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EAN : 9782021366341
352 pages
Seuil (11/05/2017)
3.85/5   453 notes
Résumé :
À Reugny, petit village au cœur des Ardennes, plane depuis cinquante ans le secret de la mort de Rosa Gulingen. La star mondiale de cinéma avait été découverte noyée dans la baignoire de sa chambre à l'Hôtel du Grand Cerf, qui accueillait l'équipe de son prochain film ; du bout des lèvres la police avait conclu à une mort accidentelle. Quand Nicolas Tèque, journaliste parisien désœuvré, décide de remonter le temps pour faire la lumière sur cette affaire, c'est bien ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (108) Voir plus Ajouter une critique
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J'avoue humblement que je ne connaissais pas cet auteur et c'est bien par hasard , en fouinant dans ma librairie préférée, qu'il m'a tendu les bras. Et bien , franchement , pour une rencontre , ce fut une belle rencontre.
L'histoire se déroule dans les Ardennes belges , dans le bourg un peu isolé de Reugny . Là , tout le monde se connaît, et tous les sentiments propres aux familles qui se côtoient depuis des lustres n'attendent qu'une étincelle pour éclater en un gigantesque et sublime feu d'artifice....Ça va barder!!
C'est dans ce village que se rend Nicolas Téque un jeune journaliste qui vient préparer un reportage sur une actrice connue , une star ,dont la mort , quarante ans plus tôt, a mis en émoi tout le pays.Hasard ou signe du destin , Nicolas descend à l'hôtel du Grand Cerf , lieu même du décès. Comble de l'horreur ,deux meurtres sont commis le jour de son arrivée. L'enquête est alors confiée au commissaire Vertigo Kulbutus qui, je vous le donne en mille , s'installe , lui -aussi , à l'hôtel du Grand Cerf.
Et c'est parti pour des allers retours entre le présent, le passé , les histoires de famille , la jalousie , les règlements de comptes de la libération. Les récits se multiplient , les faits s'enchaînent, tout cela dans le cadre restreint du village. Entre les recherches , les découvertes, les déductions, c'est tout le plus noir de l'âme humaine qui ressort , jusqu'au dénouement, sans fausses notes.
Tout est bien maîtrisé, bien découpé en journées, moments de journées , l'auteur tisse sa toile avec une rare dextérité et maintient l'intérêt du lecteur toujours au plus haut degré.
Un personnage retiendra toutefois l'attention. Le commissaire. C'est de lui qu'il s'agit . Improbable , granguignolesque , futé mais inénarrable. A lui seul , il capte une bonne partie de l'espace ( vous comprendrez pour quelles raisons ). Outrancier , cynique , il mérite une palme spéciale et on lui souhaite....une bonne retraite qu'il doit prendre dans quatorze jours. Mais quatorze jours , c'est bien plus qu'il ne lui en faudra pour résoudre l'équation, bien plus qu'il ne vous en faudra pour déguster ce roman noir d'excellente facture . Pour ma part , une fois plongé dedans , je suis resté en apnée jusqu'à la fin.
Et , oui , ce n'est pas avec ce genre de bouquin que l'on va faire des économies !! UN grand bravo et un grand merci , M Bartelt .Je suis certain que nos chemins vont bientôt se croiser à nouveau.
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On a retrouvé le fils caché d'Hercule Poirot en Belgique ! Il est belge (bien sûr), inspecteur de police (évidemment), et il est énorme au propre comme au figuré, ah, et aussi (signe des temps), c'est la version "punk" de son aïeul, carrément irrévérencieux, j'ai nommé, Vertigo Kulbertus.
Si le "Hercule Poirot" d'Agatha oeuvrait tout en délicatesse, le "Vertigo Kulbertus" de Bartelt est plutôt surprenant côté méthode, atypique serait un doux euphémisme, et pourtant, pour ce qui est de la finesse et de la roublardise, l'ascendance est incontestable.
Je découvre Franz Bartelt avec ce titre et j'ai très vite accroché tant le scénario est maîtrisé, c'est solide, cohérent et inventif. J'ai été bluffé par la maestria de l'auteur, à savoir nous proposer une enquête sérieuse et complexe en employant un ton tantôt sérieux et tantôt assez trash dès que Vertigo mène l'enquête.
Une histoire "à tiroirs" avec pas mal de personnages que l'on suit d'assez près, un village où tout le monde ou presque est suspect vu que la première victime était unanimement détestée. Il est aussi question d'un "cold case" vieux de quarante ans, c'est à l'Hôtel du Grand Cerf de Reugny qu'une "star" de l'époque, Rosa Gulingen, a été retrouvée morte dans sa baignoire pendant le tournage d'un film, la police avait alors conclu à un accident.
Hasard ou coïncidence, c'est à ce moment que Nicolas Tèque, journaliste, est envoyé sur place pour enquêter sur le passé dans le but de préparer un reportage sur Rosa...
J'ai trouvé cette lecture jubilatoire, j'ai adoré le ton résolument décalé et l'intelligence du scénario qui est d'une subtilité remarquable, cela évoque réellement une variation d'un roman d'Agatha Christie, mais en version trash complètement assumée, cette intrigue est géniale et la fin rien moins que grandiose, je n'en dis pas plus.
Je pense que je vais reprendre rendez-vous avec Franz Bartelt assez vite, j'adore son style sans réserve.
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Imagine. Un commissaire Maigret qui aurait percuté San-Antonio ! Inspecteur Vertigo Kulbertus qu'il s'appelle. Obèse frôlant le double quintal, qui engloutit consciencieusement 4 fois par jour dans un ordre alphabétique immuable boulettes - cervelas - fricadelles - steak dument accompagnés de frites et de bières. Il mène ses interrogatoires depuis son lit de pacha dans ledit Hôtel du Grand Cerf, lit renforcé de parpaings eu égard au poids à supporter. Mais attention, sous ses apparences de goinfre loufoque, c'est un subtil !

