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EAN : 9782221203613
288 pages
Robert Laffont (03/01/2019)
3.74/5   25 notes
Résumé :
Après le sacrifice de sa fille, une mère fomente la mise à mort de l’assassin. Enragée, elle crie sa joie de venger son enfant.
Puis son fils est enlevé et passe des années en exil où, dans un douloureux monologue intérieur, il revit le meurtre de sa sœur.
Au foyer, il ne reste qu’une fille, obsédée jusqu’à la folie par la place démesurée qu’occupent les disparus dans le cœur de leur mère.

Clytemnestre, Oreste, Électre. Ils mêlent leur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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+++Lu en VO - House of Names +++

Comme j'aime Colm Toibin ! Il se renouvelle dans chacun de ses romans avec la même force, le même talent.

Ici il nous offre une réécriture romanesque de l'Orestie d'Eschyle, ou du moins des deux premières pièces. En préambule nous sommes dans le palais d'Agamemnon où Clytemnestre prépare le mariage de sa fille Iphigénie avec Achille. Agamemnon a demandé à son épouse de le rejoindre sur les rives d'Aulis, vers les côtes de Troie, afin d'unir Iphigénie et Achille. Une fois arrivée, Clytemnestre s'aperçoit du piège que lui a tendu son mari afin de pouvoir sacrifier Iphigénie aux dieux et ainsi d'obtenir des vents plus favorables pour pousser sa flotte jusqu'aux rives de Troie.
Rentrée au palais Clytemnestre rumine sa vengeance et se jure de tuer son mari dès le retour de celui-ci de Troie. Afin d'assouvir sa vengeance, elle prend pour amant Egisthe qui l'aidera dans son dessein. Mais Oreste, fils évincé, d'Agamemnon sera celui qui vengera son père en revenant d'exil. L'histoire est connue et a été maintes fois reprise, sous des formes diverses depuis l'antiquité.

Colm Toibin parvient à la réinventer, en développant des aspects divers de cette histoire, les préparatifs du pseudo-mariage d'Iphigénie, la vengeance lentement mûrie de Clytemnestre (9 ans quand même !) avec un amant qui prend petit à petit le pouvoir et éloigne Oreste. Il raconte l'exil d'Oreste tenu emprisonné au loin avec d'autres enfants nobles de la cité, sa fuite et son long chemin de retour vers le palais en compagnie de Léandre. Toibin a choisi un style sobre,et écrit avec un détachement calme qui convient à merveille à ces temps antiques si éloignés de nous sans pour autant nous tenir trop à distance des tourments et de l'agitation intérieure des personnages.

Comme d'habitude, c'est magnifique dans un registre et un style complètement différents de ce que j'ai pu lire de lui jusqu'à présent.
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Il y a trois mille ans de ça (ou bien était-ce hier ?). Agamemnon se prépare à faire voile vers Troie avec son armée, pour venger l'honneur de son frère Ménélas et récupérer Hélène. Pour faire souffler le vent, les Dieux réclament le sang d'Iphigénie, la fille ainée d'Agamemnon. « Je te demande de m'épargner. Je demande à mon père ce qu'une fille ne devrait jamais avoir à demander. Père, ne me tue pas ! ». Mais le roi de Mycènes s'incline devant les oracles, et organise le sacrifice. Sa femme, Clytemnestre, ne le lui pardonnera pas.

Maison des Rumeurs, c'est la tragédie grecque des Atrides, remise en scène par Colm Toibin. Comme il a fait revivre la mère de Jésus dans le Testament de Marie (lire ma chronique par là), ici ce sont les voix de Clytemnestre, d'Oreste et Electre qu'il nous donne à entendre.

Dans une maison où des gens ont vécu, leurs noms mille fois prononcés, il reste, après le départ de tous, comme un écho de leurs pas, de leurs voix. Des rumeurs. Des souvenirs. Maison des rumeurs en français, House of Names en version originale. Colm Toibin fait ici reprendre corps à ces traces, leur insufflant vie et humanité. Les différents protagonistes ont à nouveau un coeur, une âme, des peurs, des motivations, des passions.

Tout part du sacrifice d'Iphigénie, mais surtout de Clytemnestre, pour qui la douleur d'avoir perdu sa fille, et dans de telles conditions, dessille les yeux : les dieux ne sont plus. Elle décidera seule de se venger, de noyer ses tourments dans le sang de son époux. Quand il reviendra victorieux de Troie, elle l'égorgera.

