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EAN : 9782824604312
320 pages
City Editions (30/04/2014)
3.77/5   87 notes
Résumé :
Depuis sept ans qu'ils sont dans la même banque, Jennifer et Ian se détestent. Jusqu'au jour où ils sont obligés de travailler ensemble sur un projet important. Ian est le célibataire le plus en vue de Londres et, alors qu'ils sont au restaurant en train de parler boulot, ils sont épinglés par un paparazzi et leur photo se retrouve dans les journaux. Jennifer est furieuse. Mais Ian constate que cette photo a découragé une horde d'insupportables prétendantes. Du coup... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 87 notes
Cette romance me laisse une impression mitigée.
L'idée de deux protagonistes qui se détestent mais finissent par s'aimer me plaisait bien et le glissement de la haine absolue vers des sentiments plus doux est bien raconté même si on n'échappe pas à quelques lieux communs.

Par contre l'héroïne est bien trop excessive pour rester crédible. Je ne l'ai pas trouvée attachante, au contraire. Sa façon de se mettre en avant (son intelligence supérieure par exemple) ou de dénigrer systématiquement les autres pour leur classe sociale ou leur apparence physique la rend particulièrement agaçante, tout comme la manière dont, dans la seconde partie, elle refuse l'évidence de ses sentiments.

J'ai aussi trouvé que l'intrigue manquait un peu trop de réalisme dès le départ. Cette absence de finesse se retrouve dans la relation des héros qui se chamaillent comme des enfants, incapables même de faire la part des choses pour le travail malgré leurs postes importants ; ou dans la description de leurs familles dénuées de nuances.

La plume d'Anna Premoli est agréable et le rythme est dynamique, mais il y a quelques maladresses dans la traduction.

Au final, cette lecture a été distrayante, mais pas vraiment satisfaisante.
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En cette fin de semaine, j'ai opté pour une comédie romantique légère et pétillante : une romance ennemies to lovers conseillée par Light and smell. L'intrigue est très classique cependant, l'humour est sympathique, tandis que la plume à la fois simple et efficace. Or, en cette période où l'envie de rire se fait rare, il est plaisant de se détendre à travers une lecture ! J'ai donc été satisfaite de suivre le binôme Jennifer / Ian. Tous deux sont collègues depuis plus de sept ans et, malgré leur professionnalisme, ils n'ont jamais réussi à se supporter. C'est même pire que cela, puisqu'ils ne se contentent pas de s'envoyer des vacheries à la figure : Jennifer en est déjà venue aux mains ! Depuis cet excès de violence, les deux salariés n'ont plus collaboré… Jusqu'à cet ultime dossier qui va tout changer ! Les joutes verbales sont drôles et parfois bien trouvées. La dynamique du duo est également l'un des atouts de ce titre. En effet, très vite, Jennifer et Ian vont faire autre chose que se critiquer ou se chamailler. Cela va changer avec l'arrivée de paparazzis croyant que la belle blonde est la nouvelle conquête de Ian qui, en réalité, est un comte issu d'une famille richissime. Malgré leurs différents, le couple va décider de jouer de ce quiproquo en faisant croire que leur liaison est officielle. Évidemment, ils vont jouer à un jeu dangereux qui, sans surprise, va progressivement se retourner contre eux.

Le rythme est bon : on enchaîne les sorties, les soirées mondaines, les rencontres familiales et les mésaventures des héros. J'ai d'ailleurs été surprise que l'on en oublie le fameux dossier sur lequel ils travaillaient ! C'est presque comme s'il s'agissait d'un prétexte, ce qui est un peu dommage, mais finalement pas si important… Car les deux salariés ont déjà bien des tracas avec les nombreuses prétendantes ou la famille bourgeoise de Ian. Cela dit, la famille de la belle avocate fiscaliste a également des principes bien marqués… L'idée de proposer deux protagonistes aussi opposés m'a séduite : ils ne viennent pas du même milieu, ont des habitudes/devoirs/moyens différents et une alimentation pas forcément compatible… Pourtant, les futurs amants vont réaliser qu'ils ont plus de points communs qu'ils ne le pensent ! Bien que l'on n'échappe pas à certains passages clichés comme l'engueulade finale ou le bal, les voir réaliser leur attirance et tisser inexorablement une relation amoureuse fut distrayant.

