Karneval, tome 15

Craintes totalement envolées avec ce quinzième tome. J'avoue qu'avec la fin du quatorze, je m'étais dit, encore des scènes où le loufoque va prendre le dessus et où nous n'apprendrions rien, mais ça n'a pas été le cas. Et la suite a été très intéressante qui plus est.

Les équipes des deux premiers vaisseaux sont donc à la plage pour se détendre après les derniers événements s'étant produit à Chronomei. Hirato et Tsukumo se retrouvent coincés dans une grotte et nous nous étions arrêtés là à la fin du tome quatorze de Karneval. Je vous avoue que j'aime beaucoup les deux personnages, qu'il y a clairement une alchimie entre les deux, et que oui, moi qui veux de la romance, j'espérais beaucoup de ce petit tête-à-tête impromptu… Mes souhaits n'ont pas été exaucés mais je ne vais pas non plus dire que je ne suis pas satisfaite. Car oui, Touya Mikanagi nous offre tout de même un moment intéressant et surtout attendrissant. On en apprend plus sur la rencontre de ces deux-là et sans rentrer dans les détails, on comprend aisément pourquoi ils sont aussi proches maintenant. Et je trouve cela très chouette de nous donner ce genre de détail sur nos héros.

La suite est plus une préparation de terrain, si je puis dire. On continue l'histoire autour de Tsubame, et franchement, je ne suis pas très fan de certains détails, mais je laisse le bénéfice du doute à la mangaka. Pour l'instant, elle ne fait rien au hasard dans Karneval et je n'ai pas eu de déception concernant les personnages et leurs choix. Je reste donc positive.

Le sort de Gareki est aussi mis en avant. On sait que son avenir dans la filière Circus n'est plus possible, mais l'échappatoire de Tokitatsu se précise. Et tout ce que l'on voit autour de ce changement d'orientation est très intéressant. On y voit autant des manoeuvres politiques que le choix de Gareki de se servir de ce qu'on lui donne pour parvenir à ses fins. Tout le monde manipule tout le monde. La froideur de Tokitatsu est un peu dérangeante, mais il est dirigeant et il ne doit pas se laisser aller à ses sentiments car c'est le bien de tous qui passe avant le reste. Hirato a plus de scrupules. Il reste toujours aussi impénétrable, et parfois froid, mais il fait tout pour arrondir les angles. C'est d'ailleurs un rappel de l'épisode avec Tsukumo. Il lui avait donné les clés pour avancer sans lui mâcher le travail, ce qui aurait été contreproductif. Avec Gareki, c'est la même chose. Et je trouve que c'est une bonne attitude pour un leader, surtout pour un qui veut des coéquipiers loyaux et digne de confiance. Franchement, au niveau psychologie, je suis très contente du développement global.

La fin se consacre plus sur les méchants… Les longs discours, et les machinations machiavéliques ne sont pas ma tasse de thé, et j'avoue que je m'ennuie toujours un peu lors de ces passages… Mais ils peuvent être source d'informations, donc, je prends mon mal en patience.

Le tome quinze de Karneval a donc été très sympathique. Pas d'action cette fois-ci, mais un travail sur les personnages que j'apprécie toujours autant. Je suis très impatiente de voir comment Gareki va se débrouiller pour la suite.

Les choses bougent dans ce tome surtout pour Kafka où on voit les changements, bien que j'ai un peu de mal à situer les événements... Ce tome plus léger au départ développe la relation Hirato/Tsukumo avec leur rencontre. J'apprécie toujours autant la maturité de Gareki, ce qui lui ouvre de nouvelles portes d'études et une nouvelle vision de son futur. Je redoute les retrouvailles avec Tsubame...