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Laurent Bury (Traducteur)Charles Douglas Taylor (Éditeur scientifique)Brigitte Krulic (Auteur de la postface, du colophon, etc.)
EAN : 9782253154341
347 pages
Le Livre de Poche (05/02/2003)
3.74/5   101 notes
Résumé :
L'Église ne fait pas de politique et c'est là sa force, affirme dans les années trente le pasteur de la Domkirche de Magdebourg, "le gouvernement dirige les gens dans une direction, l'Église les dirige dans l'autre. C'est une tolérance mutuelle et chacun est libre de parvenir à ses fins". Son fils pourtant, étudiant en théologie, qui se destine lui aussi à être pasteur, a mieux perçu les dangers de l'époque : "Le problème du nazisme c'est qu'il ne se développe plus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Roman ou essaie, un beau livre! C'est un témoignage qui nous révèle un aspect très important sur l'homme qui a marqué négativement le vingtième siècle tonton Hitler notamment le rapport entre sa politique du fascisme et la religion. le fascisme avait pu se frayer un chemin dans la politique, dans l'armée et dans d'autres institution. Mais, pour Hitler, cette domination n'était pas totale, pour atteindre son apogée, il fallait que le fascisme s'empare de la religion. le catholicisme étant déjà condamné puisque la papauté constituait une force extérieure difficile à terrasser, alors les catholiques ont été persécutés. Par contre le fascisme a jugé bon de s'intégrer dans l'église protestante d'où nous avons dans ce livre, le témoignage d'un pasteur protestant qui faisait partie, avec son père pasteur également, des résistants qui se sont opposés farouchement à cette intégration.

On découvre la folie de leur envahissement dans les services des églises où tout devrait être modifié, en commençant par remettre en cause l'ancien testament, l'instruction religieuse devrait se baser désormais sur le transfert des pouvoirs car les juifs n'étaient plus peuple élu de Dieu, c'est maintenant la race aryenne qui devenait le peuple élu. L'église devrait instruire la population sur la force, la pureté et l'origine divine du sang aryen qui ne devrait plus se mélanger avec du sang impur, dieu devenait alors discriminatoire...

Les fascistes se sont également emparés de l'université notamment dans la faculté de la théologie où tous les cours devraient se focaliser sur la supériorité de la race aryenne, vraiment aberrant!
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Ce que j'en ai retenu

- de l'importance des universités dans l'Allemagne d'avant-guerre : formation des futures élites, stimulation intellectuelle essentielle, liberté d'étude. Et la fin de cet état de fait avec la montée du nazisme, la restriction des libertés et surtout le basculement d'une partie de la jeune génération en faveur de cette nouvelle idéologie qui promettait de sortir l'Allemagne de la décadence. “Une Allemagne puissante renaîtrait, en échange de leur acquiescement et peut-être à condition qu'ils ferment les yeux sur les actes du nouveau régime qu'ils n'approuvaient pas totalement.”

- du fait que le prestige de l'armée et des valeurs militaires restaient intacts en Allemagne, valeurs sur laquelle Hitler s'est appuyé.

- de la fracture idéologique d'une société : Nazisme / Protestantisme ou l'opposition de deux religions : “tu crois au salut par le sang du Christ et je crois au salut par ce sang noble qui coule dans les veines de tous les Aryens”. Conséquence : remplacement du crucifix par le portrait du Fuhrer

- de la montée en puissance d'Hitler : une centralisation des pouvoirs de plus en plus forte

- de l'annihilation de la résistance de l'Eglise protestante : Les Eglises sont unifiées, l'evêque sera désormais nommé (campagne interdite pour le candidat non gouvernemental, bulletin de vote truqué).

- Des tragiques erreurs d'appréciation qui ont égaré l'opinion allemande, et en particulier les autorités religieuses : au départ les Eglises ne se sentent pas concernées par HItler, insistant sur la distinction séculaire des deux royaumes. Durant plusieurs années, elles se sont méprises sur la nature et les objectifs du nouveau régime qui souhaitait la suppression de l'autonomie de la société civile et des corps intermédiaires, dont les Eglises, au profit d'un Etat tentaculaire.
Ce que j'en ai pensé

J'ai été totalement passionnée par ce livre, d'un bout à l'autre, malgré quelques longueurs à certains endroits. C'est un “essai romancé qui profite du récit de la vie d'un homme, sous le pseudonyme de Karl Hoffmann, en Allemagne dans les années 1930, pour analyser la montée du nazisme, ses racines historiques et intellectuelles. Mais il le fait à travers la politique hitlérienne vis-à-vis des Eglises protestantes. J'y ai énormément appris, non seulement sur l'histoire de l'Allemagne mais surtout sur la psychologie, la culture, l'état d'esprit des Allemands dans l'entre-deux-guerres. Ce qui est essentiel car cela explique en grande partie le succès d'Hitler et le déclenchement de la Seconde guerre mondiale.