Et il en a du taf avec cette série de meurtres et disparation qui frappe un village paumé des Ardennes. Sa méthode, c'est de mettre le village sens dessus dessous, que personne n'y comprenne plus rien, qu'on ne sache plus qui cherche qui, qui a tué, qui n'a pas tué. C'est créer la panique, installer la folie. Tout le monde dans le même sac. Pas le temps de fignoler à 14 jours de la retraite. Et ce bon coup de pied dans la fourmilière va faire ressortir toutes les haines cuites et recuites de cette petite communauté, un petit jeu de massacre fort réjouissant d'autant plus qu'une enquête pararallèle se dessine autour de la mort mystérieuse d'une actrice célèbre 40 ans auparavant, toujours dans l'Hôtel du titre.

Les dialogues sont délicieusement truculents dès que notre flic d'anthologie y participe, de la verve, du caustique, de l'irrévérence, c'est un régal à la Frédéric Dard.

Pour autant, l'intrigue n'est pas délaissée et on a droit à un monologue de résolution efficace et brillant des deux affaires. A conseiller aux amateurs d'humour noir plutôt qu'à ceux qui ne jurent que par le palpitant, l'angoissant et les meurtres glauques.

Lu dans le cadre du jury Prix du Meilleur Polar Lecteurs Points
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Quel bonheur d'interagir avec mes amis Babelio et d'être amenée à découvrir de nouveaux livres, nouveaux auteurs.
Pour Hôtel du Grand Cerf, je remercie mon ami @Antyryia qui suite à mon dernier post (Au bonheur des ogres) m'a proposé de lire du Franz Bartelt.

Il y a un je ne sais quoi de Romain Puèrtolas dans ce livre. C'est un roman policier qui surfe avec moult ingrédients comme l'humour, le second degré et une atmosphère des plus bucoliques. J'aime ces livres étiquetés thriller ou policier qui savent réinventer le genre et proposent du neuf.

A l'hôtel du Grand Cerf, la tenancière c'est Thérèse Londroit, elle est sur tous les fronts pour tenir son business avec sa fille Anne-Sophie qui rechigne à aider au service (à 23 ans, ses aspirations sont autres) et sa vieille mère Léontine qui à l'étage, chapelet à la main, sur son fauteur roulant compte et recompte le nombre de pintes de bière vendues aux clients (un passe temps comme un autre, c'est qu'elle s'ennuie la pauvre vieille).
Dans ce bourg perdu en Belgique, les villageois sont bien mystérieux. Certains se vouent une haine sans précédent, l'idiot du village passe son temps à chantonner, une taxiwoman consulte une voyante illuminée, l'espoir en bandoulière et pendant ce temps-là un meurtre est commis puis un second, puis une disparation.

C'est là qu'entre en scène Vertigo Kulbertus, l'inspecteur, belge une fois, désigné pour l'affaire Reugny. Kulbertus est obèse et fier de l'être, il lui faut ses frittes quatre fois par jour. Il n'est pas compliqué, il consomme les viandes dans l'ordre alphabétique: boulettes, cervelas, fricadelles, steak. "Toujours dans le même ordre. Toujours avec des frites". Et ses litres de bière. A force, faut dire qu'il n'a pas toutes ses frites dans le même sachet le dikkenek. Il rote, il pète, à quinze jours de sa retraite, il en perdrait ses tartines puis c'est qu'il n'a pas sa langue dans sa poche, bref, cet inspecteur c'est une tornade qui nous en fait voir de toutes les couleurs et apporte à cette histoire une consistance appréciable.

