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Jupiter's Legacy tome 2 sur 4
EAN : 9782809468403
128 pages
Panini France (10/01/2018)
3.81/5   32 notes
Résumé :
Dans un futur apocalyptique où la fracture morale se creuse entre héros d'hier et d'aujourd'hui, Hutch, Jason et Chloe vont devoir prendre position et passer à l'action. Ce deuxième tome de Jupiter's Legacy poursuit son analyse du rôle et de la pertinence des surhumains dans une société sécuritaire post-11 septembre 2001.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Jupiter's Legacy, tome 1 : Lutte de pouvoirs (épisodes 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant, car ces 10 épisodes forment une saison complète. Celui-ci contient les épisodes 6 à 10, initialement parus en 2016/2017, écrits par Mark Millar, dessinés et encrés par Frank Quitely, avec une mise en couleurs réalisées par Sunny Gho, la même équipe créatrice que le premier tome. Pour avoir une idée plus complète de l'histoire personnelle des protagonistes, le lecteur peut également découvrir Jupiter's circle 1 et Jupiter's circle 2 (en VO), également écrits par Mark Millar.

En 1991 à Santa Fe, George Hutchence a revêtu son costume de Skyfox, et il papote avec son fils Hutch qui est en train de regarder un dessin animé des Tortues Ninjas. Il lui construit un bâton de pouvoir, et il finit par sortir sur sa pelouse devant son pavillon, alors qu'une horde de superhéros est en train d'y atterrir. Sur une route aux environs de Paris en 2020, Hutch (le fils de Skyfox) se matérialise dans un fourgon policier, et il y libère un supercriminel appelé Tornado. Dans une métropole du Sud de la Chine, la supercriminelle Neutrino vient de dévaliser une banque et elle s'enfuit dans une voiture de sport, en s'en vantant au téléphone auprès d'une copine. Chloe Sampson se matérialise sur le siège passager et lui propose de rejoindre son groupe d'individus dotés de superpouvoirs.

Puis Hutch et elle recrutent chacun leur tour d'autres personnes : Light-Girl à Singapour, Wood King à Berlin, Automaton à Londres, Jack Frost en Antarctique, Tattoo au Brésil. Pendant ce temps-là, Brandon Sampson inspecte les mesures de sécurité dans la prison Supermax pour individus dotés de superpouvoirs. Il évoque l'intervention de Hutch, avec oncle Walter Sampson, en présence de sa femme, de Ruby Red, et d'un autre superhéros. de leur côté, Chloe et Hutch s'apprêtent à délivrer Repro à Dubaï, mais pour cela ils doivent d'abord neutraliser Raikou, une gardienne capable de lire dans les pensées et dotée de superforce. Ils ont dû envoyer leur fils Jason en premier pour se mesurer à elle.

La première moitié de ce récit avait impressionné le lecteur par la rapidité de la progression de l'intrigue, la forte personnalité des protagonistes, et la beauté plastique des pages. Mark Millar reprenait ses thèmes habituels sur les superhéros, mais en enchaînant les étapes à un rythme soutenu, que ce soit la jeune génération uniquement intéressée par l'argent et la gloire, ou les superhéros s'opposant entre eux pour des questions parfois futiles. Frank Quitely réalisait des dessins délicats, immédiatement lisibles, montrant aussi bien l'apparence fragile des individus, que la force des destructions qu'ils causent. le lecteur présuppose que les auteurs vont conserver les mêmes principes narratifs pour cette deuxième moitié. C'est plus compliqué que ça. Parmi la deuxième génération de superhéros, Brandon Sampson s'est emparé du pouvoir et règne de manière autoritaire. Une partie des autres (à commencer par Chloe & Hutch) a décidé d'y remédier.

