AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782205073157
152 pages
Dargaud (06/01/2017)
3.91/5   528 notes
Résumé :
Claire, trentenaire, infirmière en néonatalogie, voit défiler ses relations amoureuses et désespère de construire un couple ? le vrai, le bon, l'idéal. En choisissant de vivre avec Franck, elle croit enfin y être arrivée. Mais la réalité standardisée de ce qui l'attend n'est pas à la hauteur...
Que lire après Idéal standardVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (96) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 528 notes
5
30 avis
4
42 avis
3
14 avis
2
1 avis
1
0 avis
Infirmière en néonatologie, Claire enchaîne les relations amoureuses. Des relations de quelques jours à quelques mois, sans jamais réellement la satisfaire. À 32 ans, elle désespère de se caser pour de bon, de trouver l'homme qui la comblera et, pourquoi pas, avec qui elle fondera une famille. Depuis 3 mois qu'elle est avec Saturnin, elle sent que, cette fois, ça peut durer. Malheureusement, alors qu'elle avait prévu de fêter ça avec champagne et foie gras, elle se fait larguer. À une soirée, accompagnée de son amie Jo, elle fait la rencontre de Franck. D'abord distante et réticente, elle se laisse peu à peu charmer par cet homme qui cherche à la revoir. Les rendez-vous s'enchainent, ils se rapprochent de plus en plus et très vite, Claire s'installe chez lui...


Aude Picault décrit intelligemment et avec un brin d'humour la femme trentenaire d'aujourd'hui. L'on suit ainsi Claire, infirmière, qui après de nombreuses relations amoureuses, plus ou moins épanouissantes, cherche à trouver l'amour avec un grand A. L'auteure aborde subtilement les notions de mariage, d'amitié, d'amour, de sexualité, de la place de la femme dans le couple, de la pression sociale, du besoin et des envies de femmes, des stéréotypes. le personnage De Claire, jeune femme pétillante, attachante et lucide, représente parfaitement LA femme d'aujourd'hui. Un album moderne, frais, juste et plus profond qu'il n'y paraît. le graphisme apporte une certaine légèreté à des propos qui, pour certains, le sont moins : des planches aérées, un trait tout en rondeur et quelques touches de couleur par-ci par-là, du rose, du jaune et du bleu.
Commenter  J’apprécie          674
Claire, infirmière spécialisée en néonatalité, la trentaine, cherche l'amour. Elle multiplie les rencontres, jusqu'à Franck, ingénieur financier, qui est peut-être le bon. ● Je ne pensais pas que j'allais autant apprécier cet album qui dénonce les stéréotypes du couple hétérosexuel perdurant encore aujourd'hui. ● Dans une société où la femme est encore vue comme l'être vénéneux qui suscite le désir masculin, comme le montrent les nombreuses affiches publicitaires et unes de magazines qui parsèment les rues de ce récit, c'est aussi encore à elle qu'échoit la quasi-totalité des charges matérielles du ménage, même sans enfant. ● Claire voit le temps passer, est prête à beaucoup (trop) de concessions pour être en couple et avoir un enfant avant qu'il ne soit trop tard. ● Dans ces conditions, Franck n'a qu'à faire le minimum pour rester avec elle, et encore ne le fait-il même pas. ● le cynisme du discours des hommes lorsqu'ils se parlent entre eux est dénoncé, et l'autrice n'hésite pas à entrer dans des considérations intimes (la jouissance féminine) pour dénoncer avec humour mais aussi férocité l'égoïsme masculin. ● Les dessins sont simples mais très évocateurs, avec parfois des planches sans bulles. S'ils sont majoritairement en noir et blanc, la couleur est utilisée intelligemment, le rose pour les rêves, le jaune pour la vie privée, le bleu pour la vie professionnelle. ● Une réussite !
Commenter  J’apprécie          533
Ce tome contient un récit complet indépendant de tout autre, publié en 2017. Cette bande dessinée a été écrite et dessinée par Aude Picault, également auteure de plusieurs autres ouvrages comme La comtesse, Parenthèse Patagone ou encore Moi Je, Intégrale : Moi je In Extenso. Il s'agit d'une bande dessinée de 147 pages, essentiellement du noir & blanc, avec quelques surfaces habillées de bleu ou de 2 teintes de jaune, et quelques touches de rose.

