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Tom Artis (Illustrateur)Mike McKone (Illustrateur)Marshall Rogers (Illustrateur)
EAN : 9781401299064
304 pages
DC Comics (14/02/2020)
4.5/5   1 notes
Résumé :
For the first time since its original publication, Keith Giffen's Justice League Quarterly brings a quirky and unique take on the Justice League!

Introducing the Conglomerate, a new super-team assembled by Booster Gold! Booster's new pals and gals are Maxi-Man, Praxis, Gypsy, Echo, Vapor and Reverb, but pretty soon Booster's got to wonder if their industry backers want them to be heroes...or corporate puppets.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome comporte les 4 numéros épisodes d'une série trimestrielle dérivée de la Justice League, version Keith Giffen et John-Marc DeMatteis commencée en 1987, voir Justice League International Vol. 1. Il contient les épisodes 1 à 4, initialement parus en 1991.

Justice League Quarterly 1 : scénario de Keith Giffen & JM DeMatteis, dessins de Giffen & Chris Sprouse, encrage de Bruce Patterson. 72 pages - L-Ron est en train de flatter son interlocuteur Maxwell Lord comme à son habitude. Ce dernier est en train de regarder les photographies des superhéros recrutés par Claire Montgomery pour monter une nouvelle équipe : Booster Gold (Michael Carter), Echo (Terri Eckhart), Gypsy (Cynthia Reynolds), Maxi-Man (Henry Hayes), Praxis (Jason Praxis), Reverb (Armando Ramone) et Vapor (Carol Donahue). À Washington D.C., Claire Montgomery présente son équipe le Conglomérat devant les représentants des investisseurs. Au site des usines chimiques Dupree, Phil sème la destruction à l'aide de ses pouvoirs. La Justice League intervient, mais sans réussir à prendre le dessus. le Conglomérat arrive également sur les lieux et neutralise rapidement Phil.

En 1987, Giffen & DeMatteis relance à la Justice League à partir de zéro (ou presque) après Crisis on Infinite Earths de Wolfman & Perez, avec la contrainte de ne pas pouvoir utiliser Superman, ni Wonder Woman, et presque pas Batman. Ils optent pour des personnages moins connus, et ajoutent une bonne dose d'humour, certains héros ayant des comportements moins matures que d'autres. En 1989, la série génère une première série dérivée : Justice League Europe. le lecteur aura même droit à une Justice League Antarctica en 1990, le temps d'un numéro annuel. La série Justice League Quarterly a duré 16 numéros. le lecteur entame ce tome en se disant qu'il va retrouver le parfum de la Justice League International, certainement un peu dilué. Les dessins de Giffen & Sprouse sont très propres sur eux : descriptifs, avec un encrage fin pour des traits de contour précis et un peu arrondi. le lecteur habitué à Giffen identifie rapidement qu'il a fait le découpage, ainsi que les esquisses, avec des cadrages et des postures typiques de sa production de l'époque. Giffen, Sprouse et Patterson n'arrive pas à capturer l'expressivité des visages dessinés par Kevin Maguire, le dessinateur initial de la JLI, ni la grâce de ses personnages.

L'intrigue est assez classique avec une rivalité entre les 2 équipes JLI / Conglomérat, et des intérêts capitalistes qui prennent le dessus sur l'intérêt général pour le Conglomérat. de ce point de vue, l'histoire se lit sans déplaisir, mais sans déclencher d'enthousiasme. Par contre, dès la première page, le lecteur retrouve les dialogues ciselés de John-Marc DeMatteis, la flatterie de L-Ron le transformant en sycophante. Giffen & DeMatteis reprennent donc la recette de réparties qui fusent, et de mettre l'accent sur la comédie dramatique. le lecteur est bien conscient que les auteurs ne mettent pas tout leur coeur à l'ouvrage, mais il se prend à sourire à plusieurs reprises, et reconnaît que la lecture lui procure un réel plaisir passager.

JLQ 2 : scénario Giffen & DeMatteis, dessins Tom Artis, encrage Randy Elliott & Bruce Patterson. 55 pages - Mister Nebula (Kirtan Rodd) est une entité cosmique dont la fonction est de redécorer les paysages et les environnements des planètes, ainsi que les modes vestimentaires des habitants. Son héraut Scarlet Skier (Dren Keeg) est coincé sur la Terre, en train de faire trempette avec G'nort (un Green Lantern incompétent) dans la piscine de l'ambassade de la JLI à Rio de Janeiro. L'arrivée de Mister Nebula sur Terre est inéluctable. Face à lui une Justice League composée d'Ice, Blue Jay, Crimson Fox et Martian Manhunter.

Le lecteur remarque tout de suite que les dessins de Tom Artis sont beaucoup plus quelconques que ceux de Giffen & Sprouse, sans beaucoup de personnalité, mais compétents pour raconter l'histoire. Par contre, DeMatteis & Giffen sont en pleine forme. Dès la première page, le lecteur sourit à cette parodie de Galactus, traitée au premier degré, mais redécorant les planètes plutôt que de les dévorer, ce qui ne l'empêche pas de causer des dommages irréparables… en matière de bon goût. Ensuite, G'nort est égal à lui-même : pleutre et plein d'entrain, très limité de la comprenette mais toujours avec la volonté de bien faire, avec comme effet de toujours aggraver la situation. DeMatteis est en très grande forme pour les dialogues, pleinement impliqué, et le lecteur sourit franchement aux piques lancées par les uns et par les autres ; la gentille bêtise de G'nort, les réponses très sérieuses de Martian Manhunter, le bon sens de Crimson Fox, le refus de Batman d'être impliqué dans une aventure aussi idiote. le lecteur retrouve le duo Giffen & DeMatteis au meilleur de sa forme pour une aventure loufoque racontée avec sérieux, pour des personnages très humains dans leur caractère.

