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EAN : 9782372581172
Taurnada Éditions (11/05/2023)
4.05/5   182 notes
Résumé :
Lors d'un vernissage, une galeriste est assassinée.
Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d'une petite commune en plein cœur du vignoble bordelais.
Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l'un va dépendre de la détermination de l'autre.

Un thriller psychologique délicieusement machiavélique.
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Critiques, Analyses et Avis (118) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 182 notes

In vino Veritas.
Un titre on ne peut mieux choisi pour ce roman co-écrit par Isabelle Villain et Magali Collet.
Quand on boit, on a tendance à parler plus facilement, à se confier. On est désinhibé, la parole est libérée. On avoue des secrets, des bêtises.
On appelle ses amis pour qu'ils viennent nous aider à déplacer le corps d'une adolescente trop longtemps enfermée dans notre cave.

Les gendarmes de Cestas, dans l'agglomération bordelaise, l'ont d'ailleurs bien compris. Lors de chaque interrogatoire, le major Fanny Cipriani et le lieutenant Francis Dupuis organisent de gigantesques apéritifs afin d'inciter les suspects à avouer leurs crimes sans détour. Dans l'euphorie générale, forces de l'ordre, complices, avocats et criminels reconstituent les mobiles, les emplois du temps et les morceaux éparpillés de cadavres autour d'un grand banquet.

Hélas, au cas présent, ça n'est pas aussi simple. le capitaine Mathias Clavery refuse d'avouer qu'il a tué son épouse Aurélie, et en plus il prétend avoir un gros trou de mémoire au moment du meurtre. Comme c'est pratique ! Ses collègues sont un peu énervés après lui, il boit à l'oeil et refuse de jouer le jeu. En plus en buvant un grand cru de château d'Yquem, le plus grand Sauternes, le meilleur vin liquoreux de France et peut-être du monde. 1000 € la bouteille pour s'entendre dire que non, non, je ne me souviens plus, c'est à cause de mon syndrome de Stendahl ( à ne pas confondre avec le syndrome de Stockholm ), je suis atteint d'hypersensibilité à l'art, les plus belles peintures et sculptures provoquent des vertiges et des nausées, de la paranoïa, des absences, des hallucinations et ouin, ouin, ouin.

Ce meurtre a en effet été commis lors de l'inauguration d'une galerie d'art aborigène. Et non, celui-ci n'a rien à voir avec les grottes de Lascaux ou avec des travaux manuels de maternelles. Je vous invite, si comme moi vous n'y connaissez rien, à scanner d'entrée de jeu les QR codes en fin d'ouvrage. Moi qui n'ait pas une fibre artistique très développée, ces tableaux australiens hypnotiques, symétriques, en trompe-l'oeil, ont pourtant réussi à me fasciner. Les filets de pêche un peu moins. Ca pourrait vous permettre de mieux vous représenter cette soirée, le coupable se trouvant forcément parmi les 284 notables invités.

Beaucoup de personnes auraient pu en vouloir à Aurélie Clavery. le nombre de suspects potentiels ne cessera d'augmenter au fil des pages. Les victimes ne sont pas toujours irréprochables même si ici, le châtiment paraît relativement inadapté. Alors pourquoi les gendarmes ne s'acharnent-ils que sur leur propre capitaine ? Parce que de toute façon, c'est toujours le mari. Que son alibi ne vaut rien. Que sa réaction le jour de l'enterrement était plus que suspecte.
Une seule personne reste de son côté envers et contre tout, il s'agit de son frère Augustin. Il est le seul à pouvoir sortir Mathias de là. Et puis, après l'accident, il le lui doit bien.
"Je ferai tout ce que je peux pour le disculper."
Appelé en urgence par sa mère, c'est aussi l'occasion pour lui d'enterrer la hache de guerre avec son imbuvable père pour qui ne compte que la notoriété et la respectabilité du nom, de renouer avec les siens après avoir longtemps vécu en Argentine.
"La réputation de la famille est mise à mal en ce moment. Nous n'avons pas besoin d'un autre scandale."
Comme si chez les Clavery, pour retrouver un fils il fallait toujours perdre l'autre.

