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EAN : 9782847421149
157 pages
Le Passage (20/03/2008)
3.83/5   3 notes
Résumé :

" Les dessins d'Ingres sont aussi pour nous, aujourd'hui, les traces qu'il nous aura laissées du cheminement de ses pensées, de ses errances. " Ainsi, les études pour Le Martyre de saint Symphorien apparaissent-elles comme autant d'étapes d'un travail en cours, dont Catherine Lépront décrit le lent processus d'élaboration. Des premières compositions d'ensemble au tableau fini, en passant par les nombreux dessins exécutés, dans le détail, pour chaque pers... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce n'est qu'à la toute fin de ma lecture de ce beau livre que j'ai enfin compris son titre : "Ingres, ombres permanentes". Edité en 2008 pour accompagner l'exposition du musée Ingres de Montauban, composée d'études et de dessins préparatoires pour des oeuvres telles que "Le martyre de Saint Symphorien", "Le bain turc" ou encore "L'Âge d'or", ce livre met en avant, à travers les très pertinents commentaires de l'écrivain Catherine Lépront, la faculté qu'avait Ingres de travailler de mémoire. Il eut à faire à de très nombreux modèles, bien sûr, mais il a pu, au fil du temps et de sa grande expérience, composer à partir de ses souvenirs des corps extravagants et démesurés, ces fameuses ombres permanentes.
L'intérêt de ce livre réside dans ce qu'il révèle des travaux préparatoires de l'artiste. On y voit les tentatives, les recherches, les transformations et les habitudes d'un peintre amoureux des corps. La succession des planches de croquis de nus, tant masculins que féminins, montre l'extrême maîtrise du grand peintre. L'émotion éprouvée devant ces dessins provient de la sensualité qui s'en dégage, mais aussi de l'émerveillement devant la beauté du trait et des compositions proposées par Ingres, toujours inattendues, incohérentes, impossibles.
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Quel plaisir de découvrir ces nombreux dessins d'Ingres dans ce livre! Cependant le problème est là, mon seul plaisir vient de la vue des dessins. je n'ai pas du tout aimé le reste. le texte est difficilement lisible et compréhensive. L'auteur saute d'une idée à l'autre ou d'une idée à une histoire dont on ne comprend pas d'où elle vient et comment elle se déroule. En outre, Il y a un problème de localisation des oeuvres par rapport au texte qui ne sont jamais à côté de leur référence. Bref, je n'ai pas du tout apprécié. L'ensemble manquait de cohérence.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
la raideur de ses drapés a fait échouer Ingres une première fois au prix de Rome. c'est avec eux, sans doute, qu'on mesure le mieux ses progrès de dessinateur - les meilleures études effectuées dans l'atelier de David, jusqu'en 1804, sont encore sommaires. très vite pour l'accessoire aussi il atteint la perfection. pierre noir et blanc sur papier bleu, une contre épreuve du voile de la vierge pour le Vœu de Louis XII est un miracle d'apesanteur, c'est comme si le tissu avait traversé le papier qu'un souffle le soulevait, si léger, abstrait.
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Mais à lui seul également, il illustrerait l'indécision d'Ingres, ou plus exactement ce qui le motive: les innombrables virtualités qu'offre la surface de la toile à occuper, et la hantise que chaque inscription d'une figure nouvelle dans l'ensemble menace l'idéal de l'harmonie de la composition prônée par Alberti, et désespérément recherchée par Ingres, après qu'arrivée à Rome dans sa jeunesse Raphaël lui eut été, disait il, révélé, chez qui il admirait le lien qui unit entre elles les figures d'un groupe, rattache les groupes entre eux
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qu'attend on d'un écrivain qui parle d'art? Depuis Diderot et ses Salons, l'exercice ne cesse de fasciner les plus grandes plumes au point de constituer, au sein même de la littérature, un genre à part, distinct de la fiction, de la poésie ou encore de l'essai. Que ne peuvent donc dire, malgré, parfois, de très grandes qualités, les textes écrits par les historiens ou les critiques d'art. Quel est cet espace mystérieux qu'arrivent à explorer et surtout à dire les auteurs et eux seuls?

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tous les visages du martyre de saint Symphorien ont un visage singulier et une expression particulière, de même que les apôtres, les docteurs, les femmes au bain turc. Il peut s'agit d'un visage modèle, mais le plus souvent, pour toutes ses œuvres, comme un romancier élabore un personnage à partir de traits empruntés ici et là, à des œuvres préexistantes et copiées ou à des modèles vivants et d'autres remémorés, d'autres enfin imaginés, Ingres les compose lui même.

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dans ses déformations ponctuelles et, surtout, en raison de la suprématie ainsi implicitement affirmée non seulement de la forme sur a couleur, mais surtout de l'esthétique sur l'anatomie, des impératifs de l'art sur la loi de la nature, du style sur l'imitation, qui bouleverse la hiérarchie classique de la peinture, sa ligne a déjà été contesté, moquée, violemment parfois, Ingres n'est pas sans savoir qu'elle le sera toujours.

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