Le livre nous est raconté par trois voix:Eva,louis et Pedro
A tour de rôle ils vont nous raconter une histoire.
Eva, psychanalyste ,regarde le chantier et les ouvriers qui vivent sous ses fenêtres.Elle vit avec ses deux enfants depuis le décès de son mari.
Petro est grutier, celui qui surveille le chantier du haut,tout là haut il a une vue implacable sur l'appartement d'Eva.
Pedro le chef de chantier,gère ses hommes et essaye de vivre malgré le suicide de son épouse.
Un drame se produit sur le chantier et leur vie prend un tour différent
Des liens vont se créer,et ces trois là vont vivre une relation d'amour,d'amitié,de partages.
C'est un auteur que je ne connaissais pas,son écriture est agréable,le livre se lit bien
Elle fait rencontrer des mondes qui d'habitude s'ignorent et les décrit merveilleusement bien.
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Ce roman ne me laissera pas un souvenir inoubliable. Pourtant, l'histoire racontée se présentait assez bien : une psy, de son cabinet, observe un chantier de construction voisin et le grutier, en retour, observe la psy chez elle (toute ressemblance avec une situation réelle ...). Entre les deux personnages : un troisième, le chef de chantier, puis les enfants de la psy (veuve), ses parents, son frère, la femme du grutier (atteinte d'un cancer), etc.
Je ne saurais dire avec précision ce qui m'a gêné dans cette lecture ; peut-être le style décalé des hommes du chantier par rapport à leur formation (le grutier et son chef de chantier raisonnent et s'expriment en fait comme des psys...). En tout cas je ne partage pas les (rares) éloges que l'on peut trouver sur Internet. La construction est assez banale, pour ne par dire rustique ; le style est sans doute trop retenu pour que je ressente la finesse et l'émotion que d'autres lui trouvent. Bref, c'est un roman de train, à lire entre votre région et Paris par exemple ou, dit autrement, "pour passer le temps".
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L e métier est dur,les ouvriers sont mal payés,beaucoup d'entre eux vivent dans des foyers,sans femme,sans famille,et lorsqu'ils arrivent le matin,ils sont déjà fatigués.
Je les regarde travailler,vivre leur vie d'ouvriers ,parfois je les vois partir le soir,en groupes de trois ou quatre,jamais tous ensemble,chacun son horaire.
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