Si la narratrice et son rival se sont révélés tendres et attachants, j'ai malheureusement déploré l'absence de développement des personnages secondaires. Certes, ils sont présents et aideront ponctuellement les héros toutefois, on ne va pas creuser leur personnalité, leur quotidien ou leurs problèmes. Ayant lu plusieurs romans contemporains ces derniers temps, je reconnais que je ne désire plus uniquement voir un duo se chercher. J'aspire à ce que l'on touche des thèmes plus sensibles ou que l'on donne de la consistance à l'entourage des protagonistes. Bien sûr, c'est une attente purement personnelle : ce livre est léger, sans prise de tête et plaira à un grand nombre ! Ce fut une belle découverte qui m'a bien amusée même si, vous l'aurez compris, il me manquait quelque chose en plus.
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Je déteste tellement t'aimer ! suit le seul schéma que j'apprécie vraiment dans les romances contemporaines, le schéma ennemis to lovers ou quand la haine se transforme en amour. Nous suivons ainsi deux collègues qui ne peuvent pas se supporter. Leur animosité est telle qu'après un très fâcheux accident, qui aurait pu coûter sa carrière à Jennifer, la hiérarchie a jugé préférable de ne plus les faire travailler ensemble.

Malheureusement, la trêve qui a duré plusieurs années est menacée : un client tient fortement à ce que son patrimoine soit géré par les deux ennemis. Si les salariés de la banque d'investissement dans laquelle ils travaillent sont ravis à l'idée du tumulte que cette collaboration forcée risque de créer, le supérieur de Jennifer et Ian est quelque peu inquiet. Il faut dire que dès la première séance de travail, le duo retrouve ses anciens réflexes et se lance dans une joute verbale cinglante.

Trop, c'est trop, il est décidé que Jennifer et Ian travailleront dorénavant à l'extérieur afin de ne pas déranger tout le bureau ! Il n'avait pas été prévu, en revanche, que des paparazzis les prennent en photo et les présentent comme un couple. Jennifer est furieuse d'être considérée comme l'une des conquêtes décérébrées de Ian, un futur comte très en vu. Mais ce dernier voit, dans ce quiproquo, le moyen de mettre momentanément à distance les hordes de femmes qui se jettent à ses pieds en raison de son statut. Contre toute attente, il convainc donc Jennifer de jouer le rôle de sa petite amie en échange de la promesse de la laisser mener leur projet commun comme elle le souhaite…

J'aurais peut-être aimé que le côté ennemi dure un peu plus longtemps, mais j'ai adoré suivre l'évolution de la relation entre ces deux personnages au fort caractère, dont les joutes verbales se révèlent des plus divertissantes. de fil en aiguille, les masques tombent et Jennifer découvre que Ian n'est pas forcément ce noble imbu de lui-même qui semble s'être donné comme mission de la contredire et de faire de sa vie un enfer. Elle lui découvre une profondeur et une douceur que ses apparitions dans la presse à scandale ne laissaient pas présager. Une attention médiatique dont Ian se serait d'ailleurs bien passé tout comme cette impression d'être plus un bon parti à conquérir qu'un homme à part entière…

Quant à Jennifer, elle nous apparaît comme une jeune femme intelligente, drôle et déterminée qui concilie comme elle le peut sa carrière et une famille anti-capitaliste qui voit d'un très mauvais oeil que la petite dernière travaille pour un système qu'elle réprouve et qu'elle aimerait voir s'effondrer. Les personnages secondaires ne sont pas développés outre mesure, mais ils le sont assez pour que l'on comprenne leur rôle dans la haine que Jennifer voue à Ian. Car si l'homme l'exaspère, c'est aussi pour son statut de noble qui soulève en elle une furieuse envie de lutte des classes. La famille de Ian n'est pas non plus exempte de défauts, celle-ci faisant peser sur lui une certaine pression pour qu'il se marie avec une femme « digne » de son rang… Après tout, il ne faudrait pas détourner Ian de ses futurs devoirs de comte !

