Impossible de dépasser la 100ème page, même en me forçant. L'auteur ne fait qu'extrapoler. Il part dans tous les sens en parlant très peu de
John Fanté. Je n'arrive pas à croire aux dialogues avec sa mère, ni à comprendre certaines de ces phrases. L'auteur avait 78 ans à la sortie de cette biographie. Il remplit les pages avec les écrits de Fanté et autres écrivains, des descriptions inutiles sur des choses ou des gens, etc. Et il parle, parle. Moi, ce que je voulais c'est entendre Fanté. Je passe donc au livre de
Javier Cercas (un vrai écrivain) et je lis, ce qui pourrait s'appliquer à
Silvain Reiner : ‘Je veux dire que les silences sont plus éloquents que les mots, et que tout l'art du narrateur consiste à savoir se taire à temps : c'est pour ça que, dans le fond, la meilleure façon de raconter une histoire, c'est de ne pas la raconter.'