Mon avis :
J'ai acheté ce livre pour le cdi sur les recommandations de la représentante qui est venue me voir au fin fond de ma campagne alsacienne. J'ai également craqué pour ce livre car j'apprécie particulièrement l'éditeur, Gulf Stream. Cet éditeur propose un catalogue de très bons romans pour la jeunesse et de très bons documentaires. Enfin, j'ai souvent entendu parler de
Sarah Bernhardt, une des plus grande artiste de la fin du XIXème siècle et j'avais envie de découvrir son parcours.
Ce livre est surtout centré sur le début de la vie de l'actrice. On y découvre une petite fille très coquine avec un fort caractère qui vit dans un couvent où elle fait les 400 coups sous les yeux courroucés des soeurs. Sa mère est une mondaine de Paris. Célibataire, elle se fait entretenir par ses nombreux amants.
Un jour, Sarah a une révélation : elle veut devenir soeur. Branle-bas de combat chez sa mère il faut l'en empêcher. Elle l'inscrit donc au conservatoire de Paris pour qu'elle devienne actrice. C'est la révélation pour la jeune Sarah qui n'aura de cesse de vouloir devenir la meilleure. Nouveau trait de caractère qu'elle gardera toute la vie. Elle deviendra alors la grande
Sarah Bernhardt qui est restée dans nos mémoires.
Ce roman s'est révélé très agréable à lire. Son écriture est très simple. Il est tout à fait adapté au public du collège. Par contre, quelle teigne cette Sarah ! Capricieuse, colérique, vaniteuse, etc, elle a tous les défauts du monde ! Elle m'a vraiment énervée ! Impossible de s'identifier à un personnage pareil ! En même temps, l'auteur n'y est pour rien puisqu'il s'agit d'une biographie romancée.
Les adultes resteront sur leur faim. D'abord parce que sa vieillesse n'est absolument pas évoquée et que tout ce qui suit son enfance est complètement survolé. Ensuite, parce que les passages importants de sa vie sont éludés ou vaguement évoqués, comme ses amours.
Ce roman aura le mérite de m'avoir fait passer un agréable moment et de m'avoir donné envie de connaître d'avantage le personnage qu'était "la divine"
Sarah Bernhardt.