avec un dessin gore, préférant un angle de vue spectaculaire, mais un dessin prosaïque sans beaucoup de détails. Par la suite, Hit-Girl fait preuve d'une force impossible pour son âge : tenir un homme par la cheville dans le vide, ou manier des armes de gros calibre sans accuser le coup du recul. La dessinatrice montre une jeune fille prépubère maniant les armes à feu avec aisance et rigueur, arborant parfois un sourire de plaisir à dessouder du malfrat, parfois une intense concentration quant à ce qu'elle est en train de faire pour le faire bien.

Le lecteur passe alors en mode lecture de divertissement. Peter Milligan a construit un scénario avec des ressorts classiques : deux caïds, l'un qui fait enlever des enfants, l'autre qui rackette les civils d'un quartier pauvre. Hit-Girl est là pour faire le ménage de manière radicale et définitive. Il élève un peu son récit au-dessus d'un niveau simplement manichéen, avec des individus qui peuvent changer d'avis quant à qui ils aident, et des personnages parfois un peu plus complexes. Finalement, le destin d'Aubrey n'est pas tout tracé. Ce monsieur d'une quarantaine d'années, dessiné de manière très réaliste, ne devient pas un journaliste au grand coeur, pourfendant l'injustice sur le cheval blanc de ses écrits. le lecteur pense qu'il va s'attacher à Prema, la compagne d'Aubrey, mais en fait elle n'est pas très développée : Alison Sampson lui donne une également une apparence réaliste, mais elle n'a pas le droit à beaucoup de répliques. Milligan s'amuse avec les péripéties, en particulier le groupe des Hijras récupérées par Tiger Bhai. Elles sont amenées à ouvrir le feu sur les participants à un mariage, pour un carnage en règle. Elles s'avèrent très maladroites lors d'une séance d'entraînement à l'arme à feu. Hit-Girl fonce dans le tas, abat froidement des criminels, se fait attraper, en réchappe pas si difficilement que ça. le rythme est rapide sans être effréné.

De temps à autre, le lecteur tombe sur une séquence ou une simple case surprenante. Il sent toute la force de vie du groupe d'enfants vivant en communauté dans un campement de fortune. Il se retrouve coincé dans un embouteillage d'une ampleur gigantesque. Il ressent toute l'incongruité pour Mindy de dormir dans un lit douillet dans l'appartement tranquille d'Aubrey. Il sourit en voyant le dessin du costume de superhéros Desi Boy que Ram a imaginé et qu'il présente à Hit-Girl. Il n'est pas très surpris de découvrir que Milligan a intégré une séquence de relation sexuelle avec menottes, mais cette fois-ci c'est l'homme qui est menotté. Il ne s'attend pas à ce que Deepka, l'actrice qui a menotté Tiger Bhai, soit aussi touchante, sans qu'Alison Sampson n'ait besoin de la sexualiser le moins du monde. Contrairement à ce que le lecteur pourrait attendre, Milligan n'embrasse pas complètement l'approche cathartique des assassinats de Hit-Girl. Après une intervention brutale de sa part, une hijra lui fait remarquer que sa solution définitive a plutôt fait empirer la situation que la résoudre, alors que les hijras avaient conçu une autre forme d'intervention, plus efficace, avec moins de risque de risque de retour de bâton.

Ce sixième tome des aventures de Hit-Girl à travers le monde surprend. Milligan et Sampson font un peu plus que le minimum syndical pour donner de la consistance au décor indien de Mumbai, mais sans non plus approfondir cet aspect-là de l'aventure. Si elle s'était déroulée ailleurs, l'intrigue s'en serait trouvé changée, mais pas forcément de manière fondamentale. Alison Sampson dessine de manière descriptive, avec une approche plus européenne qu'américaine, une vision réaliste, dans laquelle elle réussit quand même à intégrer un personnage aussi incongru que cette demoiselle en costume violet. Peter Milligan raconte plus une aventure qu'un polar, tout en développant plusieurs séquences qui sortent de l'ordinaire. Entre 3 et 4 étoiles, en fonction de l'horizon d'attente du lecteur.
Commenter  J’apprécie          60
Ce tome fait suite à Hit-Girl Volume 5 (épisodes 5 à 8, par Daniel Way & Goran Parlov) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant. Une connaissance très superficielle du personnage suffit pour tout comprendre. Il comprend les épisodes 9 à 12, initialement parus en 2019, écrits par Peter Milligan, dessinés et encrés par Alison Sampson et mis en couleurs par Tríona Farrell.

