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Interfeel tome 1 sur 3
EAN : 9782266304801
544 pages
Pocket Jeunesse (09/01/2020)
3.82/5   253 notes
Résumé :
Dans un futur proche, Interfeel est un nouveau réseau social permettant de partager ses émotions. Il n'est désormais plus possible de mentir ou cacher ce que l'on ressent. Nathan, 16 ans, a grandi avec Interfeel, et connaître les émotions de ses amis lui semble tout aussi naturel que de respirer.
Mais un événement tragique va se produire sous ses yeux et bouleverser ses certitudes. Qu'est-ce vraiment qu'Interfeel ? Quel secret se cache derrière ce système que... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (92) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 253 notes
Comme beaucoup, le résumé d'« Interfeel » a su titiller ma curiosité au point que j'achète l'ouvrage sans lire d'avis sur la toile ou dans les médias. J'avais très envie de découvrir cet univers où tout le monde est interconnecté… Or, quand on voit les prouesses technologiques de notre siècle et l'importance accrue des réseaux sociaux, je me dis qu'un misérable pas existe entre cette fiction et notre monde… Ai-je finalement aimé ou non ce roman d'anticipation ? J'aurais tendance à dire que « oui »… puis à me raviser !… J'ai vraiment tardé à écrire cet avis, car je ne savais toujours pas sur quel pied danser… D'ailleurs, je pense qu'il me manque une information pour me positionner : cet ouvrage est-il un one-shot comme je le pensais en l'achetant ou bien est-ce le premier opus d'une saga ?… Parce que la fin est plus qu'ouverte ! Elle incite complètement à une suite. Trop d'éléments sont mis en place dans l'ultime chapitre tandis que les dernières lignes sont totalement insoutenables. À mes yeux, c'est même illogique de s'arrêter-là ! Dans ce cas, pourquoi ne pas le marquer ? de coutume, les éditions PKJ sont très claires lorsqu'une série voit le jour : le numéro de tome est souvent noté sur la couverture ou à la page de garde… Or, rien n'est indiqué… Je suis donc songeuse et n'arrive pas à me positionner. Soit on est sur un seul et unique tome et je suis totalement déçue au point de le déconseiller sous peine d'être frustré… Soit on est sur un premier opus original dont je ressors hyper enthousiaste et affirme ma hâte de connaître la suite !

Cet univers futuriste ressemble beaucoup au nôtre. Les parents des héros ont connu l'intégration d'Interfeel, un réseau social qui permet de ressentir les émotions des interlocuteurs. Ils ont vu le changement arriver ainsi que les mentalités évoluer. La liberté sous toutes ses formes en a pris un coup… Tout le système se base à présent sur cette technologie au point de rejeter ceux qui ne l'utilisent pas… J'ai apprécié découvrir ce nouvel univers qui est aisément concevable. Par exemple, les animaux sont devenus rares, de même que certains aliments. Les gens mangent des insectes à chaque repas, ce qui est logique quand on lit certains articles affirmant que les insectes contiennent plus de protéines que les viandes que l'on achète sur le marché. Certains scientifiques disent même que c'est l'une des meilleures solutions pour nourrir les milliards d'individus d'ici une quarantaine d'années… Donc pourquoi pas ? Ajoutons à cette alimentation nouvelle une technologie hyper avancée : des voitures qui fonctionnent grâce à des ondes électriques provenant des panneaux solaires, des journaux numériques, de la musique directement projetée aux oreilles, l'éradication des ordinateurs qui ont été remplacés par des hologrammes quasi-réels (odeurs, sons, émotions, etc.) et l'Opale un petit objet technologique attribué à chaque individu. Ce futur inventé par Antonin Atger est crédible et c'est ce qui le rend d'autant plus effrayant ! … Car, évidemment, toute cette avancée n'est pas sans risque. La littérature (« 1984 » avec Big Brother, « Fahrenheit 451 » et bien d'autres) et les films nous l'ont souvent répété : il faut se méfier de ceux qui font mauvais usage des technologies… C'est bien évidemment le cas avec Interfeel qui, rapidement, va apparaître comme de moins en moins idéal aux yeux de Nathan, le personnage principal… Celui-ci va toujours se poser des questions et ne va jamais rester statique. Il est un véritable moteur faisant avancer les événements ou le débat.