Colm Toibin interroge ce temps où les dieux ont commencé à détourner le regard des hommes – ou bien serait-ce l'inverse ? Comme dans le Testament de Marie, c'est une mère déchirée qui parle au début de ce livre. « J'ai oublié tant de choses. Cependant l'odeur de la mort s'attarde ». Une mère dont l'enfant vient d'être sacrifié sur l'autel de la religion et de la politique, une femme qui refuse de se soumettre au consensus général. Marie ne dit pas ce qu'on veut entendre d'elle. Clytemnestre invente le libre arbitre. « Parmi les dieux, plus aucun ne m'apporte son secours, plus aucun ne surveille mes actions ni ne connaît mes pensées. Je ne les invoque plus. Je vis seule avec la certitude que le temps des dieux est révolu. ». Etre humain, être conscient, c'est aussi chercher en soi ses propres réponses.

Colm Toibin interroge l'humanité profonde des êtres. A-t-on le choix de nos actes ? Par quoi sont dictés nos choix ? Les croyances, la tradition, le carcan de la structure sociale, ou serait-ce le rejet, la vengeance, le besoin de plaire, la peur de la solitude, de la mise au ban, le désir ? Quid de la liberté ?

On peut lire aussi Maison des Rumeurs comme un récit d'aventures pittoresque écrit avec précision et fluidité, plein de rebondissements, de drames, de trahison, de manipulations, d'amour, de loyauté et de haines, tissé de personnalités et de sensibilités finement ouvragées, des incarnations bouleversantes dans une composition d'envergure. J'ai énormément aimé cette oeuvre, sous toutes ses coutures ! Décidément, Colm Toibin est aussi bon dans tous les registres. Je l'adore.

« Je vais mourir, il ne peut en être autrement. Je n'ai pas le droit d'être amoureuse de la vie. Aucun d'entre nous n'a le droit d'être amoureux de la vie. Qu'est-ce qu'une vie ? Il y en a tant. Tant d'autres, semblables à nous, viendront et vivront. »
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le nouveau roman de Colm Tóibín a de quoi surprendre. Les contrées irlandaises paraissent bien loin dans cette réécriture férocement moderne du mythe grec de la malédiction des Atrides.
Une maison pleine de murmures et de rumeurs : mort, trahison et meurtre. Agamemnon est le roi de Mycènes, époux de Clytemnestre, et père d'Iphigénie, d'Electre, et d'Oreste. Après l'enlèvement d'Hélène, la femme de son frère Ménélas, Agamemnon décida de le venger. À la tête de l'expédition contre Troie, les bateaux de son armée furent bloqués dans leur avancée à cause du vent. Un devin déclara que seul le sacrifice d'Iphigénie pourrait apaiser les Dieux et apporter des vents favorables, cruciaux pour la victoire à Troie. Et c'est ainsi qu'Agamemnon décida d'assassiner sa fille.

« Parmi les dieux, plus aucun ne m'apporte son secours, plus aucun ne surveille mes actions ni ne connaît mes pensées. Je ne les invoque plus. Je vis seule avec la certitude que le temps des dieux est révolu. »

C'est le point de départ de ce roman dans lequel la mort est omniprésente : cette décision terrible d'assassiner sa propre fille au nom des Dieux et de la victoire guerrière. le meurtre d'Iphigénie entraîne une série d'événements en cascade, signant l'implosion irrémédiable de la famille. Clytemnestre, Oreste, Électre, vont tour à tour prêter leur voix pour raconter leur histoire. Clytemnestre n'écoute que sa douleur et son désir de vengeance. Errant dans le palais en attendant la fin de la guerre, elle préparera avec son amant le complot qui lui permettra d'assouvir sa rage et poignardera Agamemnon à mort le soir même de son retour glorieux. Mais les alliances qu'elle aura liées pour atteindre son objectif se retourneront contre elle. Oreste, enlevé et demeuré en exil pendant des années, s'interroge sur les actes de ses parents, confus sur ses loyautés et sur le monde qui l'entoure. Et Électre enfin, l'invisible, toujours dans l'ombre de sa soeur, celle qui ne compte pas et à laquelle on ne prête pas attention. Hantée par les disparus et par l'acte de sa mère, elle attend son heure, s'esquive, se glisse, observe.

« Tout ce que j'avais, c'étaient mes fantômes et mes souvenirs. Ma volonté farouche ne signifiait rien et n'engendrerait jamais rien. »

Les passages sur Clytemnestre sont incontestablement les plus réussis, suscitant une empathie inattendue pour cette mère à l'agonie après le meurtre de sa fille. Électre se trouve également doté d'une épaisseur psychologique qui n'apparaissait pas dans les mythes : une intelligence, une délicatesse et une sensibilité poignante.
Oreste un peu fade. Il a toujours l'air perdu, indécis, attendant que quelqu'un lui dise ce qu'il est censé faire ou penser.
Deux femmes fortes qui se battent et obtiennent justice en dépit de leur condition d'infériorité et de soumission présumée.