L'angle de vue religieux est donc très intéressant et très peu connu, y compris pour des laïcs. Puisque comme le dit très bien Karl, le nazisme a été la tentative de remplacer une religion (le protestantisme, 98% des Allemands de l'époque) par une autre (le culte à Hitler, à l'Allemagne militaire, etc.). “Le problème du nazisme c'est qu'il ne se développe plus désormais en tant que puissance politique ; c'est en train de devenir une religion. Et ils ne tolèreront aucune religion rivale.”

Deux points m'ont cependant gêné, et ils étaient en cela bien expliqués dans la postface de mon édition :

Tout d'abord, la tendance à la surestimation, dans le roman, de la résistance à Hitler, y compris au sein des Eglises. A le lire, on a l'impression que tous les protestants ont fait bloc (ce qui aurait signifié d'ailleurs la population entière …). Mais il faut penser que le roman a été publié en 1942 et donc que le protagoniste n'avait pas de recul sur les choses, ni idée de l'ampleur de phénomène de résistance en Allemagne. Il ne pouvait juger que par rapport à ceux qui l'entouraient et aux événements de sa région. En réalité, les Eglises ont eu beaucoup d'atermoiements pour ne pas placer les fidèles dans un dilemme entre la loyauté confessionnelle et la loyauté nationale => elles étaient donc plutôt dans une attitude de non-alignement.

Ensuite, et c'est expliqué à la fin, ce qui m'a beaucoup déçue : certes c'est une histoire vraie, mais la chronologie et les événements de la vie de Karl n'ont que peu de rapport dans le détail avec la vie du vrai Karl Hoffmann (Léopold Bernard)

Cependant, cela reste un roman captivant sur l'ascension implacable du nazisme vue par un résistant. Kressman Taylor a réussi le tour de force d'en faire une réflexion passionnante sur les faiblesses des hommes, le “génie” d'Hilter, tout en mettant en scène des personnages forts représentatifs de la société allemande de l'époque. Il reste tout de même remarquable qu'une Américaine ait pu, en 1942, se livrer à un tel réquisitoire.