Bien que je recense plusieurs longueurs, le rythme est assez bien géré. On distingue nettement les différentes parties du livre. On va d'abord découvrir cet univers uniforme où tout semble réglé comme du papier à musique. Une sorte de cocon dans lequel Nathan, très bon codeur, se sent relativement bien… On passe ensuite à un élément violent qui va faire exploser les certitudes du jeune homme et de son entourage. La rencontre de certains individus comme la fougueuse Elizabeth et d'autres Sans-Réseaux va leur permettre de tout remettre en question… Bien que l'on soit sur une trame scénaristique classique, j'ai aimé suivre l'évolution des protagonistes. Chacun a sa façon de réagir face à l'absence d'Interfeel dans leur vie. Les émotions se bousculent, en particulier de nouvelles qu'ils ne connaissaient pas : la jalousie, la haine, les remords, l'amour. Leur ancien monde les ayant conditionnés dans la servitude et ayant brimé leur personnalité, ils deviennent comme des nouveaux nés qui expérimentent la vie et découvrent enfin ce que sont les sentiments. Malgré la situation, on n'est pas sur une atmosphère niaise. Certes, il y a un triangle amoureux en arrière plan cependant, il est tellement léger et peu développé que c'est comme s'il n'existait pas. La romance est d'ailleurs très secondaire, laissant davantage de place aux rebondissements et aux révélations. C'est très appréciable !

Les personnages secondaires sont assez nombreux et ne sont pas tous développés de la même manière. C'est l'une des raisons qui me pousse à réclamer une suite : autant certains ont su rapidement abattre leurs cartes comme Vlad Ekaton et ses collègues, autant une poignée d'entre eux sont survolés ou rentrent tardivement en action… C'est dommage, d'autant plus que je n'ai pas spécialement eu de surprise et m'attendais à la plupart des twists… La moitié du roman est assez trouble néanmoins, elle a le mérite d'être assez prenante, dynamique et déstabilisante. Elle a surtout pour avantage de propulser l'intrigue vers une situation incroyable… du moins, en espérant qu'elle débouche un jour quelque part via une suite ! « Interfeel » est donc un ouvrage de science-fiction avec un monde riche, une grande quantité de personnages, une tension assez palpable et un final qui incite à se jeter sur la suite. C'est donc prometteur, mais avec un goût d'inachevé… Reste à voir si l'auteur a prévu de développer tout ça ou non… !
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Bonjour !

Honnêtement, si vous n'avez pas le temps de lire cette critique en entier, sachez tout simplement que si vous cherchez un livre surprenant, de dystopie jeunesse, sachez que ce roman est pour vous, alors n'hésitez plus et foncez !

Tout d'abord, je dois absolument dire que dès le début de la lecture, j'ai trouvé que le roman était si bien écrit qu'on entrait beaucoup facilement dans l'histoire que dans les autres romans que j'ai l'habitude de lire ! L'univers dépeint dans l'histoire est juste GÉNIAL et très représentatif de ce que notre monde pourrait devenir plus tard dans le futur ! Honnêtement, je trouve le concept de créer un réseau social qui permet de partager ses émotions tout le temps au monde entier comme quelque chose qui pourrait arriver plus tard, et la façon dont c'est décrit donne une impression de "plausible" et de "réalisme".

Bon expliquer un peu tout ça à ceux qui n'ont pas lu le résumé du livre, Interfeel est un réseau social qui permet de partager ses émotions en public à tout le monde, mais aussi de savoir celles des autres, et pouvoir contrôler les nôtres : par exemple, si vous êtes tristes, tout le monde le saura et vous enverra des émotions positives pour vous remonter le moral. En conclusion : pas le droit d'être malheureux, ou triste dans ce monde qui contrôle absolument tout dans les moindre détails, puisqu'au final, tout est illusion et Interfeel permet de tout savoir et de tout contrôler ! Les gens vivent donc une vie d'illusion. Au final, Interfeel ainsi que tout ce monde et ses équipements (oui car la technologie permet de créer énormément de nouvelles choses) deviennent non pas des outils pour les humains, mais des extensions (inutiles) d'eux-mêmes : des dépendances finalement.

