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EAN : 9782253179009
432 pages
Le Livre de Poche (01/09/2014)
3.02/5   20 notes
Résumé :
Shaw et Romeo sont deux amis d'enfance, deux losers qui ont décidé de se prendre du bon temps en Floride. Ils ont une longue route devant eux quand on les rencontre. En faisant un arrêt dans une station essence en Georgia, Shaw entend la caissière au téléphone évoquer qu'une famille du coin vient de gagner le gros lot à la loterie: 318 millions de dollars. Immédiatement, Shaw imagine un plan pour obtenir la moitié de la fortune: lui va prendre la famille gagnante en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
CHALLENGE ABC 2014/2015 (1/26)

Une famille qui gagne au loto, deux mecs paumés qui passent dans le coin, le tout sur un fond d'Amérique en crise, voilà comment débute ce livre.

L'auteur prends bien le temps ici de nous plonger dans ce que l'on peut appeler, l'Amérique profonde. Avec tous ces gens qui vivent dans des caravanes, avec ses Dinner's ou les serveuses ne comptent plus les heures supplémentaires. Il y a aussi les parents (du moins la mère) alcoolique, les dettes d'argent, les enfants qui sont a deux doigts de mal tourner, mais bon, c'est la vie. Ils ne l'ont pas choisis, ils la prennent telle une fatalité, jouant au loto chaque semaine sans grand espoir, jusqu'au jour ou cette famille touche le gros lot. 318 millions de dollars.

Un bonheur n'arrivant jamais seul, nous suivons également, deux hommes qui passent par là, et qui au détour d'une conversation apprennent cette grande nouvelle qui fait tapage dans la petite bourgade.

Aussitôt, l'un des deux types échafaude un plan pour prendre la famille en otage et obtenir ainsi la moitié du pactole. On comprend rapidement, que l'un des deux hommes est soumis au premier et tout ce que l'autre lui demande, sans trop rechigner.

D'ailleurs c'est ce duo étrange, très bien développé dans le livre qui fait tout l'intérêt du livre. On se doute bien que les choses ne vont pas très bien se passer et que, par conséquent, cela risque de mal finir.

Par contre, là ou ça se passe moins bien, c'est au niveau de l'intrigue. C'est bien trop lent et bien trop prévisible. On cerne d'entrée quels seront les trois ou quatre personnages principaux et le rôle de chacun. Il n'y a pas ou peu de rebondissements, et lorsqu'il y en a, on les avait vu venir depuis bien longtemps.

Un bon divertissement mais sans plus. Manque de rythme, manque de suspens, beaucoup trop prévisible, et cela, jusqu'à la fin. Un histoire mal exploitée finalement.