Cette histoire est complétée par une autre de 17 pages de Giffen & DeMatteis, avec des dessins d'Aldrin Aw, et un encrage de Malcolm Jones III. Ice & Fire se retrouvent à mettre un terme à un braquage réalisé par Captain Cold et Heatwave. Après la loufoquerie inventive de l'histoire principale, celle-ci semble un peu sage, un peu trop soap-opéra

JLQ 3 : scénario de Keith Giffen, dialogues de Gerard Jones, dessins de Mike McKone, encrage de Bob Smith. 72 pages - Mitch Wacky est un être humain en provenance d'une Terre d'une autre dimension appelée Angor. Lors d'une réunion de la Justice League, il croise Kilowog (un ex Green Lantern) qui lui explique qu'il doit être capable de construire une machine à voyager dans le temps permettant de retourner sur Angor avant qu'elle ne soit détruite par la guerre nucléaire. Kilowog et Mitch Wacky parviennent sur Angor peu de temps avant sa destruction, mais réduits à une taille de quelques centimètres. Ils sont suivis quelques temps après par Blue Beetle, Crimson Fox, Green Lantern (Guy Garnder), Flash (Wally West) et Power Girl (Kara Zor-L), eux aussi miniaturisés.

On peut compter sur Keith Giffen pour continuer à concevoir un scénario mêlant loufoquerie et premier degré, même en absence de son acolyte JM DeMatteis : une partie de la Justice League se retrouve miniaturisée sur une autre Terre qui est à quelques heures d'une guerre nucléaire anéantissant toute vie. Il reconnaît bien les moments Giffen : Gardner qui profite de sa petite taille pour aller reluquer sous les jupes des passantes, une équipe de superhéros qui rappelle les Avengers, un robot qui se déplace de manière saccadée et grotesque, Gardner qui se fait avaler par un chien et qui ne peut en ressortir que par les voies digestives. Mike McKone effectue une mise en image très propre sur elle et très détaillée, mais sans réussir à saisir des expressions de visage humoristiques. Gerard Jones écrit des dialogues fluides porteurs d'émotion, mais sans réussir à capturer la candeur enfantine propre à ce qui fait la saveur comique de la série. L'intention y est, mais l'exécution rappelle que JM DeMatteis est unique.

JLQ 4 : scénario de Will Jacobs, dessins de Jason Pearson, encrage de Randy Elliott. 35 pages - Big Sir, Clock King, Cluemaster, Major Disaster, Multi-Man et The Mighty Bruce formaient l'Injustice League. Ils ont décidé de se ranger des voitures, mais ils sont fauchés, sans aucune perspective d'avenir. Ils décident de se la jouer Robin des Bois, et de dévaliser un évangéliste ayant monté sa secte. Bien sûr, tout ce qui peut mal tourner dans le casse va mal tourner, à commencer par une opération simultanée par le FBI.

Il est impossible de résister à la candeur de ces supercriminels pas très compétents, mais faisant tout pour faire de leur mieux, avec une bonne dose de mauvaise foi. Jason Pearson dessine en mode réaliste et descriptif, avec un bon niveau de détails. Will Jacobs sait allier histoire au premier degré et comédie. Bien sûr, la comparaison avec le numéro 2 joue en sa défaveur, car il se montre moins loufoque, et ses dialogues sont moins justes, mais l'histoire de ces perdants pas si méchants reste agréable à lire.

Cracked Ice (24 pages, scénario de JM DeMatteis, dessins de Darick Robinson, encrage de John Beatty) - Tora Olafsdotter (Ice), Guy Gardner (Green Lantern), Beatriz da Costa et Oberon se promènent en civil dans l'East Village, à l'occasion d'une animation New Age. Tora Olafsdotter se retrouve à acheter un cristal contenant une entité démoniaque qui la possède. Darick Robertson dessine de manière très détaillée, rappelant parfois Shawn McManus. L'aventure est l'occasion pour le scénariste de ramener Jack Small et Petey le démon, en provenance de la série Dr Fate qu'il écrivait à l'époque. À nouveau, la comparaison avec le numéro 2 montre que la loufoquerie de Giffen fait défaut pour élever le récit au-dessus de la simple comédie dramatique un peu légère.

Cat Tales (4 histoires de 3 pages, scénario de JM DeMatteis, dessins de Marshall Rogers) - le chat de Kara Zor-L mène la vie dure à Kara, puis à Ralph Dibny, puis à Jay, et enfin se balade dans l'ambassade de la Justice League Europe. DeMatteis se montre facétieux, avec des gags en 3 pages, dessinés avec élégance et précision par Marshall Rogers. Il a ciselé ses dialogues et trouvé une veine loufoque qui lui est propre pour des pages drôles.
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J.M. DeMatteis at Baltimore Comic Con! 2013
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