A côté de lui, il y a Nicolas Tèque, un journaliste français, de Paris carrément avec l'accent parisien et tout et tout (la vielle Léontine ne va pas le rater d'ailleurs, oeil pour oeil...). On l'envoie pour enquêter sur le suicide suspect de Rosa Gulingen, une ex star du cinéma dans les années soixante. On l'a retrouvée noyée dans la baignoire d'une chambre du Grand Cerf le 6 du 6 1960.. Drôle de coïncidence. Depuis, le Grand Cerf, c'est un peu le mausolée à la mémoire de Rosa.

J'avais pris soin de noter sur une petite fiche la liste des personnages histoire de n'oublier personne et de mener ma propre enquête. Finalement, l'auteur parvient très bien à nous rendre accessible chacun d'entre eux, à force d'anecdotes, de répétitions utiles. Les personnages sont attachants, singuliers et ne passent pas inaperçus.

J'ai beaucoup aimé la première partie de ce roman qui plante le décor, je l'ai préférée à la seconde qui distille indices sur révélations. Tout n'était malheureusement pas toujours très clair à suivre et en refermant le livre, je suis restée sur ma faim n'ayant pas eu toutes les réponses aux questions que je me posais. C'est peut-être le genre de livre qu'il faut lire deux fois pour en assimiler toutes les subtilités. Les indices sont distillés dans un certain brouillard où il suffit d'un moment d'inattention pour en perdre le fil.

Malgré mes bémols, j'ai aimé le style rafraichissant de Franz Bartelt qui ne manque pas d'humour ni même de poésie pour camper un thriller policier aux allures anticonformistes à mon plus grand plaisir.

J'ai vu sur Babelio que cet auteur a écrit pas mal de livres assez diversifiés. "Depuis qu'elle est morte, elle va beaucoup mieux" sera certainement mon prochain.

Sur ce, mes p'tits poyons, je vous fais la baise et vous dis qu'à torat.
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Une semaine du dernier été du XXe siècle
Bienvenue à Reugny, bourgade lovée dans une boucle de la Semois côté belge non loin de Charleville rebaptisée Larcheville par l'auteur, présente dans la plupart de ses livres.
Reugny et son hôtel du Grand Cerf tenu de mère en fille par Léontine, Thérèse et Anne Sophie Londroit..., son centre de Motivation pour cadres dont la sélection draconienne du directeur Richard Lépine et son adjointe Elizabeth Grandjean entraine des éliminations immédiates qui font le bonheur de Sophie Monsoir chauffeur de taxi qui se charge de les raccompagner à la gare......
Mais "À Reugny comme partout ailleurs, le crime était la face cachée de l'innocence". Celui qui connaissait en détail tous les dessous sales était Jeff Rousselet le douanier qui avait consigné sur des cartons à bière toute l'intimité sordide de ce village à l'air faussement endormi.

Deux enquêteurs se croisent Nicolas Tèque et Vertigo Kulbertus :
Nicolas Tèque journaliste recherche, en vue d'un film documentaire, des éléments du passé qui pourrait prouver qu'une actrice morte au Grand Cerf il y a quarante ans a peut-être été assassinée.
Vertigo Kulbertus inspecteur venu de Liège proche de la retraite, obèse qui fait tout pour le demeurer, enquête lui sur les morts récents.

A la fin passé et présent se rejoignent et s'il apparaît de vrais coupables, il y a aussi de faux innocents.

Un excellent Bartelt à l'égal du "Grand Bercail" paru il y a maintenant 15 ans, où se croisent humour noir, poésie et tendresse, des personnages grotesques et touchants, inoubliables.
Un roman parsemé de moments poétiques et mélancoliques, plein d'humanité. Autant de traits lumineux qui viennent nuancer la noirceur de l'âme humaine :
"Le taxi progressait entre deux rangées de digitales et d'épilobes, dont les mauves accordés éclataient sur le fond noir des sapinières."
" Kulbertus se laissa distraire par le chant d'un merle...
Le chant du merle avait varié sept fois et Kulbertus s'émerveillait qu'un oiseau aussi rudimentaire pût, en si peu de temps et sans presque reprendre son souffle donner plusieurs versions de la vérité."

Bartelt déstabilise le lecteur en faisant ressortir les petites lâchetés, les craintes qui peuvent mener au crime même sans l'avoir voulu, beaucoup de travers qui sont aussi les nôtres. Son regard décalé les fait accepter en déclenchant le rire. Et avec une écriture, un style qui n'appartiennent qu'à lui comme ses remarques sous forme d'aphorismes cocasses : "Tous les assassins ont des alibis. Un assassin sans alibi, c'est un pompier sans échelle."