Bien qu'un peu caricaturale, la différence de milieu social se révèle intéressante puisqu'elle permet de se faire confronter deux systèmes de valeurs opposés, de nous offrir quelques moments loufoques, et de compliquer la relation entre nos deux protagonistes. Ces derniers arriveront-ils à surmonter leurs différences pour avancer main dans la main et transformer la haine en amour ? En se lançant dans cette romance, on connaît plus ou moins la réponse d'avance, mais ce que l'on ignore, en revanche, c'est la manière dont l'autrice va réussir à rapprocher deux êtres que tout oppose. Et c'est, évidemment, tout ce qui fait le sel de ce récit que je vous recommande les yeux fermés pour passer un moment de détente amusant, divertissant et sans prise de tête.

Le duo, très attachant, nous offre des moments parfois drôles, parfois bien plus tendres, voire attendrissants. Mais cela ne se fera pas sans heurt, Jennifer ayant beaucoup de mal à aller au-delà de ses préjugés et à accepter ses sentiments nouveaux pour sa Némésis. À cet égard, Ian semble bien plus serein. Il acceptera assez naturellement que sa haine se soit transformée en amour et fera de son mieux pour convaincre Jennifer de sauter avec lui dans l'inconnu, et ceci malgré leur passé difficile et leur famille respective…

Si j'ai adoré l'humour de Jennifer, sa confiance en elle en ce qui concerne sa vie professionnelle, mais sa relative couardise dans sa vie amoureuse, j'ai été complètement charmée par la personnalité de Ian. Un homme dont l'héritage familial se révèle bien difficile à porter, à moins qu'une enquiquinante, mais charmante collègue de travail finisse par lui apporter cette légèreté et cet amour qui lui faisaient tant défaut…

Entre l'humour omniprésent, les personnages secondaires qui possèdent bien souvent un petit grain d'excentricité savoureux, et un duo haut en couleur, cette romance offre un très amusant moment de divertissement sans prise de tête en même temps que des temps forts emplis de tendresse et d'émotion.
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J'avais très envie de me plonger dans une romance, qui est mon genre de prédilection. Et j'avais besoin d'une jolie romance détente, sans prise de tête.
Je me suis donc lancée dans : "Je déteste tellement t'aimer !" d'Anna PREMOLI.
C'est une auteure italienne que j'ai pu découvrir l'année dernière, à travers son roman "Pas facile d'être une fille facile" qui avait été un joli coup de coeur.

Je suis complètement fan du titre.

Ici, on va suivre Jennifer (Jenny) et Ian, deux collègues qui se détestent. Ils travaillent dans le domaine de la fiscalité dans une banque d'investissement. Ils s'évitent jusqu'au jour où ils sont amenés à travailler ensemble. Leur relation est électrique. Vont-ils parvenir à mener à bien ce projet malgré leur différend ?

Ian n'est pas n'importe qui. C'est le compte de Langley et donc LE célibataire le plus convoité de Londres. C'est alors qu'une photo de Jenny et Ian fait la une des journaux alors qu'ils étaient au restaurant pour parler boulot. Ian voit alors l'opportunité de faire fuir plusieurs prétendantes et demande à Jennifer de jouer le jeu du faux couple en échange de quoi elle pourra gérer le projet seule sans devoir supporter Ian. Mais peut-on jouer au jeu de l'amour ?