La parution de ces 5 épisodes s'est étalée de juin 2016 à juillet 2017, pour que Frank Quitely puisse réaliser ses pages à son rythme. le lecteur retrouve bien sa personnalité graphique dans tous les épisodes. En particulier il continue d'utiliser le découpage de planche qu'il préfère : 4 cases de la largeur de la page, par page. Comme dans le tome précédent, il ne s'en sert pas pour s'économiser en ne dessinant qu'une tête en train de parler au milieu de la case et rien d'autre. Il s'agit d'un parti pris esthétique pour donner une impression de grand angle cinématographique, de rehausser la sensation de spectacle. Quand la scène le dicte, il utilise d'autres découpages, toujours à base de cases rectangulaires sagement juxtaposées. Il peut arriver que le temps d'une page ou deux Quitely ne dessine pas de décors en arrière-plan dans ses cases, mais ça reste très minoritaire, et la mise en couleurs de Sunny Gho rappelle alors la couleur dominante du décor, établissant une continuité de lieu. Ce coloriste effectue un travail d'orfèvre, en phase avec la légèreté des dessins. Il utilise des teintes assez neutres, pour éviter d'ajouter un clinquant malvenu. Il joue sur les nuances pour souligner les reliefs de chaque surface, mais sans aller jusqu'à les sculpter, conservant ainsi la délicatesse du tracé des contours.

Comme dans le premier tome, Frank Quitely représente des individus avec des morphologies normales. L'ancienne génération dispose d'une musculature plus développée, sans être celle de culturistes. La nouvelle génération est plus élancée, semble plus naturelle. Pour accentuer encore la différence, l'ancienne génération de superhéros s'était confectionné des costumes, avec masque et cape, alors que la nouvelle utilise ses pouvoirs en habits civils décontractés, jean & teeshirt. Tous les protagonistes ont une prestance remarquable, un maintien élégant sans être maniéré. Les expressions des visages sont variées et parlantes, permettant au lecteur de se faire une bonne idée de l'état d'esprit de chaque personnage. Cependant le dessinateur a tendance à insister sur la dureté des visages masculins, en particulier quand ils ont la mâchoire crispée, et sur la douceur des visages féminins en particulier quand une femme éprouve de la compassion pour une autre personne.

En scénariste aguerri, Mark Millar fait en sorte de changer régulièrement de lieu pour donner quelque chose à représenter à l'artiste, et s'assurer que son récit conserve un attrait visuel. On peut même dire qu'il systématise ce procédé, en incluant des scènes à Singapour, à Berlin, à Londres, en Antarctique, au Brésil. En prime il mentionne lors de dialogues l'Afrique, la Chine, la Russie, pour faire bonne mesure. Frank Quitely a ainsi l'occasion de représenter ces endroits le temps d'une case, rarement plus. Il ne donne pas à voir un spectacle touristique, mais il inclut un ou deux détails qui attestent de l'information de lieu que donne la cellule de texte. Il réussit à représenter sur le même plan des séquences de nature très différente, d'une conversation banale dans le salon de George Hutchence, à des séquences d'affrontement physique titanesque, en passant par l'apparition d'une licorne mâtinée de joli poney aux couleurs improbables. Il réussit tout aussi bien à mettre en scène l'exercice de superpouvoirs fantastiques, que ce soit la capacité de Neutrino à voyager sur des particules subatomiques, ou les conséquences disruptives de l'usage du bâton de Hutch.

Le lecteur retrouve donc avec plaisir cette narration visuelle très élégante, sans être artificielle, ces personnages naturels, ces actions formidables. Il voit l'équipe de Chloe et Hutch se préparer à la grande bataille à venir, car ils ont décidé de renverser le despote en place. Leur plan est simple : réunir le plus possible d'individus dotés de superpouvoirs et affronter frontalement le dictateur et ses troupes. Pour se faire, ils vont chercher des personnes dotées de superpouvoirs qui se sont faites discrètes pour éviter d'être détectées et emprisonnées sur le champ. Ces prises de contact donnent lieu à des séquences étonnantes comme la recherche du père de Hutch, ou la libération de Repro. le scénariste met en oeuvre des superpouvoirs classiques, et reprend les manipulations mentales avec la plage vue dans le premier tome. Il s'amuse bien avec un jeu de renversements entre les illusions créées par 2 télépathes. Il joue sur l'aspect de petit garçon de Jason, le fils de Chloe et Hutch, et sur le fait que chaque personnage est susceptible de tomber au champ d'honneur, surprenant ainsi le lecteur.

