Etonnant s'agissant d'un livre jeunesse, mais j'ai craqué : je ne suis pas allé jusqu'au bout.
La quatrième de couverture faisait une belle promesse pourtant, avec sa référence à Michel Strogoff. Mais en fait non. Pour moi, cette histoire part dans tous les sens. de la loufoquerie, oui, mais il devrait y avoir un minimum de liens entre les actions. Ou au moins un attachement quelconque qui se crée entre le lecteur et le personnage principal. Mais non. Je me fiche royalement de ce qu'il peut arriver à Kurt, pas même un peu curieuse de savoir.
Dans ce cas pourquoi continuer ma lecture alors que des livres peut être plus prometteurs m'attendent? Je ne trouve pas, alors je laisse cette lecture à ceux qui sauront l'apprécier.
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Résumé:
Kurt conducteur de Fenwick (genre trans-palette) est envoyé en Norvège du Nord, actuellement divisée en deux par le méchant Hector HellfØkk, pour y apporter une importante missive. Croyant faire cavalier seul, son fils cadet fait également parti du voyage et Kurt devra composer avec lui tout au long des kilomètres et faire preuve d’ingéniosité pour ne pas passer pour un espion (ce qu'il en en réalité) et se faire démasquer.
Très vite, il fera la rencontre d’Anneliane dont il tombe amoureux mais qu’il ne réalisera qu’à la fin de son périple qu’il s’agit de sa femme déguisée, tout comme lui.
Ils vivront tous les trois des aventures folles pour échapper aux hommes de mains du vicieux HellfØkk, mais tout finira bien pour notre famille du Sud.
Critique:
C’est un livre qui se lit rapidement et qui est savamment illustré. Cependant, bien qu’il passe pour être un livre d’enfant/ adolescent, l’écriture porte à confusion et est très « second degré » car plusieurs subtilités ne sont pas comprises des plus jeunes à mon avis.
Tout se passe très vite et est peu dans l’esprit d’un autre roman nordique Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Au final, on apprécie les illustrations qui rappelle les livres qu'on choisissait en premier en étant plus jeune. Il se lit très facilement (normal car pour les jeunes) et divertit relativement bien pour ne pas se prendre la tête après le boulot dans un train bruyant.
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Les évènements s’enchaînent sans queue ni tête sur une durée trop importante pour qu’on apprécie l’histoire dans sa dimension humoristique ou dans sa dimension politique.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Cette épopée, une adaptation très libre du Michel Strogoff de Jules Verne, est un récit d'aventures loufoques, burlesques et joyeuses, donnant lieu à des situations rocambolesques frisant parfois le surréalisme, l'humour toujours en embuscade.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Car il s'en était passé, des choses, depuis la dernière fois. Kurt n'avait même pas le courage d'y repenser. Sans compter qu'il était raplapla. Il jeta un œil sur le télégramme. Il espérait que c'était au moins un télégramme important car, dans le cas contraire, il pourrait peut-être faire comme si de rien n'était et aller se payer un peu de bon temps avec son Fenwick, voire piquer un petit roupillon.
Hélas, cela semblait bel et bien important. Aaah ! Ce que c'était agaçant alors !
Kurt, un télégramme à la main, reprenait son souffle. Ç'avait été une journée tumultueuse, à cause de la décoration du quai et des chariots élévateurs transpalettes, en plus de l'organisation du buffet, de l'orchestre et de la société de sécurité. Cette journée tumultueuse succédait à d'autres journées tout aussi tumultueuses. Cela faisait plusieurs semaines que Kurt n'avait pas conduit son Fenwick.
Avoir traversé toute la Norvège à côté de son époux sans le savoir et, par-dessus le marché, avoir rencontré une personne fascinante leur avait fait l'effet d'un choc dont ils se remettaient difficilement.
Mais quand même, on perdrait le cercle polaire arctique, le soleil de minuit, le Musée de l'aviation norvégienne et la ville prétendument la plus au nord du monde : Honningsvag.