Les personnages principaux sont très attachants. Ian est donc issu d'une famille aisée, quant à Jenny sa famille est plutôt modeste. Peut-on aimer malgré la différence de classe sociale ?
J'ai trouvé très intéressant de découvrir les familles de Jennifer et de Ian. Elles sont tellement différentes d'eux. Ils se sentent comme "un poisson hors de l'eau" au sein de leur propre famille. Et ce sera donc un des points communs de nos deux personnages principaux.

C'est une comédie romantique addictive mêlant amour et humour à merveille.

J'ai adoré le petit clin d'oeil à Gossip Girl.

Deuxième roman que je lis de l'auteure et donc deuxième fois que je suis conquise par sa plume.

C'est une auteure que je vais suivre de très près avec l'intention de lire tous ses ouvrages qui seront traduits en français. D'ailleurs, dernièrement un de ses livres est sorti en France : "Voisins, amis et rien de plus". Je le lirai sans hésitation.

Ce roman a pleinement répondu à mes attentes. J'ai passé un super moment de lecture. C'est un livre qui fait du bien. Il m'a fait sourire et rêver. C'est exactement ce dont j'avais besoin.
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Roman qui m'a tout de suite plu et qui m'a fait penser aux comédies romantiques britanniques. le récit est rythmé et rempli d'humour, particulièrement dans les échanges entre les deux personnages principaux (Jenny et Ian). le départ est un peu classique: deux collègues de bureau intelligents et compétitifs qui se détestent depuis 7 ans qui sont forcés de collaborer. Évidemment, les joutes verbales vont se transformer en attirance inattendue (pas de la part du lecteur, ça c'est la partie prévisible). Ce qui est différent de ce qu'on peut lire habituellement, c'est la lutte de classes sociales, les milieux familiaux des deux comparses et leur ressemblance de caractère et d'expériences par rapport aux autres (famille/travail). le roman se lit rapidement et d'un trait, car il est impératif de savoir comment les personnages vont se dépêtrer dans les situations où ils se retrouvent. Impossible de ne pas aimer Ian et Jennifer: ils sont tout simplement savoureux! La lecture se fait rapidement et avec le sourire, c'est un roman d'amour pas tout à fait à l'eau de rose et avec des personnages soutenus.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Je me frotte les yeux en demandant d’une voix rauque de sommeil :

— Pas trop. Quelle heure as-tu dit qu’il était ?

— Dix heures, répond-il en me jetant un regard suspicieux.

Je dois avoir l’air complètement déboussolée.

— Quoi ?

Je suis soudain secouée et parfaitement réveillée.

— Il ne peut pas être dix heures ! dis-je. Je n’ai jamais dormi jusqu’à dix heures de toute ma vie.

— Ben, il est quand même dix heures, rétorque Ian en croisant ses bras sur sa poitrine et en profitant du spectacle.

Je n’ose même pas imaginer l’allure que je peux avoir à cet instant. Sans doute les yeux bouffis de sommeil, les cheveux en bataille, pas de maquillage.

Je me demande comment il se fait que Ian ne se soit pas encore enfui en hurlant. Promis, je ne lui en aurais même pas voulu. Mieux, j’aurais pensé qu’il était intelligent.

— Je ne sais pas si je dois être vexé ou amusé, dit-il en éloignant son visage de ma face.

— Pourquoi ? dis-je en marmonnant et en me redressant dans le lit.

— En général, les femmes font tout pour se montrer sous leur meilleur aspect devant moi, notamment le matin lorsqu’elles se retrouvent dans mon lit, susurre-t-il d’un air chafouin tout en fixant avec insistance l’encolure de mon pyjama.

Classique : à peine suis-je réveillée qu’il est déjà en train de m’agresser. Sans compter que je ne supporte rien l’estomac vide.

— Je vais être claire : ceci est mon lit pour le week-end, et l’allure que je peux avoir avant d’avoir mis le premier pied à terre ne m’importe absolument pas !

— Tu es toujours aussi nerveuse au réveil ?

Je lui lance un regard éloquent, mais il se contente de rire et de continuer à me dévisager.