Mindy McReady continue de voyager de pays en pays, cette fois-ci atterrissant à Mumbai, mégapole de près de 19 millions d'habitants. Dans son luxueux appartement, l'homme d'affaire surnommé Beggarman passe une nouvelle commande : Aadarsh un de ses hommes de mains doit lui ramener un jeune mendiant en bonne santé physique. Dans une rue déserte d'un quartier défavorisé, Aadarsh s'acquitte de sa mission : il a saisi un jeune mendiant par le bras et l'entraîne de force vers sa voiture où l'attend son comparse avec déjà un autre enfant entravé. Alors que Aadarsh s'apprête à démarrer, un gros bruit se fait entendre sur le toit de la voiture, et le parebrise explose en mille morceaux. Aadarsh sort de la voiture, se retrouve face à une fillette en costume violet, qui lui coupe le crâne en deux à l'horizontale avec son katana. Elle s'occupe du deuxième homme avec la même efficacité définitive et libère les 2 jeunes adolescents. Elle les accompagne jusqu'à leur lieu de résidence : un camp de fortune dans une gare ferroviaire, à côté des rails. Autour d'un brasero, Ram explique que le petit groupe d'enfants se nourrit des résidus trouvés dans les poubelles et qu'ils mendient ce qu'ils peuvent. Il ajoute que certains se font enlever par les hommes du Beggarman. Regardant l'heure, il demande que Charu allume la radio pour écouter l'émission d'Aubrey sur la BBC, sur le thème des Hijras, le troisième sexe en Inde.

Dans une habitation de fortune qui sert de lieu de réunion, les hommes de main de Tiger Bhai viennent houspiller et malmener le petit groupe de hijras, pour les racketter. Ils enjoignent les hijras à être en mesure de les payer lors de leur prochain passage dans un jour ou deux. Dans les locaux de la BBC, Aubrey subit les remarques de son producteur qui ne comprend pas qu'il fasse des émissions sur les hijras, et qui exige des reportages plus tendances, et plus énergiques. Aubrey rentre chez lui, où il retrouve sa compagne Prema avec un oeil au beurre noir. Elle fait partie des hijras qui ont été malmenées chez la grand-mère. Peu de temps après, Hit-Girl a chopé un individu louche qui semble être liés à ceux qui enlèvent des enfants dans la rue. En haut d'un immeuble, elle le tient par les pieds, la tête en bas dans le vide, et exige qu'il dise ce qu'il sait sur Beggarman. Ses chaussures cèdent et il préfère la chute mortelle à révéler quoi que ce soit. Un peu plus tard, en regardant un spectacle de danse de rue réalisé par un groupe de hijras, Hit-Girl est abordée par un petit mendiant cul-de-jatte qui lui propose des informations en échange d'un billet.

Ce n'est pas la première fois que Peter Milligan partage sa fascination une facette ou une autre de l'Inde : par exemple, il y avait déjà emmené John Constantine dans John Constantine, Hellblazer: India (épisodes 261 à 266). le lecteur s'attend donc à ce que les auteurs amalgament les solutions radicales et mortelles de Hit-Girl avec des éléments spécifiques de cette ville. Effectivement, Milligan ne se contente pas de réduire Mumbai à une mégapole générique interchangeable avec n'importe quelle autre. La densité de population ne se fait pas trop sentir dans les planches, mais les tenues vestimentaires correspondent bien à cet endroit du monde, en particulier avec de magnifiques saris. Les constructions vont de l'immeuble de luxe à la décharge à ciel ouvert avec des enfants en train de fouiller à la recherche de déchets récupérables et valorisables. La dessinatrice montre des endroits qui attestent qu'elle a effectué des recherches tant pour les costumes que pour les décors. Il y a une ou deux scènes de foule, mais elles ne sont pas étouffantes. Il y a un déplacement à moto, et un autre à vélo, sans oublier ces gens qui vivent à proximité des rails de train. Les traits de contour sont fins, parfois un peu fragiles, parfois un peu tremblés, ce qui n'empêche un bon niveau de densité d'informations visuelles.

Le lecteur se promène donc dans une Inde qui n'est pas touristique mais qui n'est pas en toc non plus, ou avec des façades en carton-pâte. Il reste quand même étonné que Mindy McReady communique sans aucune difficulté avec tous les indiens qu'elle rencontre, sans jamais de barrière de la langue. Il découvre ce qu'est un hijra, le troisième sexe en Inde. En fait Peter Milligan se contente d'utiliser le terme de Hijra et d'en donner une définition très succincte, un peu superficielle même, qu'il n'approfondit pas. Néanmoins, ce polar ou cette aventure violente s'inscrit bien dans une région précise du monde, et serait au moins un peu différente si elle se déroulait ailleurs… enfin pas tant que ça. À peine débarquée à Mumbai, Mindy McCready assiste à un kidnapping d'un enfant des rues et intervient avec son costume violet de Hit-Girl. Par la suite, elle se promène décontractée dans la rue avec ce même costume et ses cheveux teints eux aussi en violet sans susciter le moindre regard curieux. Dès la cinquième page du premier épisode, il est possible d'observer son goût pour la violence tranchant : le crâne coupé en deux à l'horizontale. Alison Sampson ne se délecte pas avec un dessin gore, préférant un angle de vue spectaculaire, mais un dessin prosaïque sans beaucoup de détails. Par la suite, Hit-Girl fait preuve d'une force impossible pour son âge : tenir un homme par la cheville dans le vide, ou manier des armes de gros calibre sans accuser le coup du recul. La dessinatrice montre une jeune fille prépubère maniant les armes à feu avec aisance et rigueur, arborant parfois un sourire de plaisir à dessouder du malfrat, parfois une intense concentration quant à ce qu'elle est en train de faire pour le faire bien.