Au finale, c'est vraiment un sujet super intéressant, sur lequel je pense pouvoir débattre pendant quelque temps car le monde pourrait vraiment prendre des caractéristiques de celui d'Interfeel, voilà pourquoi l'histoire est réaliste :)

Bon, place à l'avis maintenant ! Tout d'abord, ce livre est PLEIN de rebondissements : sans rien vous spoiler, il se passe énormément d'actions qu'on attend pas, (donc qui donnent lieu à des "hein quoi non c'est pas possible ptn !!") ! Surprenant dans le bon sens. de plus, je m'attendais à avoir beaucoup de "comme par hasard" dans l'histoire, mais au final, tout est très réaliste dans les actions et tout le reste, donc chapeau à Antonin, tu as bien géré.

Par contre, j'ai trouvé la fin très brutale mais suffisante pour annoncer le tome 2 sans pour autant donner un énorme suspens (je pense que ceux qui ont lu comprendront !) J'ai aussi bien aimé

Au final, une très bonne lecture, j'ai hâte de lire le tome 2 ! Je vous conseille donc cette lecture très enrichissante et qui fait bien réfléchir. Bonnes lectures et 203 critiques ! o/
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C'est après ma lecture de "Risques zéro" que petitsoleil m'a parlé d'Interfeel.
Et n'ayant plus rien de récent à lire en jeunesse actuellement, je me suis dit, pourquoi pas ! J'avais vu passer le tome 1 chez ma libraire, mais à l'époque, allez savoir pourquoi, je ne l'avais pas acheté. Pourtant un sujet de dystopie tel que celui proposé ici est en général susceptible de m'intéresser.

La couverture est très belle et intrigante. Ces deux personnages dans ce halo rougeâtre et tous les autres autour d'eux en une masse sombre.
Le premier tome n'a pas fait long feu et a été terminé en quelques jours. Et je suis bien contente d'avoir le deuxième sous la main !

Mis à part un minuscule détail qui m'a agacé : allez comprendre, je me suis focalisée sur certains noms de familles, que je ne trouvais pas réalistes. J'ai dévoré ce premier tome.

Le monde est cohérent et ce réseau Interfeel impressionnant. le plus difficile a été pour moi de ne pas réussir à m'imaginer concrètement ce que pouvait être les sensations ressenties via Interfeel et le réseau.

Les personnages sont aussi intéressants et de nombreux coups de théâtre viennent régulièrement bouleverser la lecture !

Un premier tome intéressant donc, qui ne me donne qu'une hâte, découvrir la suite !

Ces problématiques du hyper connectée sont malheureusement celles que nous rencontrons aujourd'hui...remplacez "opale" par "smartphone" et nous y sommes presque. Finalement, internet permet aussi de "ressentir" les émotions des uns et des autres au travers des coups de gueules et autres qui se diffusent si vite...On a tôt fait de s'enflammer pour tel ou tel sujet...sans parfois prendre le recul nécessaire.

Je suis donc curieuse de savoir comment l'auteur va amener la suite de son histoire.