Comme tous les matins, Claire se prépare pour aller au travail, elle est infirmière dans un service de néonatalogie. Elle applique de la crème sur son visage, se sèche les cheveux, met du déodorant, recourbe ses cils, et s'habille. Arrivée au boulot, elle papote avec sa collègue au sujet de son rendez-vous du soir. Après une soirée sympathique et une partie de jambe en l'air, elle se met à rêvasser sur la possibilité de se mettre en couple. L'au revoir matinal assez frais lui fait comprendre que ce n'est pas encore le bon. Elle a des aventures avec d'autres hommes, mais aucune qui ne dépasse les 3 mois. Elle se retrouve souvent seule dans son petit appartement parisien.

Quelques temps plus tard, une autre collègue lui raconte qu'elle a acheté un appartement avec son copain. Lors d'une visite chez la gynécologue, cette dernière lui montre où Claire en est sur la courbe de fécondité en fonction de l'âge. En train de marcher sur le trottoir, elle s'imagine retrouver son mari en train de pousser la poussette, après avoir acheté un cadeau pour sa mère. Elle est bientôt klaxonnée par sa propre mère et monte dans sa voiture. Sa mère lui demande où elle en est de sa vie amoureuse, et Claire explique à nouveau qu'elle n'a pas trouvé chaussure à son pied. Plus tard, malgré un coup de déprime, elle accepte de rejoindre des copines à une soirée dans un bar, et l'une d'elles lui présente Franck dont elle décline les avances. Franck la recontacte à plusieurs reprises les jours suivants, et elle finit par se laisser tenter pour entamer une nouvelle relation, une alternative à une soupe de cresson de plus.

Le lecteur a l'oeil attiré par le jaune de la couverture franc, sans être trop vif, ainsi que le visage agréable de la jeune femme, souriante, sans être une caricature de mannequin, sans hypersexualisation. En feuilletant cette histoire, il constate que l'histoire repose essentiellement sur des discussions entre les personnages, mais que l'auteure a pris soin de préserver la dimension visuelle propre au média qu'est la bande dessinée, avec quelques dessins en pleine page attestant des mois qui passent, avec des pages composées de cases dépourvues de texte, laissant les images raconter l'histoire. Il observe aussi des changements de lieu assez régulier. À l'évidence, il s'agit d'une tranche de vie, mais avec un côté visuel, sans être spectaculaire pour autant. L'utilisation d'une couleur particulière (majoritairement le jaune) permet d'introduire un peu de variété visuelle, mais l'auteure ne s'en sert pas comme d'une béquille narrative pour masquer des scènes trop statiques, pour introduire artificiellement plus de changement. Elle s'en sert plus pour faire ressortir un élément, pour donner une indication sur la luminosité d'une partie de la case, ou pour augmenter le contraste entre 2 plans du dessin. Cela donne aussi une identité graphique au récit, sans pour autant l'écraser.

Aude Picault a choisi un registre graphique descriptif, avec des dessins comportant un bon niveau d'informations visuelles, mais des formes simplifiées. Ainsi les visages des personnages disposent de quelques traits pour figurer les cheveux, les yeux sont souvent représentés par un simple point et les sourcils d'un unique trait. Les silhouettes sont détourées rapidement, sans essayer de rendre compte des plis ou des textures de la peau ou des tissus des vêtements. Il en découle une apparence de légèreté des dessins, et une rapidité de lecture. Pour autant les dessins apportent de nombreuses informations, à commencer par les lieux : appartement, service de néonatalogie, bureau de travail, rue parisienne. L'artiste prend soin de différencier chaque intérieur d'appartement, par l'agencement des pièces, le mobilier. le lecteur se rend compte que la représentation simplifiée des visages permet d'en augmenter l'expressivité, rendant bien compte de l'état d'esprit de chaque protagoniste, de son ressenti du moment. Les postures des personnages s'avèrent parlantes également, transcrivant le langage corporel.