Un grand “roman” ? “essai” ? “document”? Un peu tout à la fois. A découvrir dans tous les cas.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Extrêmement connue pour son "Inconnu à cette adresse", Kressmann Taylor a écrit un autre livre, "Jour sans retour", plus long, celui-là, et dont on parle trop peu.
Ce livre raconte l'histoire dans les années 30 de Karl, un jeune étudiant en théologie allemand, fils de pasteur, protestant, donc a priori épargné par la fureur anti-juive du IIIè reich. On y découvre la fulgurante de l'instauration du régime nazi, qui dès le départ, s'est infiltré dans toutes les strates du pays pour y faire régner son ordre. Au commencement, il s'agit de convaincre, par un tralala rutilant de démonstration de pouvoir, force costume, force logo (la croix gammée) et des tartines de discours vengeur sur musique pétaradante et iconographie glorioleuse. Y compris dans les plus grandes universités allemandes où régnait le débat, l'échange, la célébration de la pensée. Y compris dans la chrétienté, que ce soit chez les protestants ou chez les catholiques, où l'adoration d'un dieu unique et barbu là-haut dans les cieux avec sa toge blanche fut soudain tournée en ridicule, jugée passéiste, puis vilipendée parce qu'elle osait se parer de misérabilisme et faire concurrence aux dieux guerriers nazis et leur glorieux prophète Adolph.
Certains marchent au truc, ça sonne si bien, l'orateur est impressionnant, le pas de l'oie résonne, les costumes sont beaux, on adhère, on y est… Mais j'ignorais à quel point cette période de séduction a duré peu de temps. A la question "comment le peuple allemand a-t-il pu sombrer dans cette violence cauchemardesque ?", Katherine Kressmann Taylor répond : le peuple allemand n'a eu le choix que quelques instants. Sitôt une partie du peuple conquise, du cantonnier au grand bourgeois en passant par les notables, la machine s'est mise à accélérer pour le voyage sans retour, comme dit le titre du livre. le fils de pasteur, Karl, constate effaré que dès qu'on lève le plus petit doigt pour afficher un certain désaccord avec des "vérités" que soudain on nous assène, on est écrasé, réduit au silence, puis menacé, et enfin, comme son père qui refuse que son église et son culte soient dénaturés par l'imagerie nazi, envoyé en camp. Dès le début des années 30. Dans ces camps de "rééducation" et de travail, on fait plier les volontés, on écrabouille les personnalités, on affame, on humilie, on punit sévèrement toute rébellion, et ce sont des hommes détruits qui reviennent au foyer. Quant aux femmes, finie la rigolade de faire des études ou de s'affirmer, elles doivent repeupler le pays de beaux enfants blonds et vigoureux, faire autant d'enfants que possible, et par ailleurs, obéir à leur mari.
Ce qui est impressionnant, c'est la vitesse avec laquelle cette dictature s'est infiltrée partout. Finie la séduction, c'est la force et la peur qui règnent. En un claquement de doigt, le monstre était là, partout, tout le temps, comme si le joli flacon ouvragé contenait de l'acide, qui une fois le bouchon sauté, s'est répandu dans la moindre faille pour ronger toute la société. Prévoir que le petit caporal très doué pour enflammer les foules par ses discours revanchards allait peut-être conquérir plus de monde que prévu, c'était possible. Mais qui aurait pu prévoir à quel point les nazis avaient un cahier des charges extrêmement carré qu'ils ont appliqué d'une main de fer, à peine avaient-ils glissé un doigt de pied dans le gouvernement officiel, sans laisser respirer personne, et qu'ils iraient jusqu'au bout de leur démence ?
Il y a eu des partisans, des séduits, des amoureux des passionnés des hystériques du régime nazi, parmi ce fameux peuple. Mais il devait aussi y avoir une pelletée de gens indifférents, qui ne faisaient pas attention, qui vivotaient dans une Allemagne libre mais en crise, au jour le jour. Et qui, s'ils ont froncé les sourcils en étant témoins d'une violence de rue, s'ils ont actionné leur réflexion à propos de choses acceptables et d'autres moins, l'ont fait trop tard. le choix, ils ne l'avaient plus. Réfléchir devenait une activité dangereuse. Sans parler de ceux à la réflexion un peu plus vive, s'opposant franchement, mais sans imaginer une seconde que ce sport leur était désormais interdit et qu'ils risquaient leur vie, tout simplement, à le pratiquer. Est-ce que la phase de séduction a duré une semaine, un mois ? A lire ce livre, on a l'impression qu'en quelques jours, c'était bouclé. C'est en tous cas un document exceptionnel sur les procédés d'une dictature à prendre tout un pays dans un étau à une vitesse inouïe. Ce pan de l'histoire, je ne sais pas si on l'étudie en Allemagne, mais en France, c'est une zone totalement inconnue. Ce livre devrait être lu par tous ceux qui ont le droit de vote. C'est très impressionnant. Si on y joint le très court et percutant "Inconnu à cette adresse", on a tout en main. Et on peut mieux se méfier de tous ces êtres petits et aigris, cultivant la haine, et prêts à toutes les outrances pour se faire élire parce qu'ils sont persuadés de détenir LA vérité qui sauvera le pays...
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Très belle lecture. Livre beaucoup plus dense qu'Inconnu à cette adresse. En effet il s'agit de l'histoire vrai de Karl Hoffmann relatée, étape parétape. de son instruction en faculté de théologie en Allemagne durant la montée du nazisme, de la mise sous contrôle de l'Eglise par Hitler, de la résistance des pasteurs et certains hommes d'église, et de la nécessité pour Karl Hoffmann, persécuté, de fuir son pays pour sauver sa vie.
Arrivés une USA, installé dans un petit village, il rencontrera en 1940 Kressmann Taylor et lui racontera son histoire.
Le récit est très détaillé, parfois trop, il montre la façon insidieuse, puis brutale, dont le pouvoir nazi va tenter de manipuler toutes les forces du pays.
Karl H ne va pas arriver aux USA détruit, cassés par les épreuves vécues en Allemagne. La peur n'aura pas été son moteur, mais sa foi, l'importance de laisser Dieu maitre de l'Eglise.
Moins percutant que son premier roman, Kressmann Taylor continue de nous faire vivre de la façon la plus juste les horreurs et abus de cette période entourant la seconde guerre mondiale. Pour sa justesse et précision, à mettre dans votre pile de lecture si la période vous intéresse.
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Ce livre est un récit autobiographique d'un jeune pasteur,Karl Hoffmann, étudiant en théologie et fils de pasteur, qui fuit en Amérique pour échapper aux nazis.