Sans oublier la conclusion de l'histoire par la voix de Vertigo Kulbertus : " Il n'y a que dans les romans qu'on connaît le fin mot de l'histoire, Nicolas. Dans la vie, on n'arrive jamais à tout savoir. Ce n'est d'ailleurs pas très utile. Mais, à propos de toutes ces histoires, s'il fallait savoir une chose, Nicolas, une seule, ce serait que nous ne sommes pas dans un roman."
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critiques presse (2)
LeMonde
14 septembre 2018
Les cervelles s’éparpillent et Franz Bartelt badine. Sans perdre le fil du suspense, il convie le lecteur à un ragoût savoureux et malodorant.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Telerama
21 juin 2017
C'est un chef-d'oeuvre d'humour noir. Un bijou aux éclats de ténèbres, délicieusement caustique, cruel autant que réjouissant.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (122) Voir plus Ajouter une citation
[...] la Mère Dodue ...
[...]" dans le métier que je fais , les sentiments, c'est l'article introuvable . On a beau mettre du coeur à l'ouvrage , l'amour reste court sur pattes .
L'homme du soir, il cherche la délivrance ,pas plus.
[...] Il est partant pour l'illusion, mais en bon comptable de son argent de poche, il n'aime pas quand le compteur tourne trop longtemps.
Ils ne sont pas tous pingres , je veux.
Y en a qui offrent la roteuse.
Même deux , quand ils sont pincés par la dépendance éthylique.
Mais les autres , c'est à la bière qu'ils appellent le paradis.
Je vois ça vulgaire .
[...] Ah ! les temps ont changé. L'homme s'est laissé corroder par la crise .
Le voilà qui se projette dans l'avenir ,qu'il économise pour les lendemains, qu'il a la prétention de voir loin , qu'il se vante de spéculer à la Bourse.
Moi je leur dis à ces blaireaux ,est-ce que vous croyez que le bonheur vous attend quelque part dans l'avenir ?
L'avenir , ça n'existe pas.
[...]C'est les miroirs qui ont raison, ils ne reflètent que le présent. Et encore, quand il y a de la lumière ."
Elle se voulait grandiose.
La limonade et la philosophie ont toujours eu des affinités.
P 192

* comment ne pas penser au regretté Audiard ?
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Tenez moi, Vertigo Kulbertus, obèse devant Dieu, devant le roi et devant la balance, depuis que je suis échoué dans cette campagne je n'ai même plus le coeur de décompter les jours qui me séparent d'une retraite dont mes collègues m'assureront, un verre de mousseux à la main, qu'elle est bien méritée, mais dont je pense qu'elle n'est peut-être que la punition d'une longue vie de labeur et de contraintes. Comment une retraite peut-elle être "bien méritée ? Cela voudrait dire aussi que la mort est "bien méritée"....Un jour arrive où on y a droit. Voilà."
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L'archiviste en chef des Archives départementales de Larcheville :
Tout était facile pour cette poupée Carabosse. Elle circulait entre les bureaux avec une vélocité gracieuse, déposait une punaise dans un cendrier, compulsait un catalogue, rajustait l'alignement d'une pile de magazines, émettait des sourires menus comme les messages des abeilles, mais si sincères et si profonds qu'on les percevait comme des ondes. Elle prononçait des paroles d'une parfaite accortise. On la sentait amicale. Elle rayonnait. Peut-être pas comme un matin de printemps, mais au moins comme un sapin de Noël. Elle avait les mêmes clignotements joyeux, quelque chose de pailleté comme la fête, une allure de guirlande posée sur un bûche.
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Vous faîtes souvent le ménage, Meyer...
- Vous savez ce que c'est, un homme seul...
- Je ne vous disait pas ça comme un reproche. Je constate seulement que c'est le bordel chez vous. J'ai jamais vu ça. Et ça, c'est quoi ?
il montrait une serpillière étalée sur la table.
- C'est une serpillière, dit le bûcheron. Ça me sert de nappe. C'est solide et ça absorbe bien. Et ça coûte rien à l'achat.
- Je retiens l'idée, Meyer.
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Quand le client boit raisonnablement, il rapporte raisonnablement. S'il boit beaucoup, il rapporte beaucoup. Et quand il est saoul, c'est là qu'il rapporte le mieux. Parce qu'il ne fait plus attention à ce qu'il dépense. L'homme saoul, vous le savez peut-être, n'a plus de dettes, plus de factures en retard, plus de femme infidèle, plus de patron tyrannique, plus d'obligations sociales, plus d'ennuis avec l'administration, plus d'impôts à supporter. Il est saoul. Je ne dis pas qu'il est heureux, mais en tout cas il n'est plus malheureux à cause de ce qui le rend malheureux d'habitude. Quand on a gagné ce que j'ai gagné grâce aux gens qui boivent, monsieur, on a du respect pour l'alcoolisme.
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