Le lecteur passe alors en mode lecture de divertissement. Peter Milligan a construit un scénario avec des ressorts classiques : deux caïds, l'un qui fait enlever des enfants, l'autre qui rackette les civils d'un quartier pauvre. Hit-Girl est là pour faire le ménage de manière radicale et définitive. Il élève un peu son récit au-dessus d'un niveau simplement manichéen, avec des individus qui peuvent changer d'avis quant à qui ils aident, et des personnages parfois un peu plus complexes. Finalement, le destin d'Aubrey n'est pas tout tracé. Ce monsieur d'une quarantaine d'années, dessiné de manière très réaliste, ne devient pas un journaliste au grand coeur, pourfendant l'injustice sur le cheval blanc de ses écrits. le lecteur pense qu'il va s'attacher à Prema, la compagne d'Aubrey, mais en fait elle n'est pas très développée : Alison Sampson lui donne une également une apparence réaliste, mais elle n'a pas le droit à beaucoup de répliques. Milligan s'amuse avec les péripéties, en particulier le groupe des Hijras récupérées par Tiger Bhai. Elles sont amenées à ouvrir le feu sur les participants à un mariage, pour un carnage en règle. Elles s'avèrent très maladroites lors d'une séance d'entraînement à l'arme à feu. Hit-Girl fonce dans le tas, abat froidement des criminels, se fait attraper, en réchappe pas si difficilement que ça. le rythme est rapide sans être effréné.

De temps à autre, le lecteur tombe sur une séquence ou une simple case surprenante. Il sent toute la force de vie du groupe d'enfants vivant en communauté dans un campement de fortune. Il se retrouve coincé dans un embouteillage d'une ampleur gigantesque. Il ressent toute l'incongruité pour Mindy de dormir dans un lit douillet dans l'appartement tranquille d'Aubrey. Il sourit en voyant le dessin du costume de superhéros Desi Boy que Ram a imaginé et qu'il présente à Hit-Girl. Il n'est pas très surpris de découvrir que Milligan a intégré une séquence de relation sexuelle avec menottes, mais cette fois-ci c'est l'homme qui est menotté. Il ne s'attend pas à ce que Deepka, l'actrice qui a menotté Tiger Bhai, soit aussi touchante, sans qu'Alison Sampson n'ait besoin de la sexualiser le moins du monde. Contrairement à ce que le lecteur pourrait attendre, Milligan n'embrasse pas complètement l'approche cathartique des assassinats de Hit-Girl. Après une intervention brutale de sa part, une hijra lui fait remarquer que sa solution définitive a plutôt fait empirer la situation que la résoudre, alors que les hijras avaient conçu une autre forme d'intervention, plus efficace, avec moins de risque de risque de retour de bâton.

Ce sixième tome des aventures de Hit-Girl à travers le monde surprend. Milligan et Sampson font un peu plus que le minimum syndical pour donner de la consistance au décor indien de Mumbai, mais sans non plus approfondir cet aspect-là de l'aventure. Si elle s'était déroulée ailleurs, l'intrigue s'en serait trouvé changée, mais pas forcément de manière fondamentale. Alison Sampson dessine de manière descriptive, avec une approche plus européenne qu'américaine, une vision réaliste, dans laquelle elle réussit quand même à intégrer un personnage aussi incongru que cette demoiselle en costume violet. Peter Milligan raconte plus une aventure qu'un polar, tout en développant plusieurs séquences qui sortent de l'ordinaire. Entre 3 et 4 étoiles, en fonction de l'horizon d'attente du lecteur.
Commenter  J’apprécie          60


Lire un extrait
autres livres classés : comicsVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

Les super-héros et super-héroïnes de comics

Eternel amoureux de Loïs Lane, il vient de Krypton :

Batman
Superman
Spiderman

15 questions
604 lecteurs ont répondu
Thèmes : bande dessinée , super-héros , comicsCréer un quiz sur ce livre

{* *}