De fait Mark Millar a donc abandonné la construction en saut du premier tome, pour se concentrer sur une phase décisive et ramassée dans le temps de l'évolution de la place des superhéros dans ce futur proche. Il mène à son terme la reprise en main des affaires par la deuxième et troisième génération, et cette saison se conclut de manière satisfaisante, même si la dernière page annonce une autre saison devant débuter en 2019. Pourtant le lecteur reste un peu sur sa faim. Jason a l'occasion de faire allusion à la manière dont la première génération a acquis ses pouvoirs sur une île en 1932, mais le scénariste n'en dit pas plus, laissant ce mystère entier. le premier tome avait mis en scène une confrontation de valeurs entre 2 générations. Ce deuxième tome poursuit dans ce sens, mais avec une conclusion qui laisse pantois, en réinstituant l'usage d'identité secrète et masquée, et en revenant globalement au statu quo précédent. Alors même qu'il a montré que l'apparition de superhéros avait bouleversé l'ordre mondial, Mark Millar conclut en les renvoyant à l'anonymat, et leur faisant dire qu'ils utiliseront leurs pouvoirs pour redresser les torts, sur la base de leur propre code morale, forcément infaillible. Après avoir raillé les règles implicites des comics de superhéros (ils ne s'attaquent jamais aux vrais problèmes, et leur présence ne change rien au cours de l'Histoire), il revient à ce statu quo bien pratique pour mettre en scène des personnages récurrents de fiction, comme s'il abandonnait toute velléité de commentaire social ou sociétal sur l'action par la force, et la justice masquée d'une poignée d'individus.

Le lecteur entame cette deuxième moitié de première saison avec confiance. Il retrouve les dessins personnels de Frank Quitely qui offre une narration visuelle délicate et sensible, bien complétés par la mise en couleurs de Sunny Gho. Par contre il découvre une intrigue des plus linéaires, avec quelques trouvailles, mais qui revient sur les rails des comics de superhéros basiques.
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Le second et dernier volume de la série Jupiter's Legacy, intitulée "le soulèvement" reprend la couverture originale de l'édition US dans une maquette simple mais élégante de Panini. L'album comprend la traditionnelle galerie de couvertures additionnelles en plus d'un carnet de croquis et d'une bio à jour des auteurs. A noter que le coloriste du volume 1 a changé, avec une petite perte de qualité à ce niveau. L'album se termine avec une possibilité de suite et les Millar a produit avec un autre dessinateur un préquel, Jupiter's Circle racontant les aventures de Skyfox, le meilleur ami d'Utopian, sorti entre les deux tomes de la série mère. le potentiel de l'univers est évidemment gigantesque même si Millar continue rarement ses séries sur de longs arcs.

La rébellion a sonné pour les descendants d'Utopian décidés à libérer les super-vilains, seuls à même de former une armée pur mettre à bas la dictature de Brandon et son oncle. Parmi eux, Skyfox, le chef des méchants, ancien meilleur ami du fondateur Utopian et accessoirement grand-père de Jason...

La lecture du premier tome m'avais subjugué, comme c'est souvent le cas avec les scénarii de Mark Millar. le sentiment d'avoir sous les yeux un album majeur au même titre que son Red son, uchronie plaçant Superman dans un univers soviétique. Si la cesure entre les deux tomes peut surprendre (la coupure chronologique de plusieurs années avec l'arrivée du jeune Jason était intéressante mais aurait pu être placée entre les deux tomes), l'intrigue reste linéaire et passionnante, avec le cadre classique des derniers espoirs contestant un pouvoir dictatorial. La petite faiblesse tient à la moindre surprise, le basculement entre le monde d'avant, celui d'Utopian et celui de son frère se faisant dans le tome précédent. du coup on attend des surprises du même ordre qui tardent à venir. le principal intérêt repose dans ce volume sur la vérité variable selon le camp que l'on occupe, avec un Skyfox présenté comme le super-méchant qui se trouve être en réalité un simple contestataire de l'ordre établi. Ici la dimension politique qui rend la série passionnante revient en illustrant que ce sont les détenteurs du pouvoir qui déterminent qui est bon et qui est méchant. Avec en petit bonus l'attitude très bad-ass du grand-père de Jason, sa clope au bec et son nihilisme égoïste. En revanche la virulence du propos économique retombe presque totalement et l'on se retrouve avec un comic plus classique, moins sulfureux. Quand Jupiter #1 trouvait l'alchimie parfaite entre l'entertainment graphique virtuose (les inventions délirantes de Quitely sur les pouvoirs) et le pamphlet à la Renato Jones, le deux se contente d'achever ce qui a été lancé. Il est probable que les deux volumes doivent se lire à la suite et devrait être désormais édités en un unique volume comprenant Jupiter's Circle tant la coupure n'est scénaristiquement pas pertinente.

