Il n'y a pas de hasard

L'idée de synchronicité existe pratiquement depuis l'aube de l'humanité, mais Jung y a grandement contribué en observant que les concours de circonstances particuliers auxquels il a appliqué ce terme possédaient presque toujours 3 caractéristiques bien distinctes. Ma propre expérience, ainsi que mes recherches, m'ont conduit à en rajouter une. Les évènements qu'on désigne comme synchronistiques répondent donc, en général, à quatre particularités.

Premièrement, ils sont reliés de manière acausale, et non par un enchainement de causes et d'effets où l'individu peut discerner une intention , une volonté de sa part.
Deuxièmement, ils s'accompagnent invariablement d'une perturbation affective, généralement simultanée- mais pas toujours.
Troisièmement, le contenu de l'expérience synchronistique, l'essence même de l'événement est invariablement de nature symbolique et ,dans la quasi-totalité des cas, comme j'ai pu le constater, spécifiquement lié à mon quatrième aspect : les coïncidences de ce type surviennent lors d'importantes périodes de transition .
Les évènements synchronistiques deviennent très souvent de véritables tournants dans le scénario de notre existence.

Nous rencontrons souvent la ou les personnes que nous avons besoin de rencontrer.
En temps de crise, ou en période de grande ouverture au monde, pour le plus grand des hasards entre en scène un personnage qui devient une des figures majeures de notre récit personnel : un conjoint, un(e) meilleur(e) ami(e), le grand amour de notre vie.