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Kate Burrows tome 3 sur 3
EAN : 9782213643946
432 pages
Fayard (06/06/2012)
3.23/5   11 notes
Résumé :
L’inspectrice Kate Burrows et le parrain de l’East End Patrick Kelly coulent désormais des jours paisibles ensemble, à Grantley.
L’époque a changé : les filles ne tapinent plus sur le bitume, elles surfent sur Internet et opèrent à leur compte dans des appartements privés. Ainsi croient-elles pouvoir échapper à leur « métier », élever leurs enfants ou se payer des études...
Lorsque plusieurs d’entre elles sont retrouvées atrocement mutilées, comme lavé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je retrouve avec joie les rues et le commissariat de Grantley, quelques années après La cassure. Kate a pris des cheveux blancs, mais son caractère ne s'est pas adouci. Au contraire ! Elle est explosive, la dame ! Rigide, elle préfère quitter l'homme qu'elle aime au lieu de s'expliquer sur sa brève et légère implication dans l'enquête. Elle est de mauvaise foi, colérique, sans-gêne, elle manque de savoir vivre lorsque par exemple, après avoir quitté Patrick, elle retourne dans sa maison qu'elle loue à Annie sa collègue et amie, sans se soucier des désagréments et des états d'âme de celle-ci. Tout cela la rend terriblement humaine, sujette aux sautes d'humeur et sur-investie dans l'enquête au détriment du tact et de la diplomatie dont elle devrait faire preuve dans ses relations à autrui.
Et puis, elle a son franc parler Kate, entre gouaille, jargon de flic, argot et grossièretés, comme quoi ce n'est pas l'apanage des flics hommes. Et tant mieux. Là où je tique un peu c'est qu'entre deux jurons, entre deux aphorismes bien sentis, Martina Cole glisse des formules dignes des plus mauvais romans d'amour lorsque l'inspectrice se sent en empathie avec le témoin ou avec une collègue. Pas terrible, évitable mais finalement, pas vraiment perturbant, juste agaçant.

Ce qui me gêne en fait ce sont ces petites facilités alors que le contexte du roman est fort. Martina Cole nous entraîne dans les bas-fonds de la société anglaise, le monde des prostituées. Certes, celles dont il est question ne travaillent pas dans la rue, mais dans des appartements luxueux, mais les clients sont les-mêmes, avec leur vices, leurs faiblesses, leurs difficultés, leurs demandes particulières et leur mépris pour ces filles. Toutes issues de familles décomposés, battues, violées pour certaines, elles se retrouvent à exercer ce métier en espérant en tirer un profit pécuniaire et en sortir vite. Elles le font souvent pour survivre ou pour nourrir leurs enfants. Parce que c'est leur dernière chance de s'en sortir. Une plongée sordide, bien documentée, dans le monde des violences ordinaires
Une peinture sans fard de la société de consommation (du sexe) anglaise, de ses travers, qui est sans doute très largement répandue.

Quant à l'intrigue, elle est bâtie sur le même modèle que la précédente et se révèle passionnante mais réserve moins de surprises. Très fréquentable tout de même. Associée au contexte cette enquête policière saura plaire à ceux qui recherchent du fond et un contexte dans un polar.
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On retrouve dans ce dernier volume le couple Kate Burrows et Patrick Kelly quelques années plus tard ou la cinquantaine leur pend au nez. Kate a pris une pré-retraite mais continue toujours de faire partie de la police en tant que consultante. le jour ou une prostitué est retrouve morte, violée et brulée suivie de plusieurs Kate se retrouve embriquée dans une nouvelle chasse au tueur en série. Elle se retrouve aussi célibataire car elle a découvert que les appartements dont les filles se servaient pour leur travail appartenaient à Patrick. Tandis que ce dernier se met en tête de refaire sa vie, Kate passe tout son temps à trouver le meurtrier qui sévit toujours.
Malheureusement c'était vraiment le tome qui ne sert pas à grand chose. Cela vient surement du fait que Patrick et Kate ont pris de l'age et n'ont plus la relation passionnée qu'ils avaient dans les anciens tomes. Pour le meurtrier, on sait rapidement le fin mot de l'histoire qui est assez absurde mais dans le bon sens du terme. Ensuite, on retrouve le même schéma des autres tomes : le milieu des prostitués, la rupture de Kate et Patrick puis leurs retrouvailles. Certains passages sont un ridicules : il y a beaucoup de bagarre verbale entre Kate et ses co-équipières qui n'ont pas lieu d'être, ils tournent tous au quart de tour, c'est vraiment désagréable. de cette trilogie malheureusement, on en retient pas grand chose alors que le pitch de la relation entre un mafieux et une inspectrice aurait pu donner beaucoup mieux. C'est bien dommage
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Troisième partie et fin des enquêtes de Kate Burrows.

Ce volume est moins épais que les deux autres et malgré tout, certains passages m'ont un peu embêtée, ceux qui traitent des atermoiements du couple Burrows-Kelly.

Sinon, l'enquête est menée par Kate qui a pris de l'âge et ne travaille plus qu'à mi-temps, cela lui permet de garder la main et de former les plus jeunes de l'équipe.

Cette enquête est du même acabit que les deux premières, l'ambiance est toujours autant malsaine: violence, prostitution, truands en tout genre et il faudra chercher les indices dans un milieu feutré. le coupable ne sera démasqué qu'à la dernière page.
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Décevant. Un roman avec des longueurs. Les crimes se répètent sans cesse. Pat et Kate ressassent toujours les mêmes idées. Vraiment on s'ennuie.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
... avec Kate, elles vivaient à deux dans un mouchoir de poche. Cela faisait deux ans qu'elle lui louait sa maison, et elle s'y trouvait bien. Mais là, Kate était revenue pour de bon et, d'intruse un peu honteuse, elle avait repris la posture de la proprio en titre. Or il n'y avait rien d'agréable à se retrouver reléguée au statut de locataire. (p.140)
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Ma mère était dingue, mes frères avaient lâché la bonde et mon père était une brute qui tapait sur n'importe qui, du moment qu'il tapait. On a toutes été en foyers, on a toutes été suivies par les assistantes sociales. Faut pas s'étonner qu'on finisse comme des marginales. Toute notre vie, on s'est senties mises au ban de la société. (p.340)
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... sache que pour un enquêteur, personne ne compte tant qu'il, ou elle, cherche à résoudre une énigme. A mon époque, je me suis engueulée avec la terre entière, ou presque, et tu feras la même chose. (p.153)
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