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EAN : 9791040600527
209 pages
Les trois colonnes (23/11/2022)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Après le tourbillon de la fin des années soixante, alors que l'on s'apprête à vivre une nouvelle décennie, Paul Moreuil, de plus en plus lassé par son métier d'architecte, ne trouve plus sa place dans cette société de consommation de masse totalement contraire à ses valeurs, et dans laquelle il est de bon ton de paraître et de posséder. Il décide un beau soir de faire une pause et monter dans le premier train, sans destination précise. Il s'arrête à Fontenay, petite... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est un ami, Fabrice, qui m'a fait connaître cet auteur local et je l'en remercie car j'ai passé un agréable moment de lecture.
L'écriture est simple, fluide et j'ai quasiment avalé ce livre d'une traite.
Il faut avouer que « l'hôtel de la gare » m'a personnellement touchée et à plusieurs titres.
Le thème de la disparition d'un individu, cher à mon coeur, y est abordé et la démarche du héros, Paul Moreuil m'a réellement intriguée. Par le passé, j'ai essayé, à travers mes lectures, de comprendre les raisons qui pouvaient pousser un individu à « larguer les amarres » et à couper tout lien avec sa vie. J'ai souvent cherché et retrouvé ce thème dans plusieurs de mes lectures dont les deux chefs d'oeuvre de Pascal Quignard, Villa Amalia et les solidarités mystérieuses qui occupent toujours une place de choix dans ma bibliothèque pour m'avoir particulièrement fascinée.
Etant moi-même écrivain à mes heures perdues, j'ai également été interpellée par le thème de l'écriture et la manière dont l'auteur réalise les portraits des personnages qu'il croise au café.
Enfin, j'ai adoré tous les clins d'oeil qui nous ramènent aux années 70/80 et qui, à plusieurs reprises, m'ont laissé penser « Ah oui, c'est vrai, c'était comme cela, j'avais oublié ! »
Un plongeon dans le passé et un véritable bain de jouvence !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le printemps 1968 avait été comme une apothéose sorte de bouquet de feu final d'un feu d'artifice provoquant dans le pays une explosion de liberté et de couleurs
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Celle de construire un départ et d'orienter sa vie dans laquelle le superflu, le superficiel, l'hypocrisie et les apparences n'auraient plus leurs places.
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