Le début de ma lecture a été laborieux. Les premiers chapitres du roman ne m'ont pas subjugué. Trop de personnages, aspect trop policier dont je ne suis plus très friand, et puis pas de grand intérêt non plus pour l'art aborigène ou les vignobles bordelais. Un détail chronologique, peut-être incohérent, me tracassait également. Rien de rédhibitoire non plus, j'ai poursuivi ma lecture et je ne le regrette pas. le thriller psychologique prend peu à peu le pas sur l'énigme policière, on finit par très bien retenir qui est qui, tant les personnalités que les liens de chaque protagoniste. Beaucoup de rebondissements bien sûr qui offrent toujours de nouvelles perspectives, et les deux derniers tiers du roman m'ont bien davantage captivé. Et tout se tient. Je le précise parce que si comme moi vous avez une impression un peu mitigée au départ ça vaut vraiment le coup de continuer.
Bien sûr c'est un thriller policier, il y a quelques exagérations, mais tous les mystères, toutes nos interrogations trouveront bien des réponses cohérentes.

Habitué des écrits de Magali Collet depuis l'obscure Cave aux poupées, auteure de romans noirs et psychologiques plus que de policiers, j'ai reconnu sa plume mais pas son genre d'histoires, même si on a bien pour mon plus grand bonheur un peu d'amoralité, de folie et de messages forts dans In Vino Veritas. Ayant eu l'occasion de la rencontrer hier à l'acte 3 des forges obscures de Trith-Saint-Léger, toujours aussi accueillante et souriante, je lui ai fait part avec honnêteté de mes impressions autour de cette collaboration littéraire avec Isabelle Villain ( avec laquelle elle avait co-écrit auparavant trois nouvelles parmi lesquelles No limit ou Des cendres en héritage ). Comme pas mal de lecteurs, j'étais curieux de connaître la façon dont s'était déroulée cette complicité littéraire, puisque je la retrouvais partout et nulle part à la fois comparé à ce que je connaissais d'elle. Eh bien rien d'étonnant à cela puisque à partir d'un plan commun elles ont écrit, réécrit, et réécrit encore et encore chacune à leur tour leurs phrases, leurs chapitres, corrigeant, enlevant, ajoutant. L'histoire s'étoffait quant à elle progressivement, jusqu'à ce que leur style se confonde véritablement.

J'ai bu plus que de raison avant de me lancer dans la rédaction de cette petite chronique que je voulais la plus sincère possible. Mais par contre je ne suis pas encore prêt à vous dire où j'étais le 08 mars 2022, le soir du meurtre d'Aurélie.
In vino Veritas
In aqua sanitas
In latrina vomitas

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Une jolie couverture en rouge et noir, le syndrôme De Stendhal, le rouge et le noir, In vino veritas, ça m'a donné soif…de lire !

Après cette accroche, ne comptez pas sur moi pour divulgâcher. le quatrième de couverture suffit amplement sans en dire trop : “Lors d'un vernissage, une galeriste est assassinée. Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d'une petite commune en plein coeur du vignoble bordelais. Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l'un va dépendre de la détermination de l'autre.”

Un petit polar dans le style des téléfilms policiers français, pas désagréable, écrit à quatre mains.

Des va-et-vient temporels, des sauts de puce d'un personnage à l'autre, du droit au but : des ingrédients qui donnent un vin de table honnête qui descend à fond les ballons, qui égaye le repas sans prétendre être un grand cru, car l'histoire pêche par concision, ellipses, volte-face manquant de crédibilité.

Un bon p'tit rouge manquant un peu de caractère mais qui détend, et…que j'ai bu…hic…lu…d'une traite.

Sur ce, je vais me jeter un dernier coup de soif derrière la cravate !

Et avant d'aller cuver mon vin, je n'oublie pas de dire merci-hic à Babelio pour cet envoi en Masse critique « mauvais genre » et aux Éditions Taurnada.

Santé !
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In vino veritas... Voici une location latine mystérieuse et intrigante... Et si la vérité se cachait effectivement dans le vin comme le suggère le titre de ce roman écrit à quatre mains par Magali Collet et Isabelle Villain publié par Taurnada Editions😉

Fan des romans où il est question d'art et attirée par ce mystérieux titre, j'ai été contente de lire, en ce mois consacré aux louves du polar, un thriller où est évoqué le syndrome De Stendhal, syndrome très particulier provoquant un trouble intense proche du black-out lorsqu'un sujet admire une oeuvre d'un artiste ou une toile en particulier. Comme vous pouvez vous en douter, je me suis régalée avec ce thème qui m'a permis d'en apprendre plus sur ce symptôme qui touche généralement des artistes ou des personnes sensibles à l'art. En débutant cette histoire, nous nous retrouvons face à une disparition qui a ébranlé toute une famille. Lors d'un vernissage, une galeriste est retrouvée morte dans son bureau le crâne défoncé. Qui donc pouvait en vouloir à cette femme semblant pétillante et bien sous tous rapports ? Est-ce que ce meurtre a un lien avec les oeuvres qu'elle exposait ?

