La solitude s’est imposée à moi. Je n’ai pas eu le choix et n’ai pas eu de difficulté à m’y habituer. Des fois, je m’imagine ce que c’est de rire en classe, de se faire coller pour bavardages, de sécher les cours pour faire du lèche-vitrine. Et puis, d’autre fois, je me dis que c’est du temps de perdu. Je suis seule, je prends ça comme une chance de me concentrer sur mes études, de réussir tout ce que j’entreprends, avoir un bon métier, bien payé, offrir une maison à Maman, au bord de mer….
J’ai demandé une nuit parfaite et je l’ai eu. J’essaie de sentir une différence en moi mais ne la distingue pas. Je me sens normale, plus femme peut-être. On dit que la première fois n’est pas souvent mémorable, la mienne l’a été. Je défie les statistiques.
Ne pars pas. Je me fou de ce que tu es, de ce que tu fais. Peu m’importe du moment que tu es avec moi. Aucun garçon, ni même aucun homme n’a su prendre soin de moi comme tu le fais. Tu n’as pas le droit de me laisser maintenant tout bonnement parce que tu crois que tu n’es pas bien pour moi. Le tabac n’est pas bon pour toi. Pourtant tu fumes. La drogue est dangereuse. Tu en as déjà pris. Laisse-moi faire de toi ma drogue. Tu m’as fait naître, ne me fais pas mourir.
Ça s’appelle de la politesse le fait de dire bonjour à quelqu’un.
Vous les filles c’est incroyable…vous pourriez écrire des livres sur la jalousie. C’est la sœur d’un pote, je la connais depuis toute petite. C’est plus une sœur pour moi qu’autre chose. Alors pour elle je n’en sais rien, mais pour moi, il n’y aura que dalle.