Le choix de dessins simplifiant les formes permet à l'auteure de représenter tous les aspects de la vie De Claire, sans jamais tomber dans le graveleux, sans donner au lecteur l'impression d'être un voyeur. Ainsi lors des relations sexuelles, elle n'hésite pas à représenter son personnage dévêtu, et même les différentes positions de l'acte (page 10 & 11) avec des partenaires différents. À nouveau le lecteur s'attache plus au ressenti De Claire qu'à ses performances ou son degré de souplesse. Ces 2 pages sont dépourvues de texte, ainsi qu'une vingtaine d'autres. Ces passages permettent de mieux apprécier la capacité de l'auteure à raconter une histoire uniquement en image. Par exemple, la page 122 est dépourvue de phylactère, et le lecteur observe Claire alors qu'elle prend connaissance des résultats du test de grossesse qu'elle vient de réaliser aux toilettes. L'expressivité des dessins fait des merveilles, et la séquence est d'autant plus prenante que l'absence de mots invite le lecteur à être plus participatif dans sa lecture, à identifier les émotions et les ressentis et à se projeter dans la situation De Claire. La lecture est rendue encore plus fluide par l'absence de bordure de case, et par l'emploi très discret et très limité de petits signes symboliques tels que de minuscules éclairs dans les yeux.

La simplification des dessins et de la représentation des personnages a également pour effet de faciliter la projection du lecteur sur les protagonistes, essentiellement sur Claire, le récit en faisant le personnage principal qui apparaît dans toutes les scènes sauf 2 ou 3. Elle a aussi pour effet de dédramatiser la narration, dans la mesure où même lorsque Claire pleure, elle n'en porte les marques visuelles que le temps des cases montrant ses larmes. Pour autant, l'apparente simplicité de la narration visuelle n'est pas synonyme de simplisme. Certes, à la découverte du résumé, le lecteur se dit qu'il s'agit finalement d'une histoire très banale, celle d'une femme ayant dépassé les 30 ans et cherchant à se caser pour fonder une famille. Effectivement, il s'agit bien du but avoué De Claire, la sympathie du lecteur lui est entièrement acquise du fait de son visage souriant et de sa gentillesse. Effectivement, le récit passe par les situations attendues : la mère De Claire qui lui demande pourquoi elle n'arrive pas à rester en couple, les hommes qui rompent au bout de quelques semaines (et surtout avant 3 mois) pour éviter de s'engager, les copines qui se mettent en couple et qui ont des enfants, jusqu'à la remarque de la gynécologue adressée à Claire, sur le fait qu'elle est sur la pente descendante de la courbe de fécondité (page 20), Claire qui décide de ne plus sortir pour éviter de se faire rembarrer et même des remarques misogynes masculines.

Le lecteur s'attend même à ce que l'auteure mette en parallèle ou en opposition les relations affectives vouées à l'échec De Claire, et son implication totale à s'occuper de prématurés. Mais, en fait, Aude Picoult raconte son histoire d'une manière plus personnelle, par petites touches délicates. le lecteur peut très bien s'en tenir à accompagner Claire le temps de ces 120 pages, pour observer et compatir devant ses petits soucis (et un ou deux plus gros), tout en se disant qu'elle mérite amplement de trouver une relation épanouissante. Il peut aussi être sensible aux petites remarques, aux petites blessures du quotidien qui font d'autant plus mal qu'elles n'ont rien d'intentionnelles de la part de ceux qui en sont à l'origine. Effectivement les copines et les collègues De Claire lui parlent de leur vie, de la progression de leur couple, de leur grossesse, parce qu'il s'agit de leur quotidien. C'est l'accumulation de ces conversations à bâton rompu qui finit par peser sur Claire, par faire ressortir que sa vie ne se déroule pas selon le schéma normal de celles des femmes de sa tranche d'âge.