J'ai trouvé que l'écriture à quatre mains de Magali Collet et Isabelle Villain a été très réussie. Sachant que l'exercice peut se révéler difficile, je n'ai ici pas eu l'impression ici de lire un ouvrage écrit à deux plumes. L'écriture s'est révélée très fluide. J'ai apprécié cette impression de mille-feuilles où l'on avance doucement avec à la clef une nouvelle couche où un voile sera levé. Néanmoins, j'ai été contente d'avoir vu juste (pour une fois 😉) sans pour autant avoir eu l'impression que la résolution de l'affaire soit trop simple et évidente.

À plusieurs reprises, le récit m'a soulevé des questions concernant sa crédibilité. J'ai pu en discuter avec Isabelle Villain avec qui j'ai pu avoir un échange très agréable et qui a levé mes doutes. Je tiens à l'en remercier :-)

Si vous souhaitez passer un moment agréable de lecture avec un ouvrage que vous n'arriverez pas à lâcher, je vous conseille de découvrir ce roman.
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Quelle bonne idée ont eu les deux autrices Isabelle Villain et Magali Collet de s'associer afin de nous proposer ce nouveau roman au scénario diabolique.
Un récit qui se déroule dans le Sud Ouest en terre viticole. Ce soir du 8 mars 2022 un drame va se jouer : la mort d'une jeune femme, galeriste spécialisée dans les peintures aborigènes , lors d'une exposition dans ce centre culturel de Cestas.
Alors que tout le gratin régional est présent, son mari Mathias Clavery, capitaine de gendarmerie, ses beaux-parents propriétaires du domaine Clavery et son associé Louis de Béarn, Aurélie Clavery est retrouvée morte en début de soirée dans son bureau, baignant dans une flaque de sang.
Il s'agit sans aucun doute d'un meurtre et Mathias ne pouvant manifestement pas prendre charge l'enquête du fait de sa proximité avec la victime, c'est son second, le lieutenant Dupuis qui dirigera les opérations. Mathias devient alors comme tout autre participant à l'exposition un suspect potentiel avant de se transformer en suspect idéal. A moins que la police comme le lecteur ne fassent tous fausse route. Qui sait ?

C'est un roman qui se déguste sans modération et sans qu'il soit nécessaire de trop le laisser décanter. Nos deux romancières nous laissent effectivement peu de temps pour souffler alors même que chaque personnage se dévoile peu à peu et nous rappelle que la vengeance est un plat qui se mange froid …
Pas de faute de rythme donc mais une batterie de rebondissements minutieusement orchestrée afin que le final reste impossible à deviner comme cette vérité qui semble se rapprocher pour mieux s'écarter subitement. Car nos deux romancières ont de la ressource et un don certain pour entretenir le suspense à moins qu'il ne s'agisse d'un petit plaisir égoïste visant à égarer les lecteurs pour mieux les garder scotchés jusqu'au terme du récit.

