Amateur de ses sketchs, je me faisais une joie de retrouver ce grand comique de l'absurde dans cet ouvrage. Eh bien, je je me suis très vite lassé de ma lecture : sans le son, la gouaille de l'humoriste, le tout perd l'essentiel de sa saveur. A réserver aux inconditionnels du personnage.
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L'ardoise
Mes plus belles oeuvres, je les ai écrites à l'âge de 5 ans, sur une ardoise... et à la craie... Arrivé au bas de l'ardoise, je la retournais, j'effaçais ce qui était ecrit avec un chiffon et je poursuivais mon récit.
C'est ains que je n'ai jamais pu me relire.
Dieu merci, j'ai gardé les chiffons.
Mon père, lui, en revanche, avait plusieurs ardoises en permanence au bistrot d'à côté...
Je dois dire que c'est sur ces ardoises que j'ai appris l'arithmétique...
(page 90).
Je continue à penser que la plus belle phrase du monde est :
"Il était une fois..... "
(page 270).
" S'il fallait excepter les imbéciles, à la fin du compte, on se retrouveverait tout seul, comme un imbécile ! "
(page 301).
Un matin, je me regarde dans la glace. Stupeur !
J’avais perdu une oreille !
Je les recompte.
Pas de doute ! Il m’en manquait une.
J’avais une oreille en moins.
Pourtant, cette nuit-là, je croyais bien avoir dormi sur mes deux oreilles.
Je cherche sous les draps. Pas d’oreille !
Sous l’oreiller… Pas d’oreille !
Où avais-je bien pu la perdre ?
Je n’en avais aucune idée.
Et tout à coup, je me suis souvenu que j’avais prêté l’oreille à un ami et qu’il ne me l’avait pas rendue !
Le drame, c’est que je ne savais plus à qui !
" Quand on est travaillé par une idée, on n'a plus l'idée de travailler. "
(page 297).