Hormis ce bémol, cette clôture reste de très haut niveau, avec toujours ce découpage très horizontal du dessinateur écossais qui permet une formidable lisibilité et un dynamisme digne d'un manga. La puissance des explosions, envols, la gestion de la temporalité des cases est affolante et rappelle par moments les jeux graphiques de Trevor Hairsine sur Divinity (les deux illustrateurs britanniques partagent d'ailleurs un style très crayonné et organique). La grands originalité de Jupiter's Legacy, dans un cadre de Super-héros très formaté, repose sur les trouvailles quand aux pouvoirs et effets physiques: la téléportation d'un train en action sur une rangée de soldats, la manipulation mentale ou l'héroïne qui voyage sur les électrons sont des exemples d'idées très motivantes. le changement de coloriste pose des textures moins subtiles que sur le premier tome, ce qui est dommage, même si la cohérence entre les deux n'est pas remise en question. le design des héros reste génial et original. On ressent l'envie de changement et la liberté créatrice des auteurs. Cette série est une telle fraîcheur!

La déception principale après avoir lu cette incroyable réinvention du genre super-héroïque est donc bien la brièveté de ce concept que l'on aimerait voir prolongé sur d'autres arcs. L'alchimie entre le scénario et le graphisme est telle que l'on est déçu de voir tant d'idées qui n'ont pas le temps d'être développées. Je lirais à coup sur Jupiter's Circle par curiosité et vous invite très vivement à vous procurer les deux volumes de Legacy, que vous soyez férus de comics ou novices. Il s'agit d'un grand moment de lecture que l'on a plaisir à reprendre en attendant comme toujours chez Millar, une adaptation ciné qui promet d'être grandiose pour peu que l'équipe parvienne à reproduire ce miracle dessiné.

Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Mark Millar est un auteur de comics très prolifique, et à chaque nouvelle sortie, il fait parler de lui !
S'il est capable de sortir du très mauvais comme du très bon, nul doute qu'avec Jupiter's Legacy nous sommes dans le très bon.

Avec Jupiter's Legacy, l'auteur britannique s'amuse à se créer ses propres super héros, après une première génération de héros (vivant pendant "l'âge d'or"), nous allons suivre la seconde génération, beaucoup moins prestigieuse.
Ces enfants qui vivent dans l'ombre de leurs parents, vivant un peu comme des stars de télé réalité mais ayant tout à prouver sur le plan super héroïque.

Et c'est la que ça marche vraiment bien.
Si les histoire de super héros se comptent par milliers, celles qui traitent le sujet comme Jupiter's Legacy n'existent tout simplement pas...
Le récit est intelligent, bien rythmé, et si je n'aime pas du tout le dessin de Frank Quitely habituellement, je reconnais que son trait est particulièrement efficace sur le titre.
Malgré un tome 2 un peu en deçà, Jupiter's Legacy reste un très bon Mark Millar, et un très bon récit tout court.