Le lecteur apprend que les nazis tentent d'utiliser l'Eglise luthérienne comme outil de propagande. Mais ils vont se heurter à une résistance secrète, notamment de la part de Karl Hoffmann.
Au fil des pages, le lecteur assiste à la montée du nazisme en Allemagne et qui s'effectue même au sein de l'Eglise.
Karl Hoffmann nous fait partager ses activités de résistance dans la paroisse de son père mais aussi dans la faculté de théologie que les nazis ont investi pour enseigner leur idéologie.

Un roman captivant qui éclaire une autre facette de la résistance allemande à travers l'Eglise protestante. Une belle leçon de courage et d'engagement de la part de certains intellectuels et religieux allemands face au désastre annoncé.

Ce livre explique également le mécanisme insidieux et implacable qui a plongé le peuple allemand dans la tyrannie nazie: d'intimidations quotidiennes en petits renoncements.

Petit bémol: ce roman manque quelque peu d'objectivité mais qui reste passionnant du point de vue historique.

Enfin, la postface de l'historienne Brigitte Krulic, indique que les faits relatés s'inscrivent parfaitement dans la chronologie de l'Histoire: ce qui donne une autre dimension au livre.

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ainsi s’éclaire un pan mal connu du régime hitlérien : ses relations avec l’Eglise évangélique, déchirée entre la résistance, regroupée dans l’église confessante, la passivité forcée de nombreux fidèles, et l’allégeance au Führer proclamée par les chrétiens allemands.
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Le plus déprimant, dans ce camp, était le visage des prisonniers. Ils étaient si résignés, si hébétés, si bêtement patients. Briser le corps d’un homme est un acte brutal et barbare, mais briser ainsi son esprit ne relève pas de la barbarie ; c’est un raffinement de civilisation dans la cruauté, c’est un crime contre Dieu.
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Tu ne sais pas ce que c'est que d'avoir un bulletin à la main et de regarder une urne nazie. Ils prenaient nos noms quand nous avions voté. Comment pouvions-nous savoir si nos bulletins étaient mélangés dans l'urne ? C'était une urne nazie et nous n'en avons jamais vu l'intérieur. Les bulletins s'y empilaient peut-être en ordre, pour qu'ils puissent ensuite associer chaque vote à un nom. C'est le genre de choses auxquelles on pense quand on est là. On ne peut pas s'en empêcher. Si les gens ont eu peur, je ne peux pas le leur reprocher. (Il eut un geste de dégoût.) Il y a pourtant une chose dont je suis sûr, dit-il sur un ton de défi. Leur élection n'a pas été unanime, puisqu'il y avait au moins une voix contre.
-Bravo ! murmurai-je, et nous échangeâmes un sourire.
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Revenir, c'est toujours prendre conscience de ce que l'on a perdu. De même qu'il est impossible de remonter dans le temps vers un passé qu'on se rappelle avec joie et qu'on aimerait revivre, de même il est impossible de revenir exactement au même lieu. Ce cadre parfaitement connu auquel on aspirait a disparu. Des changements sont intervenus. Les visages de l'an dernier ne sont plus tout à fait les mêmes; l'atmosphère s'est transformée. Nous nous sentons tellement égarés lorsque nous regagnons des lieux qui nous sont chers mais qui nous accueillent avec un aspect inconnu. L'ami vers qui je cours ne pense plus comme autrefois. Il n'est plus le même, et à ses yeux, je suis devenu un autre. Dans notre poignée de main, nous comprenons tout ce que nous avons perdu, sachant que la maison, l'ami, la nation de l'année précédente n'existent que dans notre souvenir, tout comme le printemps dernier, et qu'on ne les retrouvera plus.
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Notre Seigneur est une forteresse.

Ils chantent encore ce chant, et ils le chanteront jusqu'au jour de la délivrance, jusqu'au jour où le sang et les peines auront montré à tous que, pour vivre comme des hommes, ils doivent aimer comme des hommes, jusqu'au jour où les fragiles rênes du pouvoir tomberont des mains des puissants, jusqu'au jour où les hommes de bonne volonté chercheront l'espoir auprès de Dieu, jusqu'au jour où ils verront leur enfants nés dans la joie labourer leurs champs et tailler leurs arbres, jusqu'au jour où la Puissance qui tient dans la balance les luttes humaines sourira sur Ses enfants, jusqu'au jour sans retour.
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Connaissez-vous ce roman composé des lettres que s'échangent deux amis entre 1932 et 1934 ? La dernière reviendra à son expéditeur avec la mention « Inconnu à cette adresse ».
« Inconnu à cette adresse » de Kathrine Kressmann Taylor, c'est à lire au Livre de poche.
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