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L'Homme de l'année tome 13 sur 19
EAN : 9782756085548
56 pages
Delcourt (18/04/2018)
3.21/5   14 notes
Résumé :
Comment un rescapé des pogroms russes, arrivé en Angleterre avec sa famille, est devenu le plus célèbre psychopathe de l’ère victorienne ? Rencontrez l’homme qui se cache derrière Jack l’Éventreur...

1888. Londres. Un mystérieux assassin s’attaque aux prostituées de Whitechapel. Les corps sont atrocement mutilés. Qui est capable de telles horreurs ? Scotland Yard échoue à arrêter celui qui devient le plus célèbre tueur en série de l’histoire. Un châl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Enfer et damnation, encore cet Aaron Kosminski et cette stupide histoire de châle bourré de traces d'ADN, que j'avais lue dans le roman de Russell Edwards : "Naming Jack The Ripper" (Jack l'éventreur démasqué) !

Bardaf, après quelques cases, lors de la découverte d'un châle dans une vieille malle au grenier, j'ai compris qu'on allait nous proposer cette théorie tout ce qu'il y a de plus loufoque.

Mais bon, le vin était tiré, il fallait le boire, ou plutôt, la bédé était commencée, fallait l'achever.

Juste après cette découverte, les auteurs basculent sur la nuit du 31 août 1888 avec Mary Ann Nichols, ivre et rencontrant son tueur. Par contre, ils oublient de parler de l'incendie sur les docks…

Les dessins ont su donner à ce récit l'atmosphère qu'il lui fallait en présentant, avec réalisme, des bancs de brume typiquement londonienne, même si, durant les meurtres, il n'y avait ni fog, ni smog, ni brouillard.

Les clichés cinématographiques ont la vie dure et effectivement, ça vous plonge encore mieux dans les rues miteuses de Whitechapel si vous ajoutez ces effets spéciaux que sont les brouillards de l'époque victorienne.

La lumière des quelques réverbères est elle-même noyée dans la brume, tamisant la lumière, lui donnant une autre aura, plongeant un peu plus le lecteur dans l'ambiance de 1888 et de ses meurtres. Rien à redire, j'ai aimé les décors.

Les meurtres sont violents, sordides, le sang gicle, bref, on s'y croirait ! Les couleurs, style aquarelles, mettent bien en scène l'histoire, que ce soit au niveau des meurtres ou des événements qui l'entourent puisque nous allons pénétrer au coeur de la vie de Kosminski.

Là où j'ai trouvé que l'on manquait de réalisme, c'est lorsque notre garçon coiffeur, le fameux Aaron Kosminski est vêtu d'un haut-de-forme et d'une belle redingote lorsqu'il quitte son boulot. Apparemment, les apprentis coiffeurs savaient se vêtir. On vit piteusement mais on s'habille en grand seigneur.

Pour mieux comprendre les mobiles du tueur de Whitechapel, les auteurs le mettent en scène dans ce qui fut son passé, avant qu'il n'arrive en Angleterre, quand il était dans son village en Pologne, sous occupation Russe.

Et les Russes, ils s'en prenaient aux Juifs Polonais… Non, rien n'a changé, les boucs émissaires sont toujours les mêmes.

Mettant en scène ce qui aurait pu être la vie de Kosminski, les auteurs lui ont donné une vie, un mobile, un regard un peu fou, dans les tons bruns-rouges des plus troublants et flippants. On frôle même parfois des regards méphistophéliques.

Leur tueur, vu ses yeux fous et son comportement a tout d'un tueur crédible, mais on ne me fera pas gober le test ADN que Russel Edwards a réalisé sur le châle trouvé aux côtés du cadavre de Catherine Eddowes et (sois-disant) volé par un policeman à l'époque (celui arrivé le premier sur les lieux du crime) pour l'offrir à sa femme.

Un truc plein de sang et de coups de couteau, dans la bédé… Quelle femme voudrait de ça ? Là, je n'y crois pas un instant, je n'y ai jamais cru, encore moins en lisant le roman de Edwards, mais la bédé est plus centrée sur les meurtres de 1888 que sur les tests ADN réalisé sur le châle et au final, moi qui pensais soupirer et ronchonner, et bien, c'est tout le contraire qui s'est passé.