P.S. le "Millarworld", label de Mark Millar ayant été racheté par Netflix, ne vous fiez pas à l'autocollant figurant sur la nouvelle édition qui dit "une série originale Netflix". le comics existait avant le rachat, et si je ne suis pas de ceux qui critique toutes les adaptations de comics en série, cette fois ci je vais le faire, fuyez la série, elle est très mauvaise, en atteste son annulation seulement quelques jours après la diffusion de la saison 1.
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Dans le tome 1, l'histoire débute pendant la grande dépression de 1929, avec deux frères qui acquièrent grâce à des extra-terrestres des super pouvoirs, et fait le pont avec la crise des années 2010. Suite à ces graves problèmes économiques, s'en suit une critique acerbe du modèle capitaliste. Un des vieux super-héros du nom d'Utopian, très connu et respecté, tente de donner un semblant d'éducation à ses deux grands enfants aux pouvoirs surhumains, sans vraiment y parvenir. Son fils Brandon accumule les gaffes et sa fille Chloé fait une overdose dont elle réchappe de justesse alors qu'elle est enceinte d'un narco-trafiquant, Hutch. Mais là où le bas blesse, c'est que le fils Brandon ne supporte plus d'être traité comme un enfant par ce père tyrannique à qui il tend un piège avec son oncle Walter, pour finalement l'exécuter lâchement. À qui profite vraiment le crime ? À l'oncle Walter totalement mégalomane et revanchard, ou à son neveu inexpérimenté qui ne rêve que d'exister ?
Arrivée à son terme, Chloé donne naissance à un enfant, Jason, qui hérite des pouvoirs de sa mère. Mais le renversement de pouvoir, devenu totalitaire, force la petite famille à fuir et à se cacher en Australie. L'histoire devient alors une chasse aux super-héros, devenus des hors-la-loi, un peu à la manière d'un Blade Runner.
La question que pose Jupiter's Legacy serait de savoir ce que des hommes doués de capacités surnaturelles pourraient en faire. Garderaient-ils leur intégrité ou au contraire, deviendraient-ils des nuisances pour l'espèce humaine ? Mark Millar dénonce également dans son propos, tout ce qu'engendre la système capitaliste, de la violence à la corruption, en passant par les inégalités et l'injustice. Sa vision est très noire et d'un grand pessimisme. Il déclare également qu'il ne sert à rien de défendre des opprimés qui ont porté eux-mêmes au pouvoir, par leurs votes ou leurs coups d'états, cette racaille politicienne. Une dernière question, écrite par Millar lui-même : « Tu penses vraiment qu'on peut y arriver ? Faire du monde une utopie ? » Libre à chacun de partager ces propos ou pas, mais Jupiter’s Legacy a le mérite d’affirmer la pensée politique de son auteur, ce qui n’est pas si fréquent. À part le scénario que j’ai personnellement beaucoup apprécié, j’ai également aimé les très belles illustrations de Franck Quitley. Excellent comics à mon avis.
Lien : https://artpunkrock.wordpres..
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2e et dernier tome de ce graphique que j'ai emprunté à la médiathèque et dont j'ai vraiment aimé l'histoire ainsi que les dessins.
Dans ce tome "le soulèvement", nous allons suivre la rébellion de Chloé, son mari et fils qui libèrent les super-vilains afin d'être assez fort pour renverser le pouvoir despotique en place.
J'ai pas une grande culture comics donc je ne saurai juger de l'originalité du scénario mais, moi il m'a plu, j'ai aimé les super-pouvoirs de certains héros que je trouve original. Certaines planches sont vraiment magnifiques et dans l'ensemble le style graphique m'a bien plu.
Les concepteurs de cette BD ont écrit d'autres séries qui relatent l'histoire plus précise de certains personnages et si je trouve à les emprunter, je les lirai avec plaisir.
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critiques presse (3)
ActuaBD
16 mai 2018
Jupiter’s Legacy ne nous a pas semblé une mauvaise série en soi, mais le scénariste écossais nous a déjà davantage enthousiasmés avec d’autres récits. Peut-être qu’un troisième tome ces prochaines années changera notre position sur sa portée.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
23 mars 2018
Encore une fois, on est complètement pris dans ce scénario impeccablement huilé que Frank Quitely transcende complètement avec ses mises en scène particulièrement dynamiques et limpides. Le dessin est beau, expressif et superbement mis en couleur par Sunny Cho !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Sceneario
27 novembre 2017
Encore une fois, on est complètement pris dans ce scénario impeccablement huilé que Frank Quitely transcende complètement avec ses mises en scène particulièrement dynamiques et limpides. Le dessin est beau, expressif et superbement mis en couleur par Sunny Cho !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- C'est ce qui manquait à nos vies, jusque-là ? Nous rendre utiles à notre prochain ?
- C'est le secret de l'univers, chéri... Qu'est-ce qu'on ferait ici, sinon ?
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Videos de Mark Millar (44) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mark Millar
À l'occasion de la sortie du troisième tome de Jupiter's Legacy, retour sur la grande saga super héroïque de Mark Millar (Kick Ass, Kingsman).
Toute la saga est disponible sur : https://www.panini.fr/shp_fra_fr/catalogsearch/result/?q=jupiter%27s+legacy
http://PaniniComics.fr | http://facebook.com/PaniniComicsFrance | http://twitter.com/PaniniComicsFR | http://instagram.com/paninicomicsfrance
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