Edit du 10/12/2020 : Je viens de relire ce premier tome, afin de me rafraichir les idées avant ma lecture du tome 3. Sincèrement, j'avais tout de même pas mal oublié d'événements, et cette nouvelle lecture a été un plaisir ! J'attaque le tome 2 maintenant !
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J'ai lu ce livre dans le cadre de la masse critique Babelio. Je l'avais coché un peu par hasard, happée au passage par le résumé qui m'intriguait beaucoup. Et bien m'en a pris parce que j'ai frôlé le coup de coeur. Pourquoi seulement frôlé ? Tout simplement parce que, à aucun moment, ni au début du livre, ni à la fin, il n'est fait mention d'une éventuelle suite. Or, vu comment se fini ce livre, clairement, la bonne opinion que j'en ai est subordonné à l'existence d'une suite.
Imaginez donc un feu d'artifice. Les couleurs sont de plus en plus brillantes, les bouquets de plus en plus étendus et au moment du bouquet final…pshiiiiit… un pétard mouillé. C'est à peu près l'effet qu'aurait sur moi l'annonce de l'absence de suite. Et comme on est dans l'incertitude, et que je déteste l'incertitude, je n'arrive pas au coup de coeur.
Interfeel est présenté comme un réseau social, mais il est évident qu'il est bien plus que ça. Déjà, s'il n'est pas obligatoire de l'utiliser, c'est tout de même fortement conseillé. Ceux qui refusent Interfeel, les sans-réseaux, sont regardé avec suspicion mais ce n'est pas le seul désagrément que provoque leur refus du « progrès » : ils n'ont également pas accès aux meilleurs soins, réservés aux utilisateurs d'interfeel, pas accès non plus aux emplois lucratifs. La population connectée pense immédiatement que quelqu'un qui n'a pas interfeel dissimule ses émotions parce qu'il a quelque chose de grave à cacher. S'il ne semble plus y avoir de discrimination liée à la couleur de peau, à la religion ou à l'orientation sexuelle, la majorité des utilisateurs montrent leur intolérance à l'égard des sans-réseaux. La haine n'a pas disparue, elle s'est seulement trouvé un autre réceptacle.
Au-delà de l'histoire en elle-même, on peut déceler une sévère critique des réseaux sociaux et de l'utilisation de plus en plus systématique qui en est faite (pas plus tard qu'hier, j'ai eu droit à : « Comment, tu n'utilises pas instagram ?? Mais c'est trop bizarre de ne pas être instagrammeur… ». Héroïquement, je n'ai pas fait de commentaire).
Le rythme du roman est haletant. Presque à chaque page, il y a une révélation, un rebondissement, voire une trahison.
Au début j'avais du mal à me repérer car on est plongée dans cet univers sans préparation, mais, au fil des discussions entre les personnages, de leur cours au lycée même, on commence à comprendre comment on est passé de notre monde actuel au monde d'interfeel.
Du côté des personnages, je ne me suis réellement attachée qu'à Nathan. Il se remet sans cesse en question, cherche à comprendre les choses et ce, même quand cela va à l'encontre de tout ce qu'il a toujours appris.
J'espère que dans la suite, si suite il y a, on apprendra à mieux connaitre ses camarades ainsi que Kassandra Kacem dont le passé m'intrigue beaucoup.
Je me pose encore tellement de questions sur les personnages que ce soit les parents de Nathan, Claude Erat, le tatoueur ou encore le commissaire Ekaton ou Karl Certal, et le retournement de situation qui clôt le livre ne me donne qu'une envie : En savoir davantage.
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Grâce à une rencontre Babelio, j'ai pu découvrir ce livre riche en rebondissement. Si l'histoire est d'abord lente, le rythme et les rebondissements s'accélèrent vers la fin. le lecteur peut-être un peu perdu dans les personnages au début car ils sont nombreux, un rappel des personnages à la fin de l'ouvrage pourrait être utile.

Interfeel raconte l'histoire d'une bande d'adolescents qui sont interconnectés via un réseau social, leurs émotions sont interconnectées. J'ai apprécié de découvrir l'évolution des différents personnages Nathan l'élément lambda, qui se révèle petit à petit, Elizabeth la sans réseau, les parents de Nathan, Adila, Livia, Hanek ou Nadem, et leurs émotions et leurs doutes.

Le jour où Claude Erat, l'un des enseignants se défenestre, cela perturbe les adolescents, car il les incite à se poser des questions sur le réseau : Est-ce qu'ils ne sont pas sensé ressentir quelque chose? Contrairement aux émotions diffusées sur Interfeel qui semblent anesthésier leurs cerveaux. D'ailleurs les inspecteurs des forces spéciales Kassandra Kacem et Vlad Ekaton veillent au respect des lois et surveillent la classe de Nathan de près.

J'ai hâte de lire la suite, notamment car à la fin du tome un, il y a encore de nombreuses questions qui restent sans réponses. J'aimerais en savoir plus sur certains personnages : Hanek, Claude Erat, Nadem, Livia et Adila et sur l'univers car la création d'Interfeel est évoqué dans le tome un avec une partie de l'histoire de son créateur mais il nous manque des détails. J'ai bien aimé aussi les utilisations des opales, les dessins, les films ou les communications qu'ils peuvent avoir entre eux, comme un pouvoir magique.