Merci une fois de plus à Babelio et a leurs nombreux masses critiques, sans lesquels je ne découvrirai pas de nombreux livres !
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Shaw et Romeo ont quitté l'Ohio et leur quotidien minable de petits employés doublés de petites frappes pour faire route vers la Floride. Une bestiole traversant devant eux quelque part en Caroline du Nord va bouleverser leur destin et, par la même occasion, celle de la famille Boatwright, de Brunswick, en Géorgie. L'animal coincé sous le châssis de la voiture de Shaw et Romeo les force en effet à s'arrêter dans une station-service à l'entrée de la petite ville dans laquelle vivent les Boatwright. Ces derniers viennent de remporter la super cagnotte de la loterie l'État : pas moins de 318 millions de dollars. de quoi éveiller l'attention de Shaw qui décide de séquestrer la famille afin de les forcer à partager le gros lot avec lui. En attendant la remise de l'argent, il vivra chez eux pendant que Romeo patrouillera dans la ville, prêt à tuer leurs proches au moindre signe de rébellion.
Sur cette trame de thriller sans surprise, George Dawes Green réussit à créer de l'intérêt en jouant à fond sur la psychologie des personnages. D'un côté un Shaw poussé autant par l'appât du gain que par le désir d'être aimé et un Romeo que l'absence de personnalité et des années de frustration dans l'ombre de son ami rendent particulièrement imprévisible. de l'autre la famille Boatwright ; un père terne qui ne se réalise que dans la religion, une mère alcoolique et velléitaire, un fils préadolescent capricieux une fille, Tara, lumineuse mais bien seule dans ce foyer et une grand-mère fantasque, Nell. Otages de Shaw, ils vont se trouver partagés entre la crainte, le désir de vengeance, et une certaine sympathie créée par la promiscuité et le charisme de leur bourreau.
George Dawes Green réussit ainsi à rendre incertaines les actions de ses personnages et l'issue de son histoire dans laquelle il intègre aussi un vieux policier transi d'amour pour Nell en butte au mépris de ses supérieurs et de ses collègues. Il met aussi en exergue les travers de la petite communauté de Brunswick, la toute-puissance des médias et la superficialité des prédicateurs et de leurs ouailles. Pour autant, et malgré un humour indéniable qui vient un peu pimenter le tout, l'auteur semble parfois peiner à faire avancer son histoire, s'enlisant dans des développements laborieux ou tentant de rendre cohérents des éléments qui ne le sont pas forcément ; le tout porté par une écriture efficace mais sans grand relief.
Cela donne un roman amusant, certes, mais sans être passionnant. Une lecture sans conséquences et qui s'oublie assez vite.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Pfiou, une bonne chose de faite !
C'est vraiment le sentiment que j'ai eu en finissant Jackpot. Bigre, ce que j'ai peiné à arriver à la fin de ce bouquin ! Disons-le clairement : je me suis faite avoir par le marketing massif à coups de campagnes Facebook, bannières et partenariat Babelio. Pourtant avec une 4e de couverture qui n'a pas réussi à trouver plus vendeur que "Remarquable" (The Times) ou "Un retour triomphal" (LA Times), j'aurais pu me douter que ça allait être moyen.
Ce n'est pas mauvais, il n'y a pas d'incohérences (il me semble), c'est encore crédible, rien de particulier à dire sur le style... Mais il ne se passe fichtrement rien en 423 pages ! Ça c'est assez "remarquable", oui !
Les personnages principaux ne sont pas attachants et le duo principal est plutôt bancal... Deux bouseux avec l'un qui se sert de l'autre et le deuxième qui suit aveuglement l'oeil vitreux. Mouais.
Pour le reste, c'est complètement linéaire -donc prévisible-, la fin n'apporte rien, et le sujet aurait pu être traité de manière tellement plus approfondie !
Je dois bien admettre que j'ai survolé la deuxième partie du livre tellement je m'ennuyais donc mon avis est à remettre en perspective, mais c'est clairement ni un huis-clos, ni un roman à suspense ! Comme quoi, ce n'est pas parce qu'on fait des couvertures à la Sonatine (sobres, fond noir, nom de l'auteur massif en blanc et titre en couleur) qu'on a publié quelque chose d'intéressant. Mais au moins ça fait acheter !
Bref, je suis passée complètement à côté de Jackpot si il avait quelque chose de substantiel à retenir...
Comme d'habitude, je remercie néanmoins très sincèrement Babelio et le Livre de Poche éditions pour alléger mon budget livres !
A la prochaine !
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J’étais un peu réticente à me plonger dans ce livre après avoir vu les critiques sur Babelio. Et puis j’ai commencé à lire et à m’intéresser à l’histoire.

Le roman commence par la scène où la famille apprend qu’ils ont gagné le « jackpot », le gros lot du loto télévisé. La mère est alcoolique et ne rêve que d’une chose, de gagner au loto pour pouvoir changer de vie. Alors quand elle voit qu’elle a gagné, elle explose. Et la famille commence à voir la vie en grand. Seulement, dans leur petite ville, Brunswick, tout finit par se savoir. Des rumeurs commencent à circuler et certaines personnes malintentionnées veulent leurs parts du gâteau. Shaw et Romeo vont alors profiter de la vulnérabilité de la famille pour faire croire à tout le monde que Shaw avait validé le ticket lui aussi : il doit toucher la moitié du jackpot.