La manière d'aborder le sujet, les dessins, la mise en scène, le découpage (si je puis me permettre), les couleurs aquarelles dans les tons qui rendent justice à l'ambiance glauque des rues de Whitechapel, tout ces détails réussis ont fait pencher la balance vers le plaisir livresque, alors que c'était des plus mal barré au départ.

Les auteurs ont bien réussi leurs coups et on a vraiment l'impression d'être face à un potentiel tueur, même si, dans le fond, ce serait trop facile et que de toute façon, pour moi, Jack l'Éventreur doit rester à jamais sans identité, le mythe s'effondre toujours quand on sait.

Une réussite. En mettant de côté le fait que ce châle soit vraiment celui trouvé sur Catherine Eddowes ! Cette vente aux enchères avait attisée la curiosité de cerains Ripperologues mais personne n'a pris cette histoire au sérieux car tous doutaient de l'authenticité de ses origines.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Dans la série BD L'homme de l'année, les auteurs ont trouvé que l'homme de l'année 1888 était un tueur en série mythique : Jack the ripper.

En fait, les auteurs détaillent les meurtres commis à Whitechapel, un quartier populaire à l'est de Londres, en les accompagnant d'un scénario plausible, pour peu que leur coupable soit le bon (je vous laisse le découvrir). Ils se basent sur l'un des derniers rebondissement dans cette affaire criminelle qui continue de faire parler d'elle : l'hypothèse avancée par l'enquêteur amateur Russell Edwards en 2014.

Côté intrigue, pas de suspense (et pour cause), mais le souci de rester réaliste. Les dessins sont dans la tradition "gothique", avec un soin particulier sur les couleurs et les éclairages. Bien fait, mais sans surprises.
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La série « l'homme de l'année » consacre son tome 13 à Jack l'Éventreur. Un livre qui s'appuie notamment sur un événement qui a eu lieu en 2014, avec la découverte d'un châle qui a appartenu à une des victimes de Jack l'Éventreur et qui contient potentiellement l'ADN du meurtrier.
L'auteur prend le parti de cette histoire en nous mettant face au véritable assassin et ses pulsions meurtrières. Un récit très interessant et tragique qui va mener à la fameuse découverte de ce châle.
Un récit donc plutôt bien mené, sans point mort et qui nous fait découvrir cette affaire par le biais du principal protagoniste de l'affaire : cet homme de l'année 1888 !
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En 2007, l'enquête sur le tueur de Whitechapel est relancé. Un policier de l'époque ayant récupéré un châle sur l'une des victimes le range dans un coffre, réouvert par une descendante près de 130 ans plus tard. Les analyses sont formelles. le tueur est démasqué.

Le récit reprend donc l'enquête en nous immergeant cette année qui aura connu de sombres heures dans les ruelles de Londres. Bien construit, le lecteur vit aux côtés du tueur jusque dans ses actes horribles. Pour revenir finalement de nos jours lorsque les analyses nous font découvrir formellement qui fût le tueur de Whitechapel, dit Jack l'éventreur.

Graphiquement, c'est bien réalisé. C'est cinématique. On ressent les mouvements, l'action avec une vision plus porté sur les personnages, leurs gestes.

Un très bon album, intéressant.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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critiques presse (2)
Sceneario
26 juin 2018
1888 est un bon album, un bon divertissement qui nous montre une version plausible des crimes de Jack l'éventreur. Les amateurs apprécieront cette lecture.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDZoom
17 avril 2018
La série conceptuelle « L’Homme de l’année » entend mettre en lumière des anonymes ayant pourtant eu une influence décisive sur les grands événements historiques.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Tu ne trouves pas qu’Aaron est bizarre en ce moment ?
- Bizarre ?
- Maïs oui, pourquoi il n’arrête pas sortir comme ça la nuit ?
- Ha ha, si toutes les personnes qui sortent la nuit étaient étranges, il ne resterait pas grand monde de fréquentable à Londres !
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"J'entends dire que la police m'a attrapé. Mais je ne suis pas encore sous les verrous. Je ris beaucoup quand ils prennent leur air intelligent pour affirmer qu'ils sont sur la bonne voie (...) votre dévoué Jack l'éventreur."
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- il a un comportement de plus en plus étrange, tu ne trouves pas ?
- oui, quand il ne parle pas, il est déjà bizarre.
Mais quand il parle, c’est encore pire !
Parfois, il fait même peur à certains clients... ...avec son drôle de regard.
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