Effectivement, Franck accueille Claire bien gentiment dans son appartement, et il semble un peu oublieux de quelques détails, mais sans penser à mal. Finalement il accepte à contre coeur qu'elle ne souhaite pas pratiquer la sodomie, mais sans que cela ne se transforme en rancoeur. Effectivement il lui promet un voyage en Toscane qui se transforme en séjour dans la maison de vacances de ses parents, en leur présence, mais sans volonté de se montrer pingre, encore moins méchant. À nouveau c'est l'accumulation de petits détails qui finit par montrer que le degré d'implication de son compagnon dans leur vie de couple n'est pas à la hauteur de celui De Claire. Il n'est pas foncièrement méchant, il est juste satisfait de la présence De Claire dans sa vie, sans rechercher plus. Dans le même temps, il procure à Claire une grande partie de ce qu'elle attendait : une vie de couple dans le même appartement, des fêtes de Noël en famille, des vacances ensemble, etc. C'est tout l'art de l'auteure que de faire ressentir l'intense déception De Claire quand elle comprend que ce n'est pas Franck qui a choisi et acheté son cadeau de Noël, mais la mère de Franck.

Avant même que ne se pose la question de la grossesse, Aude Picault pose la celle qui est centrale dans un couple : il faut faire des concessions, mais jusqu'où ? Lors de la lecture, il est également possible de regarder chaque scène sous l'angle de vue sous-entendu par le titre. L'idéal standard renvoie au fait que la société fait peser sur chaque individu des attentes implicites, à l'aune de valeurs tacites. Chaque petite remarque de l'entourage De Claire s'apparente au constat d'un décalage minime par rapport à cet idéal implicite. Sans que son entourage ne le fasse de manière consciente, il renvoie à Claire des signaux de sa différence. L'accumulation de ces petits détails agit sur la représentation qu'elle peut se faire d'elle-même, la poussant à les interpréter comme autant de preuves d'un échec global. Elle se sent en situation d'échec, incapable d'accéder à cet idéal standard que promeut sournoisement la société. L'intelligence narrative du récit est d'acculer le personnage à ce constat par petites touches, générant un malaise sourd, sans jamais donner l'impression d'attentes sociales contraignantes. Finalement cette incapacité à se conformer à l'idéal standard ne peut qu'être intrinsèque à Claire, une sorte de malfaçon impossible à compenser, la rendant impropre à combler les attentes des personnes composant son entourage, alors que ses copines progressent sur la bonne voie. Ce ressenti pèse sur Claire au point qu'elle perde confiance en elle, y compris dans le domaine professionnel, pourtant détaché de la sphère privée, dans une scène déstabilisante (page 131-132) malgré sa douceur.

Effectivement, Claire n'est pas tombée sur le meilleur des hommes. Franck porte en lui un relent inconscient de misogynie passive, se conduisant de comme si la place des femmes est aux tâches ménagères, ainsi qu'une forme bénigne d'immaturité qui se traduit par un manque d'attention au besoin de sa compagne, une forme d'inertie qui se traduit par un manque de participation à construire un couple. Il rit de bon coeur aux propos phallocrates de son copain au boulot. de son côté, Claire n'est pas toujours tendre vis-à-vis des femmes qui se maquillent comme des camions pour se conformer aux canons de la mode. Elle prend bien conscience de l'aliénation que constitue le fait d'élever de jeunes enfants, nécessitant une implication de tous les instants. Elle juge de manière sévère le couple formé par les parents de Franck, qui vivent une relation pragmatique, dépourvue d'affection romantique. Elle est en butte au comportement de sa mère qui déplore que sa fille n'arrive pas à se caser, mais qui lui déclare aussi que si c'était à refaire, elle n'épouserait en aucun cas son mari. Cette remarque honnête a pour conséquence de tirer un trait sur l'existence de sa fille, sans une arrière-pensée.

Le lecteur se plonge avec plaisir dans cette histoire très facile à lire, procurant le plaisir d'une relation agréable avec une jeune femme sans problème. Il apprécie les dessins épurés et pourtant consistants. Il regarde Claire se heurter en douceur aux attentes implicites de la société, sous la forme de remarques anodines et innocentes, et sous la forme de l'évolution de la vie de ses copines. Il la regarde se heurter aux exigences implicites de la société, la contraignant à adopter des comportements pour se conformer à ces attentes. L'empathie fonctionne à plein pour cette sympathique personne dont la vie refuse de suivre le chemin tout tracé.
Commenter  J’apprécie          142
Après une période où elle enchaîne les relations d'un soir, Claire, jeune femme d'une trentaine d'années, infirmière en néonatalogie, rencontre Franck. Bientôt ils s'installent ensemble.

