attiré par une critique dans Telerama, je n'ai pas été décu. Livre court comme je les aime et des nouvelles ,style littéraire que j'affectionne aussi et qui pousse l'écrivain à l'essentiel ....Et laisse parfois le lecteur avec une suite à inviter . le style d'André Vers est simple et précis; les personnages sont simples, voire ordinaires et leurs histoires belles, tristes ,heureuses ou malheureuses sont souvent les notres. Biensur il faut mettre ce recueil dans son contexte , les années 50/60 et on sent encore très fort l'empreinte de la deuxième guerre mondiale. j'ai aimé et recommande.un petit faible pour le personnage de Martine , la premiere nouvelle et l 'ancienne propiétaire des poissons rouges dont le titre fait référence!
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de courts récits, sur un mode de vie grandement disparu,que l'on trouve peu être encore en milieu rural,mais là,c'est dans le Paris des années 50-60 que ce déroulent les histoires.André vers,traite avec gravité, et ironie,et parfois avec une pointe humoristique, les difficultés de ses personnages, alcool, amour, routine , déception, mais il ne nous entraine dans le malheur, le désespoir.D'un ton badin,il remet les points sur les I .Des nouvelles qui se lisent facilement, quelque soit l'endroit où nous nous trouvons.
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Voilà des nouvelles qui fleurent bon le petit peuple que nous sommes.
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Sur la pelouse rasée de près, soignée comme un gazon anglais, sont disséminées des statues Walt Disney en céramique : des animaux et des nains. Plein de nains. Ils sont tournés vers moi, les nains...
... Ils me regardent et ils se marrent.
"L'alcool, voilà l'ennemi", proclamaient les ligues anti-alcooliques.
"L'homme courageux ne recule pas devant l'ennemi", répliquaient-ils.
Les controverses reprendraient, plus tard.