« Un temps viendra où les ombres m'enseveliront, je le sais. En attendant, je suis éveillée, ou presque. »

Une famille sanguinaire, dont le raisonnement est froid, calculé, réfléchi.
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Des mythes anciens devenus au fil des siècles tragédies classiques au théâtre, Colm Tóibín en restitue l'essence dans ce qui s'apparente presque à un thriller psychologique. Les grandes figures mythologiques que sont Agamemnon, Clytemnestre, Iphigénie, Electre et Oreste, pour ne citer qu'elles, évoluent finalement dans un palais où se multiplient complots et autres stratagèmes politiques sous-tendus par un ardent désir de vengeance. Et bien que d'autres lieux se fassent scène de certains évènements, c'est ce palais qui vient tout à la fois incarner et générer une atmosphère lourde, étouffante, qui ne nous quitte plus jusqu'aux dernières lignes. D'autres murs s'érigent alors pour renforcer cette oppression qui pèse sur les protagonistes avec tous ces non-dits, ces mensonges, ces dénis, comme si cela ne suffisait pas que la rumeur et les oreilles aiguisées viennent déjà alimenter un climat malsain. le palais est donc une prison dorée où chacun s'isole et s'enferme physiquement et symboliquement derrière des mots et des masques pour se protéger d'un autre diffus, capable du pire. Une menace constante qui, paradoxalement, du fait de l'architecture propice à la surveillance continue, incite à un rapprochement des corps, toujours dans l'ombre et le silence, pour mieux murmurer et comploter. Tout cela dans un état de tension permanent qui frôle parfois le sexuel.

Avant d'entamer cette lecture, je me suis lancé dans celle du "Testament de Marie", ouvrage qui patientait depuis un moment dans ma PAL, et qui me semblait nécessaire pour mieux appréhender l'auteur. En définitive, il en ressort sa capacité à capter un discours interne, à plonger dans l'intimité de personnages mythiques pour mieux les réinsérer dans une humanité qui nous est plus proche et qui peut faire défaut au format mythologique. Même le théâtre classique, pour le peu que j'ai pu en lire, me semble perpétuer cette aura particulière qui place ce genre de personnages dans une distanciation, un temps mythique inatteignable. Et j'ai beaucoup aimé cette manière qu'a Colm Tóibín de revenir à un matériau plus brut, l'émotion, la psychologie, et ce sans trahir le récit originel.

Au-delà de ses portraits ciselés et de sa réécriture d'un mythe célèbre, "Maison des rumeurs" c'est aussi une mise en scène de la vengeance et de l'inévitable cycle de violence qu'elle induit chez celles et ceux qui la provoquent et/ou la subissent. Chacun y va de sa satisfaction personnelle au détriment d'une justice qui jamais ne peut se réaliser car jamais invoquée. Les uns après les autres, les Atrides tombent que ce soit par l'homicide, l'infanticide ou le matricide dévoilant ainsi la réalité de ce qu'est la vengeance : ni plus ni moins qu'une impasse qui en appelle à toujours plus de violence et de sang.

Je remercie les éditions Robert Laffont et Babelio pour ce roman qui m'aura enfin mis le pied à l'étrier en ce qui concerne cet auteur irlandais qui me tentait depuis un petit moment déjà.