Si Aude Picault s'attache à disséquer la vie de couple, il n'est pas question ici d'hommes qui viendraient de Mars et de femmes qui viendraient de Vénus. Il s'agit ici d'individus avec des personnalités, des envies, des aspirations différentes. Il ne s'agit pas pour l'auteure de fustiger gratuitement les mec qui ne comprennent rien à "nous-les-filles". Passez votre chemin si vous vous marrez devant le cliché des mecs qui se font une soirée foot-bière devant le canapé pendant que les filles se font une soirée mojito-vernis à ongles. Chez Aude Picault, la vie ne ressemble pas à un magazine féminin ni à cette vague écoeurante de B.D girly qui prétend parler du quotidien de "nous-les-femmes" mais qui se contente trop souvent d'aligner des clichés futiles. Dans "idéal standard" il sera question de partage des tâches ménagères, de stéréotypes, de problèmes de communication.... le tout traité avec humour et beaucoup de finesse.

Il y a bien quelques facilités, le personnage de Franck est un peu simpliste, manque de nuances, en bref c'est un gros con. Sa famille est un peu caricaturale aussi. Avec eux, c'est le festival des stéréotypes de genre. Ça peut sembler facile mais après tout, ce genre d'idée est malheureusement très largement répandu.

Si "idéal standard" permet à Aude Picault d'évoquer ses idées, ses réflexions, l'auteure n'oublie pas de raconter une histoire. Et elle le fait plutôt bien. On suit avec grand plaisir cette histoire pourtant si ordinaire. Les personnages sont globalement réussis, tout particulièrement Claire et ses copines qui sont très attachantes sans être trop lisses.

Cette histoire bien menée et au propos pertinent est servi par un dessin épuré, lumineux et très agréable.

Une très bonne lecture qui me donne envie de lire d'autres ouvrages d'Aude Picault.

Challenge B.D 2017
Commenter  J’apprécie          320
AH l'idéal masculin ! il ne se trouve pas dans les contes de fée et sûrement pas chez Ikea..!!!!!
Claire, infirmière en néonatologie , trentenaire, optimiste !
voudrait serrer un homme dans ses bras
Partager la vie de couple, les courses et la lessive..
Quand elle voit que la gente masculine esquive..
Quand elle entend les bla bla des amis, des gosses
et couples "unis"..... Pour la vie!!!!
Quand elle ressent la pression de cette société,
Formatée, elle l'est.. prise au piège du consensuel
Emmurée dans des petits mètres carrées
Pour respirer à deux les mêmes fumées…ça fait rêver Claire ,
Claire , miroir aux alouettes qui court qui court
Après le grand Amour…
hélas cela se saurait si l'Idéal était !...

