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Kakushigoto tome 1 sur 12
Vega Dupuis (11/04/2019)
3.76/5   19 notes
Résumé :
Kakushi Goto est un auteur de manga dont la série, certes un peu osée, est proposée dans un magazine de prépublication hebdomadaire. Oui mais voilà... Kakushi Goto est aussi un papa poule et il ne veut surtout pas que sa fille chérie apprenne qu'il est "mangaka"et qu'il dessine des mangas... comment dire, un brin vulgaires. Il va donc déployer des trésors d'ingéniosité pour cacher cette vérité à sa petite princesse !
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Voilà un titre assez drôle qui a rejoint le catalogue Vega au début du mois d'avril. Kakushigoto est toujours en cours au Japon avec plus 8 tomes parus, ce qui laisse présager un bon rythme de parution en France. D'ailleurs, le deuxième tome est annoncé pour le 09 mai prochain !

Dans ce manga, nous allons faire la connaissance de Kakushi Goto, un père de famille et de sa jeune fille, Hime. Leur vie est réglée comme une partition, et chaque journée démarre de la même manière. Dès qu'ils quittent leur demeure, chacun part de son coté. Hime va à l'école, et Kakushi va travailler. Sauf que sur le chemin du travail il s'arrête et se change dans un hangar. Il troque son costume cravate contre des vêtements décontractés. Car voilà, ce dernier ment à sa fille en lui faisant croire qu'il a un travail sérieux, alors qu'il est un mangaka de revues érotiques.

Dans le fond, le titre n'est pas mauvais, mais je n'ai pas eu de coup de coeur pour autant. Quelques petites choses m'ont dérangées, comme le fait qu'un père mente à sa fille, je ne trouve pas que cela soit un bon exemple à donner, même si là, dans un sens c'est pour la protéger d'éventuelles moqueries et puis c'est surtout un titre humoristique, donc disons que ça peut passer.

La relation entre le père et sa fille est d'ailleurs plutôt intéressante, mais elle reste pour moi un peu trop en surface, cela aurait mérité d'être un peu plus approfondi. On se concentre un peu plus sur le métier de mangaka, on voit pas mal d'assistants de Goto, il y a quelques référence à One Piece, Naruto et compagnie, on voit un peu le système éditorial, mais là aussi, ce n'est pas assez approfondi, en tout cas, à mon gout.

En fait, j'ai un peu le sentiment que ce titre navigue entre deux eaux, à mi chemin entre Père & fils (pour la relation parent-enfant) et Bakuman (pour le coté création de manga). Sauf que voilà, à vouloir jouer sur les deux tableaux, le titre ne parvient pas à me convaincre comme l'avaient fait les excellents Bakuman et Père & Fils. Il y a de bonnes idées, mais pas assez détaillées, mal exploitées. La faute pour moi revient aux chapitres, qui sont beaucoup trop courts. Sur ce premier tome, on en a une bonne trentaine dont certains ne font que 2 pages ! C'est trop peu, car certes on est dans un tranche de vie, mais, comment dire…les tranches son beaucoup trop courtes pour que l'on en ressorte pleinement satisfait.

J'aime beaucoup les manga tranche de vie, avec des titres comme Flying Witch, Au grand air, Barakamon ou comme je vous le disait, Père & Fils. Même si parfois il ne s'y passe pas grand chose, c'est assez détendant de prendre un chapitre comme ça. Là, malheureusement avec Kakushigoto, je trouve que les chapitres sont trop courts et que cela casse vraiment l'immersion.

Attention, je ne dis pas que c'est un mauvais titre, loin de là, mais personnellement, je préfère un manga qui s'investit plus dans un genre, plutôt que de jouer sur deux tableaux. Kakushigoto est un bon manga, très sympa, très fun, mais au regard de la concurrence et des références du genre, n'a pas réussi à avoir ce petit truc en plus pour me satisfaire.
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Première chose qui saute aux yeux lorsque l'on ouvre ce manga : le style visuel très original de l'auteur. Je ne sais pas si c'est clair dit comme ça, mais je trouve ses dessins très « géométriques », avec beaucoup de lignes franches, d'angles et d'arrondis. Cela confère un style vraiment particulier qui me plait personnellement beaucoup, qui contrairement à ce qu'on pourrait croire tel que je le décris, est très doux et chaleureux mais également sans trop de fioritures. La mise en scène est également très dynamique, très découpée, ce qui contribue au rythme du manga (qui est par ailleurs très comique, avec un humour assez rythmé également).