Petit compte rendu de l'entretien avec les lecteurs :
Ce livre est né suite à un concours organisé par l'éditeur pocket jeunesse en 2012, les thèmes étaient la jeunesse et b(e)ug social. Il fallait écrire un synopsis de l'histoire et le premier chapitre. Dès le départ, l'auteur avait prévu une trilogie. Avant il avait surtout écrit des nouvelles policières et participé a des concours d'écriture. L'ambiance de ce récit est futuriste (voiture autonome; nourriture = insectes) mais en même temps proche de nous pas très éloignée un peu comme black mirror ou retour vers le futur, pour que les lecteurs se sentent concernés. L'auteur voulait montrer les conséquences de l'utilisation des réseaux sociaux. Il n'y a pas de grand méchant chacun est son propre gardien ou bourreau. Il ne veut pas faire une oeuvre moralisatrice.
Il y a des concepts abordés comme la servitude volontaire, ces contraintes que l'on accepte nous même.
Il ne veut pas faire de la philosophie mais faire réfléchir sur le monde et permettre d'engager la conversation pour éviter cet état de radical désaccord que l'on peut trouver en ligne où les gens n'ont pas de discussions constructives. Il faut être nuancer avant de juger quelqu'un. Ecrire sur des adolescents est pertinent car ils sont en gestation, alors qu'en tant qu'adulte ils sont différent de ce qu'ils sont et à quoi ils ressemblent. il faut être nuancé avant de juger quelqu'un. Il a mis un an et demi pour écrire le tome un. Il a travaillé avec l'illustrateur pour le choix des couvertures. Il fallait que l'idée et l'univers soit cohérent. Les prochains tomes sont axé sur d'autres régions du monde et d'autres personnages.
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
- (...) Ici, vous avez ressenti pour la première fois la rage, la jalousie ou le dégoût. Ces émotions n'ont pas disparu, elles sont simplement beaucoup plus légères que ce qu'elles étaient à l'origine.
- Si ce sont des émotions négatives, c'est plutôt bien qu'elles aient disparu, non ? (...)
- Elles font partie de l'humanité et lui offrent de nouvelles manières d'appréhender le réel.
On peut être dégoûté du monde tel qu'il est, et avoir envie de le changer.
On peut défendre ses valeurs avec rage ...
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Nathan prit alors une grande inspiration et se lança:
- C'est quelque chose que je ressens chaque fois que je te vois. J'ai le sentiment que mon cœur bat plus vite, comme lorsque je fais un effort physique, mais encore plus fort. J'ai l'impression qu'il va sortir de mon corps, c'est presque inquiétant mais en même temps c'est une sensation fantastique et même si j'ai peur je n'ai pas envie du tout qu'elle s'arrête. Quand je te vois, j'ai aussi des crépitements dans le corps et j'ai l'impression que si je te regarde une seconde de plus je vais exploser... et pourtant je te regarde, car j'ai envie d'exploser. Quand je te vois, j'ai un grand vertige, comme si j'allais tomber de très haut... mais je veux tomber, même si je risque de me faire mal. Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est quoi cette émotion qui provoque tellement de choses ?
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Silence. Il explosa.
- QU'EST-CE QUE JE VOUS INSPIRE ?
La classe sursauta de frayeur. Quelqu'un murmura :
- J'ai peur...
- Bien sûr que vous avez peur. Vous êtes confrontés à votre propre opinion, vos propres émotions. Vous ne vous basez plus sur ce que "ressent" l'autre pour établir votre avis. Vous ne dépendez de personne, vous n'avez que votre propre interprétation. Vous avez peur car tout ce qu'il y a à l'intérieur de vous, désormais, est un vide immense...
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Souvent, continua le professeur, les avantages octroyés par la société poussent les gens à la passivité. Malgré la privation de liberté, ils se sentent bien et ne font rien pour changer, comme si la liberté était moins importante que le confort. L'une des raisons réside dans le fait que, pour certains, cette privation de liberté est légitime. C'est un mal nécessaire.
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- C'est quelque chose que je ressens chaque fois que je te vois. J'ai le sentiment que mon coeur bat plus vite, comme lorsque je fais un effort physique, mais encore plus fort. J'ai l'impression qu'il va sortir de mon corps, c'est presque inquiétant mais en même temps c'est une sensation fantastique et même si j'ai peur je n'ai pas du tout envie qu'elle s'arrête. Quand je te vois, j'ai aussi des crépitements dans le corps et j'ai l'impression que si je te regarde une seconde de plus je vais exploser... et pourtant je te regarde, car j'ai envie d'exploser. Quand je te vois, j'ai un grand vertige, comme si j'allais tomber de très haut... mais je veux tomber, même si je risque de me faire mal. Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est quoi cette émotion qui provoque tellement de choses ?
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Vidéo de Antonin Atger
Entretien avec Antonin Atger à l'occasion de la rencontre entre l'auteur et les lecteurs de Babelio.com le 23 janvier 2019. Découvrez les mots choisis par l'auteur pour évoquer son roman 'Interfeel, tome 1', paru aux éditions Pocket Jeunesse.
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