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Anna Guerineau (Traducteur)Tadahiro Oku (Traducteur)
EAN : 9782877305389
195 pages
Editions Philippe Picquier (18/04/2001)
2.64/5   11 notes
Résumé :

Yu Miri qui vient d'obtenir à vingt-neuf ans le célèbre prix Akutagawa (le Goncourt japonais) pour son dernier roman Cinéma familial - l'événement littéraire de l'année - est représentative de la nouvelle génération d'écrivains d'origine coréenne vivant au Japon : ils écrivent la rage au coeur des oeuvres tourmentées, portées par les feux de la révolte. La cellule familia... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
La couverture est belle,le visage paisible d'une jeune femme aux yeux fermés penchée vers le spectateur ou ici le lecteur; on distingue des lettres calligraphiées sous l'illustration. Je pense que c'est ce qui m'avait fait acheter le roman, en plus d'une curiosité toute nouvelle pour la littérature japonaise.
En encart, il est précisé que l'auteure, Yu Miri, est une Japonaise d'origine coréenne qui a beaucoup souffert de moqueries durant ses années d'école. Ces détails m'ont toujours intriguée et je n'en comprends toujours pas la raison ici...

Le livre est composé de deux nouvelles. J'ai repris le livre par curiosité après l'avoir lu il y a une bonne dizaine d'années. J'ai redécouvert deux récits psychologiques un peu trop glauques pour moi, mais vu la critique de Rhodopsine, je ne suis pas la seule. On y suit, donc des relations familiales dans lesquelles les relations aux sexes sont crues et perturbantes; malheureusement on n'éprouve pas d'empathie, l'auteure ne nous en laisse pas vraiment le loisir, mais plutôt un mélange de dégoût et d'écoeurement. Peut-être l'auteure, pour son premier roman, a t'elle voulu jouer sur le thème de la provocation... Il y a certains passages descriptifs très beaux, pris sur l'instant, qui atténue ces mauvaises sensations, mais dans l'ensemble ce n'est pas un livre plaisant à lire et dont on tire quelque chose... je n'en comprends pas vraiment le but, l'intérêt.
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Deux nouvelles ayant pour titre, Jeux de famille et Pousses de soja, composent ce livre. La lecture en est très abordable, mais il faut aimer ne pas avoir toutes les explications, et ne pas tout comprendre.
Deux jeunes femmes sont au coeur de ces histoires. Des histoires de famille.
Dans la première, un père séparé depuis très longtemps, a construit une maison et espère que son-ex femme et ses deux filles vont rejoindre ce nouveau foyer. Full House est le vrai titre de la nouvelle. A défaut de pouvoir réunir sa famille – certains passages laissent supposer des relations troubles – il héberge une famille à la rue qu'il a décidé d'aider (chez eux aussi des relations équivoques entre parents et enfants, la fillette ne parle plus, le père a des réactions violentes).
Dans la seconde, la narratrice, Kyôko, travaille comme illustratrice, et a comme amant un homme avec qui parfois elle collabore. S'en mêle la femme - personnage très très fantasque, qui peint et cultive des pousses de soja- de cet homme, ainsi que la mère de Kyôko qui lui arrange un omiaï (rencontre pour un mariage), avec un homme, Yukito, un peu attardé mentalement.
Pousses de soja ? Cordon ombilical ?
Chaque famille est un petit microcosme, avec ses relations, singulières et tourmentées.