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Des héros démythifiés.
Les Atrides sont connus dans la mythologie grecque antique pour être une famille maudite marquée par un destin tragique. Colm Toibin réalise dans son livre Maison des rumeurs une réécriture de ce mythe en s'appuyant sur quelques faits connus : sacrifice d'Iphigènie, assassinat d'Agamemnon au retour de sa victoire de Troie par sa femme Clytemnestre, meurtre de Cassandre, assassinat de Clytemnestre par son fils Oreste. Ces jalons mythologiques permettent à l'auteur de déployer une histoire romanesque en explorant les caractères des principaux personnages, en se mettant à leur place, en laissant son imagination remplir les vides. Cette démarche littéraire lui permet de forger un récit personnel qui découle de ces prémices et qui lui laisse une liberté suffisante pour une création à la fois rigoureuse et imaginative.
On peut y discerner d'abord une réflexion sur le pouvoir. Égisthe et Clytemnestre sont prêts à tout pour y accéder, puis pour le conserver. En général, le pouvoir renforce le caractère dominant du personnage. Mais on s'aperçoit aussi que le personnage qui prend les commandes va modifier son comportement : c'est le cas de Léandre qui se révèle plus intransigeant et moins accommodant. C'est aussi pour l'auteur l'occasion de montrer la destruction de milliers d'êtres humains, de verser des litres de sang devant nos yeux, de se complaire dans des récits de tortures, en un mot à faire du trash. Ce goût, cette délectation pour ces bas instincts affaiblissent considérablement la portée du livre : trop de sang complaisamment répandu rend peu crédible un roman de fiction et peut même parfois provoquer l'effet inverse de celui recherché.
La religion et les dieux représentent le deuxième centre d'intérêt de ce livre. En effet, la plupart des Grecs (les anciens, les citoyens, Agamemnon, Electre, …) font le plus grand cas de ce qu'ils analysent comme étant des signes des dieux (victoires à la guerre, prise de pouvoir politique) beaucoup attachent même une grande valeur à ce qui nous apparaît comme de la superstition. Par exemple, les paroles publiques de malédictions proclamées haut et fort auxquelles ils accordent une efficacité d'autant plus redoutable qu'elle peut être différée. Cependant, pour les héros du roman, la remise en doute de ces dieux et de leur puissance leur permet à la fois leur actions impies et de mieux contrôler, pensent-ils, leurs sujets.
Pour donner vie à ces figures de l'antiquité, Colm Toibin n'hésite pas à avoir recours à de nombreux dialogues et de décrire des faits et gestes de façon simple ce qui redonne une certaine « jeunesse », une certaine vitalité à cette histoire. Il conserve cependant une certaine réalité historique des mentalités grecques antiques (telles que nous les supposons plausibles). Ces deux pôles de son écriture ne l'empêchent pas de développer un imaginaire tout personnel.
En résumé, un livre qui est un véritable roman à partir d'un fonds historique léger mais solide, un goût du trash discutable même pour les mentalités grecques antiques (infliger la mort sans l'accord des dieux était un acte impie), une réflexion intemporelle sur le pouvoir et les dieux, une écriture agréable et sans surprise ayant pour but d'humaniser et de rendre plus ordinaires ces héros et héroïnes de la Grèce antique et peut-être de les rapprocher de notre époque. On peut y voir une discrète incitation à (re)lire l'Orestie d'Eschyle, l'Electre de Sophocle ou d'Euripide; pourquoi pas ?
NB : Lu dans le cadre de Masse Critique, merci aux Editions Robert Laffont.


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critiques presse (2)
LaCroix
18 janvier 2019
En définitive, le lecteur ne regrettera pas de s’être replongé dans un classique, avec cet éclairage nouveau, précis, parfaitement maîtrisé.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Actualitte
06 janvier 2019
Loin des côtes irlandaises ou des rues de Brooklyn au siècle passé, Colm Tóibín puise dans la tragédie antique des voix qui illustrent notre monde. En ravivant la flamme des épisodes mythologiques, le romancier use avec finesse de ce que ces sagas n’ont pas fini de déverser leur lot de souffrances et d’universalité.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
«  L’odeur de la mort m’est devenue familière.
L’odeur écoeurante, douceâtre, qui entrait par bouffées dans les pièces de ce palais, au gré du vent.
Il m’est facile maintenant d’être sereine .
Je passe la matinée à observer le ciel et la lumière changeante . »
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La nuit m'appartient autant qu'elle appartient à Égisthe. Moi aussi je me déplace sans bruit. Je vis parmi les ombres. J'ai un rapport intime avec le silence, c'est pourquoi je sais quand il est possible de parler sans être entendu.
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Nous vivons une époque étrange. Les dieux s'éloignent et s'évanouissent. Certains d'entre nous les perçoivent encore, bien que, même pour nous, à certains moments, ils se dérobent. Leur pouvoir décroît. Bientôt, ce sera un monde différent, gouverné par la lumière du jour, qui méritera à peine qu"on l'habite. .
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Il m’est facile maintenant d’être sereine. Je passe la matinée à observer le ciel et la lumière changeante. Le chant des oiseaux monte peu à peu tandis que le monde s’emplit de ses propres plaisirs, puis, quand le jour décroît, le bruit décroît lui aussi et s’évanouit. J’observe les ombres qui s’étirent. J’ai oublié tant de choses, cependant l’odeur de la mort s’attarde. Elle m’est peut-être entrée dans le corps, accueillie là comme une vieille amie venue en visite. L’odeur de la mort, de la peur, de la panique. Elle est présente de la même manière que l’air ; elle revient comme revient la lumière du matin. Elle est ma compagne de chaque instant ; elle a mis de la vie dans mes yeux, mon regard longtemps voilé par l’attente, qui n’est plus voilé à présent mais vif au contraire, plein d’éclat.
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Certains mots me viennent, mais pas ceux que je veux. Je veux les noms. Si seulement je pouvais prononcer les noms, je saurais qui ils sont, ceux que j'aimais.
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