Au-delà de ce style visuel qui me plait beaucoup, je suis fasciné comme je l'ai déjà dit par les mangas qui parle de manga. Et ce n'est pas quelque chose qui m'intéresse car je suis passionné de mangas (pas seulement en tout cas), c'est presque l'inverse. Si je devais dire le moment précis où ma passion a explosé, je pense que c'est à la lecture de Bakuman. Je m'étais lancé dans cette série parce qu'elle était signée par le duo Ohba/Obata à qui l'on doit Death Note, et je crois que c'est le fait de voir en détails comment ce milieu fonctionne qui m'a rendu accro. de ce fait, j'attendais pas mal KakushiGoto puisque cette série nous propose également de découvrir la vie d'un mangaka, avec comme particularité qu'il cache son métier à sa fille car il n'assume pas de dessiner des mangas cochons.

Il ne s'agit pas d'un manga autobiographique pour autant, mais plutôt d'une fiction inspirée de la réalité. Chaque chapitre se termine d'ailleurs par une page d'explications et d'anecdotes sur la vie de l'auteur qui ont inspiré des événements de KakushiGoto. C'est ainsi que l'on apprend que l'idée de ce manga lui est venu du fait que son image d'auteur de mangas cochons lui colle à la peau, et également que comme son héros, il a posé nu pour un de ses premiers mangas (chose qu'il semble regretter). du point de vue de la description du métier de mangaka, ce premier tome est déjà très intéressant parce qu'il nous fait entrer directement dans l'atelier de Kakushi, nous permettant de rencontrer ses assistants et son responsable éditorial. Ainsi, un lecteur ou une lectrice ne connaissant pas du tout ce milieu découvrira l'organisation hiérarchique, notamment l'importance du responsable éditorial qui, selon les mots de Kakushi, est là pour s'assurer que l'auteur ne dessine pas ce dont il a envie.

De même, le fait que Kakushi soit auteur de mangas coquins n'est pas seulement un ressort comique (même si c'est effectivement le cas), mais c'est aussi un moyen de parler de mangas plus marginaux et qui ne sont pas taillés pour le succès. de ce fait, une réflexion sur l'importance ou non d'un auteur, et sur l'impact des séries est amorcée, Kakushi souhaitant devenir quelqu'un d'important pour faire plaisir à sa fille.

Car il est impossible de parler de l'histoire du manga sans évoquer Himé, la fille du personnage principal, à qui il n'ose pas avouer son métier. Il s'agit, comme on peut s'en douter d'un des principaux ressorts comiques de l'histoire, qui fonctionne d'ailleurs parfaitement, mais également du coeur du manga. Cette idée me plait beaucoup car elle permet de mêler deux thématiques qui me parlent beaucoup : les mangas, et la parentalité. Ainsi, ce premier tome se structure comme une succession de scénettes montrant le quotidien de Kakushi, à la fois dans son travail et dans sa relation avec sa fille, évoquant ainsi des problématiques liées à son statut de mangaka, mais aussi de père célibataire. Kumeta trouve ici un bel équilibre dans les situations qu'il aborde et dans le développement de ces deux thématiques, arrivant toujours à les développer conjointement.

De même, autour d'eux se développe déjà un petit noyau d'autres personnages également très bien croqués, même si moins mis en avant pour le moment. On retrouve donc Ichiko Rokujo, la maîtresse d'école qui semble avoir un faible pour Kakushi, Mario, le vendeur de vêtements et ami de Kakushi, Tomariun, le responsable éditorial qui a la grosse tête, et toute une batterie d'assistants plus ou moins mis en avant (les deux qui sont le plus remarquables pour moi étant les assistantes Rasna et Amy). de ce fait, la perspective de voir l'évolution de toute cette petite bande et les relations qui se noueront est très réjouissante pour moi.

En résumé, ce premier tome de KakushiGoto a su combler mes attentes grâce à une esthétique originale mais qui fonctionne parfaitement, une galerie de personnages directement attachants, en particulier Kakushi et sa fille Himé, mais également via ses thématiques principales que l'auteur arrive à concilier avec talent et humour. de ce fait, on se retrouve dans un manga très chaleureux d'où se dégage bonne humeur et douceur.
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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Au départ de ma lecture, j'ai voulu laisser sa chance à ce titre. Cependant, sa lecture assez décousue a été un peu décevante car ennuyeuse en ce qui me concerne.

Le pitch ne manquait pourtant pas de saveur entre ce mangaka de manga un peu osé qui décide de cacher son métier à sa jeune fille par tous les moyens allant même jusqu'à menacer son institutrice ou enfiler une tenue de travail tous les jours avant de se changer un peu plus loin.

Encore une fois, on n'échappera pas aux excès. Ce mangaka qui connait pourtant le succès ne veut tout simplement pas s'assumer. Il fait preuve de ce que j'appellerai un peu de coquetterie. A noter que tout tournera autour de cela. On a vite fait le tour d'où l'ennui.

Sur la forme, je n'ai pas du tout aimé ce graphisme à la fois simpliste et assez lourd au niveau du trait. C'est grossier.