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Voici mon retour de lecture sur In vino veritas de Magali Collet et Isabelle Villain.
Lors d'un vernissage, une galeriste est assassinée.
Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d'une petite commune en plein coeur du vignoble bordelais.
Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l'un va dépendre de la détermination de l'autre.
In vino veritas est un thriller psychologique délicieusement machiavélique.
Une fois de plus la collaboration de Magali Collet et Isabelle Villain est une réussite :) Si vous ne connaissez pas leurs plumes, je vous invite à lire leurs romans, elles sont géniales. Avec elles, on frissonne.. et pas qu'un peu ;)
Une femme est assassinée lors d'un vernissage. Classique..
Sauf que le principal suspect est son mari, qui est gendarme !
L'enquête est diligentée par sa brigade et l'on va de surprises en surprises. En effet, la victime n'est pas si innocente que ça sur certains points. Quand au gendarme.. et s'il avait un motif ?
Rajoutons à ça le frère du suspect qui réapparait soudainement, des secrets de famille..
On mélange de le tout et ça donne un thriller vraiment génial.
J'ai été surprise à de nombreuses reprises. Il y a des tas d'éléments et de détails que je n'avais pas du tout imaginé.
Les autrices sont vraiment très fortes pour nous envoyer sur de mauvaises pistes, c'est bluffant.
Quand à cette fin ! Mais.. cette fin, quoi ! Quel dénouement stupéfiant.
In vino veritas m'a confirmé que je suis devenue fan de Magali Collet et Isabelle VIllain.
J'ai adoré ce roman, que je vous recommande sans aucune hésitation et note cinq étoiles :)
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Augustin ne se souviendra plus s'il a d'abord entendu le fracas causé par le choc, d'une grande violence, ou s'il a été surpris par le corps de son frère, soulevé dans les airs avant de retomber lourdement sur le sol, quelques mètres plus loin. Ce qu'il ne pourra oublier en revanche, c'est la vision de ses parents courant dans l'allée et le hurlement de sa mère à la vue du corps de son fils.
Puis tout s'enchaine très rapidement. Le cerveau d'Augustin est comme déconnecté. Il y a tout d'abord des cris. Des pleurs. Puis le bruit strident des sirènes. Quelques mots réconfortants de la part des pompiers puis Mathias emporté sur une civière, une couverture dorée sur le corps, le cou maintenu par une minerve. Les yeux clos et le visage livide. Et enfin, le silence. Un silence pesant. Méprisant. Abominable. Insoutenable.
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(…) Je sens que je ne vais pas pouvoir tenir longtemps.
– Tu dois être fort. On va trouver une solution.
– Mais que veux-tu que je fasse ? Je ne peux même pas enquêter. J’ai été mis sur la touche au moment où l’on a découvert Aurélie. J’ai tenté de négocier avec mon chef, de les aider en “off”, mais évidemment il n’a rien voulu savoir. C’est normal, au fond. J’aurais agi exactement pareil si j’avais été à sa place. Je suis passé du rôle d’enquêteur à celui de témoin puis de suspect en l’espace de quelques jours. Tu sais ce qui est le plus dur à vivre ? C’est que je suis incapable de pleurer ma femme. Et je ne pense pas que je le pourrai tant que je ne saurai pas qui l’a tuée.
– Je suis là maintenant. Je ne te laisserai plus tomber. On trouvera ce qui s’est passé. Ensemble.
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En regardant le visage tuméfié de Mathias, Augustin fronce les sourcils. Comment, lui, le capitaine de gendarmerie, l’homme intègre respecté de tous, le fils attentionné, le mari aimant, a-t-il pu se retrouver sur un lit d’hôpital ? Il n’a plus devant lui le frère jovial avec lequel il avait grandi, mais un homme usé, prématurément vieilli, détruit par l’assassinat de sa femme.
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Mathias sent que son esprit s’embrume. Les sédatifs commencent à faire effet, mais avant qu’il ne s’endorme, il doit être sûr :
« Gustin…
– Oui ?
– Dis-moi que toi au moins, tu me crois. »
Face au regard interrogateur d’Augustin, il répète sa question :
« Dis-moi que tu me crois quand je te dis que je n’ai rien fait ? Ce n’est pas moi.
– Que les choses soient claires entre nous : je ne crois pas que tu sois innocent, je sais que tu l’es. Je te connais par cœur et je sais ce dont tu es capable ou pas… Et certainement pas de faire du mal à Aurélie. On trouvera le coupable, toi et moi, ensemble. Comme avant. »
Rasséréné, Mathias ferme les yeux. Il n’est plus seul désormais.
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L'atmosphère de la petite chambre d'hôpital est pesante. Aucun ne souhaite être le premier à rompre le silence. L'orage gronde à l'extérieur colore la pièce d'un éclat sombre. Inquiétant. Mathias laisse ses larmes couler sur son visage usé, creusé par la souffrance et les remords. Augustin quant à lui ne le quitte pas des yeux. Le dégoût se sent dans le timbre de sa voix lorsqu'il lui demande enfin :

— Et tu l'as laissée comme ça ?
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Vidéo de Magali Collet
« In vino veritas », le booktrailer. Un roman de Magali Collet & Isabelle Villain.
Lors d'un vernissage, une galeriste est assassinée. Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d'une petite commune en plein coeur du vignoble bordelais. Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l'un va dépendre de la détermination de l'autre.
Un thriller psychologique délicieusement machiavélique.
Roman disponible le 11 mai 2023 (papier & numérique).
Infos & précommande ici https://www.taurnada.fr/ivvmciv/
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