— Ne te méprends pas, c’est un agréable changement. Sans compter que, sans maquillage, tu as un air nettement plus gamine.

Les hommes pensent-ils réellement qu’il s’agit d’un compliment ?

— Tu veux bien te déplacer pour que j’arrive à sortir du lit ?

Je suis furieuse, mais il ne s’écarte qu’à peine pour que je puisse me lever et me précipiter droit vers la salle de bains.
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Ian lui serre la main d’une poignée ferme et sourit d’un air naturel. Oui, oui, naturel… Du jamais vu !

— Lord Beverly ! Quel plaisir de vous revoir ! s’exclame Ian d’un air parfaitement détendu.

Bien sûr, il peut se permettre d’être détendu, ce n’est pas lui qui est en retard.

— Tout le plaisir est pour moi ! Et comment se porte ton grand-père ? Cela fait un moment que je ne l’ai pas croisé au club. J’espère qu’il va bien, s’informe courtoisement Beverly comme s’il était un être humain comme vous et moi.

Colin et moi échangeons un regard impatient. Je suis sûre qu’il vient de penser comme moi que nous pourrions les laisser à leurs politesses d’aristo pour décamper. Hélas, juste au moment où je m’apprête à battre en retraite, lord Beverly s’aperçoit de ma présence. Manque de réactivité patent, Jenny !
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Vera lit tout le temps, même lorsqu’elle cuisine, qu’elle fait le ménage ou les courses. Elle travaille dans une bibliothèque et elle a décidé, de manière inconsciente, certes, de lire tous les livres qui ont été écrits. Ce qui fait qu’elle ne doit pas perdre de temps. Jamais.
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— Vraiment, vous n’avez rien de mieux à débattre dans ce maudit bureau ?

Je me rends compte que j’aurais dû tourner l’affaire en dérision et feindre de ne pas m’y intéresser, mais, je ne sais pas pourquoi, je n’y arrive pas.

— Non, c’est parce qu’il ne se passe pas grand-chose en ce moment. Et puis, tu sais bien que vous faites toujours la une ! m’annonce-t-il.

Ça, je l’avais compris moi aussi.

— Bien sûr que nous faisons la une, et depuis au moins cinq ans, mais dans le sens opposé à ce que vous croyez tous. Nous pourrions nous trucider à force de rivaliser et de nous chamailler !

Là, je crois que je réagis un peu trop furieusement pour lui faire croire que je m’en fiche.

— Oui, mais, tu sais : « Qui aime bien, châtie bien », etc., rappelle George, mine de rien.

On dirait que, ce matin, mon assistant s’est levé dans la peau de Sigmund Freud soi-même ! Je lui jette un regard capable de geler sur place les pingouins du pôle Sud (qui, comme chacun sait, sont en fait des manchots) et George capte enfin qu’il est grand temps de changer de sujet.
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— Mon Dieu ! Neuf ans, c’est beaucoup ! Si je peux me permettre, quel âge as-tu ?

Elle a l’air bien décidée à me blesser à tous les coups.

— Bien sûr, pas de problème. J’ai trente-trois ans, dis-je d’un ton serein.

Après tout, je n’ai aucun problème avec mon âge.

— Et tu n’es toujours pas mariée ?

Là, l’intonation me paraît un peu trop alarmiste.

Aussitôt, Ian réprime un éclat de rire qui se transforme en toux. Je lui lance un regard furieux tout en constatant qu’il en a les larmes aux yeux.

— Non, jamais mariée.

— À ton âge, j’espère que je serai mariée ou au moins que je l’aurai déjà été une fois, nous explique la future douairière.

— Je ne suis pas du genre à me marier, dis-je sans perdre mon calme.

De toute évidence, la nouvelle bouleverse Elizabeth, au point que son père se sent obligé de s’empresser de la rassurer.

— Bien sûr que tu te marieras, ma chérie, affirme-t-il en réussissant cependant seulement à lui faire reprendre, en partie, ce sourire vide qu’elle avait auparavant.
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