Je me contenterai d'indiquer que la nouvelle de Yann Quero, qui est d'ailleurs plus un court récit, est vraiment admirable. Elle ne relève pas de la science-fiction au sens classique (il n'est pas question de mutants déambulant sur une autre planète), l'auteur nous transporte au Japon, avec ses légendes, ses animaux aux sept vies et aux six sens, le tout à l'heure de l'explosion des réacteurs de Fukushima et sur fond d'apprentissage de l'art du haïku.
Si un lecteur peut m'indiquer des romans (nippons ?) qui seraient dans le même esprit, je suis preneur.
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Au final, comme il en va souvent des anthologies, de beaux textes et d’autres qui le sont moins, propres à satisfaire des goûts très différents.
Lire la critique sur le site : LesVagabondsduReve
C’est drôle, précisa Calvaire, les habitants d’un pays font toujours les dégoûtés en évoquant les conditions d’élevage et de culture dans les autres contrées… et réciproquement. Les Allemands font la moue quand ils voient sur leurs étals des pommes françaises ou des porcs hollandais ; ils crachent carrément en face de dattes turques.
Je suis une fille de joie, non je corrige, une fille pleine de joie, la différence est grande. (...) Face à des situations moroses, je me surprends parfois à ricaner bêtement, c'est dire la force de mon optimisme.
(Djane Grivaut)
Ce vent bleu d'Orient / parait vouloir astiquer / les montagnes de l'aube
(in nouvelle de Yann Quero)
[extrait de la nouvelle de Yann Quero : Les chats de Fukushima]
Bourgeons tôt fanés / Les chats de Fukushima / Pleurent des cendres.
Les Rohingyas de Birmanie, les invisibles ?
Stéphane Dovert, spécialiste de l'histoire et des sciences politiques de l'Asie du Sud-Est.