Pour moi, cette histoire est plausible. C’est entre autre pour cela que j’ai continué la lecture. En revanche, les « rondes » de Roméo m’ont paru un peu tirées par les cheveux. De plus, il n’y a pas vraiment de suspense même si je voulais savoir comment tout ça allait se finir. Le syndrome de Stockholm entre Tara, la fille des Boatwright et Shaw, est pour moi l’élément qui m’a donné envie d’avancer. Pour moi, cela restera un agréable moment de lecture.
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Un arrière goût métallique dans la bouche ? Vous venez sûrement de goûter vous-aussi à ce Jackpot diabolique. Thriller froid et lisse comme l'acier, ce roman simple et sans détour vous fera hésiter entre perversité et raison.
Si son sujet semble pourtant avoir été abordé par nombres d'auteurs, George Dawes Green met un point d'honneur à donner le beau rôle à ces deux nigauds d'héros, plongés dans une spirale infernale où dollars et sentiments ne font pas bon ménage.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
"Je ne veux pas simplement changer nos vies, je veux changer le putain de monde entier !"
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Elle avait eu des aventures extraconjugales – et ce, durant ses différents mariages ; elle buvait trop ; sa maison était mal tenue. Elle pouvait se montrer distante avec ceux qu’elle aimait, parfois même envers Tara. Mais pour celle-ci, Nell était une déesse, et Tara la croyait douée d’un esprit et d’une clairvoyance surnaturels. Maintenant, impossible de soutenir son regard. Tara baissa les yeux un court instant et, même si elle parvint à les ramener dans ceux de Nell presque immédiatement, elle sut qu’il était trop tard. Nell demandait déjà à voir. Tara se coucha calmement, et Nell ramassa le pot. « Chaque fois que tu bluffes, je te coince. Tu ne savais pas ça ? »
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 Écoute, Romeo, je sais que c’est dur. Ce que tu fais, tu le fais tout seul, et je suis impressionné que tu t’en sortes aussi bien. Mais seulement… il faut que tu saches, je suis avec toi. Tu comprends ? Je suis avec toi tout le temps. Tout ce qu’on a à faire, c’est aller au bout de ce plan ; ensuite, on met notre argent à la banque, on prend notre retraite, et il ne nous reste plus qu’à nous amuser. OK ? Tu sais ce que je voudrais faire ? Je voudrais aller à Trinidad, comme prévu, et une fois là-bas, on ouvrira un hôpital pour les pauvres. OK ? Ou un orphelinat, ou un truc comme ça. Vraiment. Distribuer du putain d’amour, partout où on ira. On boira des cuba libre, et on aura une grande piscine et on baisera toutes les belles infirmières et ça sera l’éclate perpétuelle. Mais je te promets une chose, c’est que je n’oublierai jamais combien tu as été courageux cette semaine, ici. Tu vois ?
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Trop de plaisir ! Tout lui appartenait ! Bien sûr, ce n’était pas vraiment son argent, et s’il ne tenait qu’à M’man, elle n’en verrait pas un centime – mais elle savait que Papa ferait en sorte qu’elle ait tout ce qu’elle désirait. Des voyages. New York, pour des soirées de dingues avec Clio. Les Galapagos, pour un voyage d’été avec Nell. Et elle pourrait aller dans une super université, peut-être Duke ? Et des fringues. Peut-être une ou deux robes. Comme celles de Marc Jacobs qu’elle avait vues dans Marie Claire. Et elle ne s’intéressait pas aux chaussures, mais avoir une paire géniale de hauts talons ne lui déplairait pas.
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Shaw, assis, reprenait ses esprits. Le revolver à la main. Jase, dans le lit de camp, faisait semblant de dormir. Mais il savait très bien que le môme était réveillé ; bien sûr qu’il était réveillé : comme tous les habitants de la maison, il était terrorisé. Ils étaient tous réveillés. Et ça convenait très bien à Shaw. Restez tous allongés dans le noir, à avoir peur, à penser à Romeo, à sa folie, à sa soif de sang, pendant que je m’abreuve de puissance, que je reprends mon équilibre. Vous pensez à répliquer, vous tous. Allez-y. Je suis prêt à la bagarre, quand vous voulez.
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