bande dessinée sympa aux dessins épurés
Commenter  J’apprécie          372


critiques presse (5)
Actualitte
23 août 2017
Claire est une (jeune) femme de trente-deux ans. Claire est infirmière. Claire est célibataire. Claire sociabilise, flirte, date, et au gré des rencontres, des envies, elle couche et se réveille dans les bras d’un homme « qui ne l’aimera pas plus loin que l’aurore », comme disait la chanson.
Lire la critique sur le site : Actualitte
ActuaBD
02 mars 2017
Très bel album d’Aude Picault sur la désillusion des femmes contemporaines et leur rapport contradictoire au couple et à la maternité.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bibliobs
30 janvier 2017
De surcroît, «Idéal Standard» a beau faire montre d’ambition et viser ce qu’on pourrait appeler un «propos générationnel», jamais il ne s’égare dans la démonstration sociologique, ni dans l’autofiction barbante.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
BDGest
23 janvier 2017
Alors, compilation de lieux communs gentiment agencés ou vrai questionnement sur ce qui fait la saveur d’une vie ? À chacun de voir.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
09 janvier 2017
Une romance douce-amère, finement réaliste.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
- Je n'ai aucun style, je me sens moche.
- Qu'est-ce que tu racontes ?
- Tiens. Elle, regarde : ça se voit qu'elle a un style.
- Pitié, je te préfère naturelle.
- Au naturel j'ai l'air négligée. Elle sait se mettre en valeur quand même...
- Je n'appelle pas ça "se mettre en valeur". Épilée, rasée, gommée, crémée, décolorée, shampouinée, après-shampouinée, peignée, maquillée, régimée, lookée, customisée... A ce niveau ce n'est plus du narcissisme mais du dégoût de soi. Je te parie qu'elle se parfume aussi la chatte.
Commenter  J’apprécie          251
- Ah là là, Claire ! Tu es trop exigeante.
- Moi, trop exigeante? Alors explique-moi pourquoi je me fais jeter par la terre entière ?
- C'est parce qu'on dirait que tu n'as besoin de personne. Les mecs ont besoin d'être valorisés, de se sentir forts, il faut leur montrer qu'on a besoin d'eux.
- Moi aussi, j'ai besoin d'être valorisée.
- Oui, mais nous, c'est pas pareil.
Commenter  J’apprécie          221
Les gens se mettent en couple pour être heureux. Mais on ne peut pas être heureux à deux si on n'y arrive pas tout seul. Donc, c'est la merde. Alors le couple fait un enfant pour être heureux. Là, c'est tellement la merde, qu'ils se séparent en se haïssant.
Commenter  J’apprécie          274
- J'ai 32 ans. Je suis vieille, moche et périmée. Jamais personne ne voudra de moi.
- Arrête.
(…)
- Je n'y arriverai jamais.
- À quoi ?
- À être en couple.
- Mais personne n'y arrive vraiment.
- Alors pourquoi tout le monde s'acharne ?
Commenter  J’apprécie          260
- Faut bien grandir, un jour... Je passais de nana en nana, sans pouvoir me décider, et Claire a posé ses valises dans ma vie. Après tout, pourquoi pas elle plutôt qu'une autre ? Elle a la pêche, marrante, sympa, mignonne.
- Ouais, ça va.
- Et elle suce bien.
- Ah ! Ça compte.
Commenter  J’apprécie          130

Lire un extrait
Videos de Aude Picault (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Aude Picault
Un nouveau "Monsters" dans l'univers "Donjon", dessiné par la talentueuse Aude Picault ! L'occasion de retrouver Isis et Herbert pour la célébration de leurs trente années de mariage... Pour fêter leurs noces de fleurs, Herbert et Isis ont décidé de s'offrir une semaine de cabotage en mer. Mais ce qui devait être une paisible escapade romantique se transforme rapidement en course-poursuite avec d'étranges ennemis qu'ils ont du mal à identifier. Sont-ils seulement la véritable cible de ce raid ?
Retrouvez-nous sur le site internet et réseaux sociaux pour plus de BD : https://www.editions-delcourt.fr/ https://www.facebook.com/editionsdelcourt https://www.instagram.com/delcourt.bd/ https://twitter.com/DelcourtBD
Achetez cette BD : -Amazon : https://www.amazon.fr/dp/2413042172/ref=nosim?tag=editidelco-21 -leslibraires.fr : https://www.leslibraires.fr/livre/23353825-18-donjon-monsters-t18-noces-de-fleurs-aude-picault-delcourt -Fnac : https://www.fnac.com/a19340266/Donjon-Noces-de-fleurs-Donjon-Monsters-T18-Aude-Picault#omnsearchpos=1 -Cultura : https://www.cultura.com/p-donjon-monsters-t18-noces-de-fleurs-9782413042174.html -BDfugue : https://www.bdfugue.com/donjon-monsters-tome-18-noces-de-fleurs -Canal BD : https://www.canalbd.net/canal-bd_catalogue_detail_--9782413042174 -Momie.fr : https://www.momie.fr/product/show/9782413042174/donjon-monsters-t18-noces-de-fleurs
+ Lire la suite
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (881) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5216 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..