Bref, un titre à oublier car trop poussif.
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Kakushi Goto est un jeune papa mangaka, néanmoins, sa hantise est que sa fille, Himé, découvre sa profession. Ainsi, il lui ment depuis toujours en partant au travail en costume-cravate et en restant toujours flou sur ce qu'il fait. Il n'a pas spécialement honte, mais il refuse que Himé soit déçue par lui, car en effet, Kakushi Gôto n'est pas l'auteur de shonen populaires, mais plutôt de mangas ayant des noms comme La gigue des couilles ou le collant folâtre. Il veut ainsi la protéger du regard des autres et de sa curiosité pour ses oeuvres.

Mais outre sa volonté de cacher ce secret à sa fille, Kakushi aime profondément Himé et fait ce qu'il peut pour qu'elle soit fière de lui… ce qui nous amène à de nombreuses situations cocasses car il comprend parfois de travers les actes de Himé. KakushiGoto est une jolie comédie familiale, et on ne reste pas que dans ce petit cadre. On fait la connaissances des différents assistants de Kakushi, de la maîtresse d'école de Himé ainsi que ses camarades.

C'est avec joie que l'on retrouve le style graphique particulier de Kouji Kumeta, qui est connu en France pour sa série Sayonara Monsieur Désespoir. Il y a un côté un peu simpliste mais qui fonctionne bien avec ce manga tranche de vie, et cela n'empêche pas l'expression des sentiments des personnages.

Kouji Kumeta a un bon sens du rythme et de l'humour, et tous ses personnages sont attachants. Kakushi est touchant à mettre autant d'énergie à préserver sa fille, sa notoriété de dessinateur de manga olé olé, mais il a aussi une certaine naïveté, car il ne voit qu'elle et ne se rend pas compte des situations dans lesquelles il se met.

La petite Himé est également adorable et possède une fraîcheur désarmante. Chacun des personnages a ce petit quelque chose de sympa, nous donnant l'envie de les suivre dans leurs divagations.

KakushiGôto est un titre extrêmement sympathique, il permet de faire une petite pause de légèreté, mais il titille aussi notre curiosité car on se demande comment la petite Himé va découvrir le secret de son père.
Lien : http://onirik.net/KakushiGot..
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Dans les pages en couleurs, vous allez faire la rencontre d'une jeune fille, Himé, qui part à la recherche de réponses quant au métier de son père, Kakushi Goto.

Puis arrive, le noir et blanc, et on est plongés quelques années en arrière, ou l'on retrouve une jeune Himé, qui croit que son père employé de bureau. Tous les matins, c'est la même chose, il met un costume, puis se change une fois avoir déposé sa fille à l'école. Mais pourquoi tout ce manège ? Parce qu'il est connu pour avoir créé une série pour adultes et souhaite que sa fille soit préservée de son univers… un brin vulgaire.

Quand j'ai été plongée dans les premières pages de ce manga, j'ai tout de suite été conquise ! C'est drôle et à la fois touchant. Je trouve ça magique de voir que cette petite fille et son père s'aime d'un amour inconditionnel ! Himé a vraiment la volonté de tout faire pour l'aider dans son quotidien, tandis que lui, veut la préserver de son monde.

Toutes les scènes, découpées en chapitres assez courts, donnent envie de poursuivre l'histoire puisque Kakushi Goto, se met toujours dans des situations improbables à cause de ses cachoteries. Dans le tome 2, il va même suivre sa fille pendant une sortie scolaire.

Le vrai plus de ce manga a été, pour moi, la découverte du métier et de l'univers du mangaka. D'un côté, j'étais loin d'imaginer que les mangaka pouvaient avoir une équipe dédiée avec des assistants, et de l'autre, on voit qu'il est difficile de se faire une place et que le métier a beaucoup évolué. L'auteur, nous livre même sa propre histoire en fonction de l'avancée du manga. On se rend compte que quelques drôleries de la série, sont en fait inspirés de sa propre vie.
Lien : http://www.drawingsandthings..
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critiques presse (2)
ActuaBD
23 décembre 2019
Véritable bouffée d’air frais, Kakushigoto est une œuvre qui propose quelque chose de bien plus profond et intéressant que ce que l’on pouvait penser au départ. Un manga à ne surtout pas rater pour les personnes curieuses de découvrir un aspect du métier de mangaka qui est rarement mis en avant.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
24 mai 2019
Un début en demi-teinte pour Kakushigoto qui, s'il propose un scénario de base intéressant, devra montrer un peu plus d'inventivité et de finesse dans ses sketchs.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
C’est une espèce de coquetterie de faire remarquer qu’on n’en fait jamais.
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Son secret... C'était son métier de dessinateur...
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