Yu Miri ne donne pas d'interprétation , et les récits partent parfois vers l'onirisme (souvenir d'enfance ou rêve). Ces personnages sont en quête d'une place : « Yukito et moi, nous sommes des infirmes. Chaque fois que j'ai essayé de nouer des relations avec une autre personne, ce n'était pas pour construire quelque chose comme de l'amitié ou de l'affection. Je voulais juste vérifier de quel manque souffrait l'autre. »
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Deux nouvelles composent cet ouvrage. Dans la première, nous suivons une jeune femme dont le père tente de reproduire leur foyer familial. Il achète une grande maison et souhaite que ses filles devenues indépendantes et adultes, et sa femme qui l'a quitté reviennent vivre avec lui. On comprend très vite que ce père est à l'origine de beaucoup de problèmes familiaux et qu'il a sans doute abusé de sa fille. Dans la deuxième nouvelle, une jeune illustratrice a une relation avec un homme marié, la femme de ce dernier l'apprend et ne cesse de rentrer en contact avec elle. Ces nouvelles m'ont rendu vraiment mal à l'aise. On sent que les narratrices souffrent d'un certain mal-être, qu'elles sont hantées par des traumatismes. L'ambiance des nouvelles est particulièrement froide. Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce recueil.
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Emprunté à la bibliothèque un soir en panne de lecture, selon la technique éprouvée: 5ème livre de la 4ème étagère de la 3ème colonne de la dernière rangée.... Eh bien cette fois, le dieu du livre n'était pas avec moi!
Je n'ai rien aimé de ces récits. Deux nouvelles (ou deux parties du même roman?) oniriques ou cauchemardesques, sans lien visible. Pour la première partie: un père de famille séparé de sa femme fait bâtir une maison, superbe semble-t il, ses deux filles adultes la visitent, ne veulent pas y vivre. Il accueille une famille sans abri qui le parasite. Rien qui m'ait retenu, malgré l'effort d'aller au bout!
Si quelqu'un a une clé, je prends, car j'ai l'impression désagréable d'être passée complètement à côté!
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Les histoires de familles noeuds de vipère sont de tous les temps et tous les pays , mais les deux récits de Yu Miri qui composent ce volume nous entraînent aux limites de l'étrangeté , entre cauchemars et hallucinations , portés par un style très cinématographique semé d'éclairs de poésie : « [j'] enroulai autour de moi le fil du temps, comme un ver à soie fabriquant son cocon. » Une lecture qui secoue et déconcerte.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Après ma première visite, je ne retournai pas dans la maison de mon père pendant un mois. Je ne voulais pas le voir parce que j'avais beau lui expliquer cent fois pourquoi je ne pouvais pas vivre avec lui, il ne me comprenait pas. Après le départ de ma mère, de dix à seize ans, j'avais constamment fait le va-et-vient entre la maison du quartier ouest et l'appartement qu'elle partageait avec son ami. Ensuite, j'avais vécu dix ans sans mes parents. Mon père avait peut-être bâti cette maison pour renouer les fils de notre famille, mais en ce qui me concernait, la page était déjà tournée.
Ce jour-là, ma soeur m'appela :
- J'ai pas l'intention d'y vivre ! Ça lui suffit si toi tu y habites. T'as toujours été sa préférée. Dis, va plutôt voir mon film. Bon, il passe dans une seule salle à Shinjuku, c'est dans un cinéma porno. C'est pas terrible mais vas-y, d'accord ?
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En me réveillant, je croyais que c'était le matin, mais tout était sombre derrière les fenêtres. Je m'étirai pour rassembler mes forces épuisées par le sommeil, mais sans résultat. Je m'étais couchée sans même me laver les dents et j'avais la bouche pâteuse, comme de la crème de lait chaud collée sur ma langue.
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Depuis que je l'ai rencontré,je me fais vraiment l'effet d'un enfant en train de creuser dans un bac à sable.L'enfant creuse-t-il parce que sa mère l'a encouragé? Parce qu'il l'a voulu,ou pour imiter les autres enfants? Tout ça n'a pas d'importance. L'enfant se contente de creuser.
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Lorsque je me réveillai, j'avais la migraine et la nausée. Je ne pouvais plus supporter de rester un instant de plus dans cette pièce, il fallait que je sorte si je voulais échapper à cette léthargie.
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Yu Miri a noverist is singing
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