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EAN : 9782350213132
104 pages
Naïve (14/03/2013)
4.05/5   22 notes
Résumé :
Isadora Duncan c'est la femme sauvage, celle qui peut répondre de ses actes, qui tous découlent d'une vision de la danse qu'elle semble porter depuis l'enfance et mûrir tout au long de sa vie.

Célébrant le beau à la manière des Grecs antiques, Isadora Duncan dansait pieds nus, vêtue seulement d'une toge. Cela se passait à l'époque du corset en Europe et du puritanisme protestant en Amérique. Pourtant Isadora Duncan ne le vivait pas comme une provocati... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Très belle bande dessinée qui revient sur le destin extraordinaire de la grande danseuse Isadora Duncan.
C'est un ouvrage tout en poésie, avec un dessin agréable, plus abouti que d'autres dans la collection des 'Grands destins de femmes' des éditions Naïve.
On accompagne la belle Isadora dans son apprentissage de la danse, dans ses heures de gloire mais aussi dans les tragédies de sa vie.
Mon seul regret : c'est trop court!
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Quel beau nom "Isadora Duncan" et quelle belle collection que ces "grands destins de femmes" !
Les éditions Naïve propose une biographie de cette superbe danseuse américaine avec un scénario de Josépha Mougenot et des dessins de Jules Stromboni. Et bien bravo car c'est une très belle réussite. Tout est agréable dans cette bande dessinée ou cette biographie graphique (je ne sais pas trop s'il faut dire l'un ou l'autre) : le format, les textes et surtout les dessins variés qui rythment cette histoire hors du commun.

Isadora est élevée par sa mère pianiste avec ses 2 frères et sa soeur. A San Francisco, alors qu'elle est toute petite, Isadora danse sur la plage avec le vent. Cet élan et le mouvement naturel de chaque geste ne vont plus la quitter. C'est la fin du 19ème siècle et elle va contredire la discipline classique en laissant s'exprimer son corps; ce sera les prémices de la future danse contemporaine.

Isadora va parcourir le monde de New-York à Paris, faire une tournée en Europe, danser avec Loie Fuller à Berlin, tenter de retrouver le beau des antiques en Grèce, vivre en France, monter une école de dance et se marier en URSS. Elle va aussi connaitre le désespoir avec la pertes de ses enfants. Sa fin est terrible, comme dans une tragédie grecque qu'elle savait si bien danser.

Ce livre m'a donné envie d'avoir la collection des "grands destins de femmes" et je vais continuer avec Hannah Arendt.
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Je continue ma découverte de vies de femmes incroyables avec le tome de la collection Grands Destins de Femmes des éditions Naïve consacré à Isadora Duncan. Cette femme je l'avais un peu découverte dans le film La danseuse, mais cette BD m'a apportée une autre vision sur sa vie.

La danse comme moyen d'expression, le mouvement comme parole...
Déjà toute petite, à San Francisco, Isadora Duncan passait la plupart de son temps à danser, sur la plage, dans les rues, à la maison sur le rythme du piano dont sa mère jouait à chaque instant. Cette mère qui mène une vie de bohème avec ses 4 enfants. Une passion leur vient à tous, celle de la mythologie grecque, qui sera le fil conducteur de leurs vies. A 10 ans, Isadora décide d'arrêter l'école, et se met à donner des cours de danse à domicile.
A 16 ans, sa famille et elle partent pour New York, puis ils mettent le cap vers l'ancien continent, destination Londres. Isadora danse d'abord à Kensington Square, puis se fait repérer et danse alors dans de riches salons. En 1900, elle part à Paris avec sa mère et son frère. Là encore, elle danse dans des salons jusqu'à une rencontre décisive, celle de Loïe Fuller, dont elle rejoint la troupe à Berlin. Elle se démarque et on lui propose de réaliser son propre spectacle et part en tournée. Avec son argent, Isadora décide alors de partir en Grèce avec sa famille, le rêve devient réalité mais s'effondrera rapidement. Par la suite, Isadora Duncan reprendra les représentations, deviendra maman de deux enfants qu'elle perdra tragiquement dans un accident, ira fonder son école en Russie, puis reviendra finir sa vie à Nice.

Une très belle BD, poétique, envolée. Bravo à Josépha Mougenot pour les textes touchants, et à Jules Stromboni pour les illustrations délicates à l'aquarelle.
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La collection « Grands destins de femmes » chez Naïve consacre un album à Isadora Duncan.

De son enfance pauvre jusqu'à sa fin tragique à Nice, sa vie nous est racontée en cinq courts chapitres. Nous suivons les périgrinations de la famille Duncan de San Francisco à Londres où Isadora connu ses premiers succès. Dès l'enfance, la danse fit partie intégrante de la vie d'Isadora, mais pas la danse académique, le ballet classique. Isadora Duncan entendait retrouver les mouvements naturels, la fluidité du corps, le libérer des contraintes. Vêtue d'une toge, pieds nus, passionnée et influencée par la Grèce Antique, elle désire retrouver cette liberté primitive du mouvement et fit entrer la danse dans l'ère moderne.

Cette liberté, cette poésie qu'Isadora mettait non seulement dans sa vie mais aussi dans son art, et qui faisaient tout son charme, les auteurs le retranscrivent ici avec habileté. Les illustrations reflètent l'univers d'Isadora Duncan, sa douceur, sa spontanéité. On peut regretter la brièveté du récit, car à la fin, on a pas envie de quitter Isadora, on veut en savoir plus !
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Cette BD retrace la vie de la danseuse engagée Isadora Duncan. le livre est un bijou extrêmement abouti et chaque page est un régal pour les yeux. le texte et le dessin sont rythmés, poétiques et légers mais teintés d'émotions fortes et poignantes, donnant le sentiment d'être chorégraphiés à la manière des spectacles d'Isadora. Il se lit rapidement, aucune monotonie dans le dessin essentiellement à l'aquarelle, et, à peine fini, on repasse les pages à revers pour prolonger quelque peu le plaisir des yeux. Je regrette toutefois un petit manque de contexte et de détails qui aurait permis de d'étayer davantage la biographie (beaucoup d'information se retrouvant dans la postface). Toutefois, je crois que ce n'était pas l'objectif du livre, qui réussit, somme toute, à nous lier d'attachement pour Isadora et fait émerger le sentiment d'être entrer dans son intimité, et ce, par le partage de ses émotions plutôt que par des faits.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J'aime la nervosité du trac avant d'entrer en scène, le bruit des tissus qui tombent sous les ciseaux des couturières, j'aime n'avoir qu'un quart d'heure pour résumer à un journal en 15 lignes, pas plus, mon engagement dans l'art en tant que femme, mais ce que j'aime surtout, c'est la petite odeur de transpiration là, juste derrière la nuque de mes deux enfants, Deirdre et Patrick.
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Il faut du temps pour qu’un mouvement devienne naturel. Les hommes ont désappris à se mouvoir. Les gestes des animaux sont magiques car ils ne répondent pas à leurs consciences individuelles mais à la nécessité de l’instant.
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C'est la révolution russe qui est venue à moi, c'est elle qui m'a proposé de m'aider à fonder mon école. Pour un art nouveau sur une terre révolutionnaire. De toutes façons, je serais aller n'importe où...
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A présent voici Miss Duncan qui, à travers sa nouvelle danse, saura exprimer mieux que quiconque les liens entre la danse et les mythes grecs…
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Danser c'est l'écriture du corps
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