Il y a du soleil des fois

Un joli texte, bien que très court.

Il ne m'a pas laissé indifférent, donc je suppose que c'est une bonne chose au vu du rapport temps de lecture / émotions.

Il s'agit d'un texte assez cynique, avec quelques touches d'humour, très aéré et sans fioriture. Pas de figures de style complexes, pas de mots compliqués, des pages très blanches.

Je n'ai pas spécialement aimé les interludes "Il faut, il faut, il faut", qui du coup sont trop brutales, avec du texte en gras, et qui offrent un contraste trop fort par rapport au reste du texte.

Le livre en soi n'est pas de folle qualité, les pages se gondolent. Pour moi, il s'agirait plus d'un petit "complément" que je m'attendrais à trouver à l'achat d'un recueil plus complet. Mais il est vrai que je ne m'imagine pas débourser 13 euros pour ce livre.

Merci à MasseCritique pour m'avoir fait découvrir ce texte que je n'aurais sinon jamais lu !

De base, je ne lis pas trop de poésie. Non pas que je n'aime pas ça mais je suis assez hermétique au genre. Je n'ai pas cette faculté d'analyse pour comprendre les différentes métaphores qu'un auteur peut utiliser et bien souvent, je passe à côté des messages et/ou des émotions que l'on veut nous faire partager. Maintenant, j'essaie quand même de rester ouvert d'esprit et quand j'ai eu l'occasion de découvrir "Il y a du soleil des fois" grâce à la Masse Critique de Babelio, c'est plein de bonnes intentions que j'ai commencé ma lecture.

Dans l'ensemble, je suis content d'avoir découvert ce texte. Il se lit très vite (une soixantaine de pages avec très peu d'écrits et beaucoup de pages blanches...) mais même si ses mots tiennent sur une feuille A4, Juliver a su me toucher.

Pour une fois, je ne suis pas resté hermétique. J'ai en tout cas pris possession de ses mots et j'ai même su parfois me reconnaitre dedans. Je ne crie pas pour autant au génie, je ne suis pas subitement pris par les élans de la poésie mais ce recueil m'a parlé. Ce que j'ai ressenti, je ne sais pas si c'est ce que Juliver voulait que je ressente mais le principal à mes yeux c'est qu'il ne m'ai pas laissé indifférent.

Il n'y a pas de mots savants, il n'y a pas de phrases à rallonge. Juliver possède un style aéré qui va direct à l'essentiel et même si je n'ai pas ressenti un grand lyrisme ou que je n'ai pas été ébloui par la beauté de ses phrases, la façon dont elles sont dites m'ont plu. Quant aux nombreuses (trop?) pages blanches et aux passages répétitifs ("il faut il faut il faut il faut..."), ils servent sans doute le texte du point de vue du rythme et des pauses que l'on veut nous imposer même si personnellement, cela m'a plus agacé qu'autre chose (mais là encore, le fait de ne pas apprécier la poésie plus que ça a du jouer un peu dans mon ressenti).

Finalement, bien que possédant des qualités et malgré ses maladresses, c'est en dehors du texte que j'ai ressenti ma plus grande frustration vis à vis de cette oeuvre. Elle concerne le livre en lui-même en tant qu'objet. Je le trouve très désagréable dans sa prise en main avec un papier que je trouve de très mauvaise qualité. C'est la première fois que j'ai un de mes livres qui se met à se gondoler tout seul et où tourner une simple page ne me procure aucune sensation. La qualité de ce livre en tant qu'objet associé à ses nombreuses pages blanches et à son texte très court (même si je n'ai rien contre ce dernier) font que je suis quand même content qu'on me l'ai offert. En toute honnêteté, quand je vois le prix d'achat, je suis très surpris. Il faut réénumérer les auteurs, les créateurs je ne dis pas le contraire mais si j'avais dû acheter ce livre, pour 13 euros, j'aurais quand même eu l'impression de m'être fait voler...

Quoiqu'il en soit, pour un premier recueil, même si le texte de Juliver ne restera pas gravé dans mon esprit, je suis quand même content de l'avoir lu. Je ne suis pas sûr de m'en souvenir avec le temps, vu la qualité du livre, je ne suis même pas sur de le garder dans ma bibliothèque et/ou de vouloir le relire mais à l'instant présent, c'est quand même une découverte intéressante.
Lien : https://mrvladdy.blogspot.co..

Deux voix parlent dans le noir. Elles ont mal, elles ont peur, se chuchotent quelques mots à l'oreille, repartent, nous enveloppent. Nous donnent tour à tour envie de les consoler et de nous laisser consoler par elles.

C'est de la poésie comme je l'aime : pas de fioritures, de grandes phrases et de grandes tournures qui crient : regardez, c'est ça la poésie !
Non, juste quelques mots simples pour dire le malaise, le mal-être qui nous prend parfois à la gorge sans plus nous lâcher. Des mots comme des bouées jetées dans l'urgence. Des mots qui touchent au coeur, qui font à la fois un peu mal et beaucoup de bien.
Et beaucoup de tendresse, aussi.

Alors, oui, c'est 13 euros pour un texte court, mais ce n'est pas cher payé quand on pense que je l'ai déjà relu deux fois, et que c'est un texte qui, je le sais, m'accompagnera longtemps.

A mi chemin entre le théatre et la poésie , nous assistons ici à un échange entre deux voies .J'ai été intriguée par le speech du récit je m'attendais à quelque chose d'assez original et un peu barré.je n'ai cependant pas accroché.Ce livre peut plaire à certains je pense , mais pour moi il me fait penser au magasins concept store : nous sommes ici fasse à un concept livre : Je n'en ai pas vraiment compris la finalité .
Il faut dire que je ne l'ai pas abordé avec conviction et dans un bon été d'esprit : a réception du livre j'ai été énormément décue.Je ne regarde jamais le nombre de page des livres et quand j'ai vu l'épaisseur de celui ci cela ma contrariée ( une soixante de page) .Jai feuilleté rapidement ces quelques pages et là stupéfaction ! Il y a plus de blanc sur la pages (quelques fois par pages entières) que d'écritures. Alors certes , en lisant le livre ces blancs apportent une profondeur au récit non négligeable , mais pour 13 euros et 15 minutes de lecture , cela me laisse dubitative .

Un échange léger et•ou profond entre deux êtres dans le noir et les vagues, brisant leur solitude et leurs tourments. Recueil touchant et agréable que j'ai hâte de relire encore.
Quoi qu'en dise le texte, on aime bien ce passage dans la tête de l'autrice, même si on n'aimerait pas y être, en fait, quoique...
Félicitations pour ce premier ouvrage !