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L'Agent des ombres tome 7 sur 9
EAN : 9782266242479
576 pages
Pocket (11/09/2014)
3.92/5   72 notes
Résumé :
Cellendhyll de Cortavar tourne en cage à Tygarde, le palais de la Lumière. Son allégeance forcée à l'empereur Priam le rend fou. Très vite, pourtant, il est chargé par l'empereur d'une nouvelle mission: arrêter Vargh Loken, échappé de la forteresse de l'Oubli et bien décidé à tuer Priam qui l'a trahi.
Pour corser les évènements, Cellendhyll est poursuivi par une meute d'assassins, engagés par sa vieille ennemie, la baronne Mharagret Melfynn.
Il pourra ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Plus animé mais avec les mêmes défauts que le tome précédent.

Désormais Lige de la lumière, notre héros va devoir affronter une équipe de guerriers renégats pour sauver l'Empire de la Lumière.
La partie vie privée et amours tumultueuses de Cellendhyl 
sont sans intérêt. Les épisodes érotiques n'ont plus aucun attrait.
Constance, loin d'être la guerrière badass que l'on pensait, se trouve être finalement qu'une petite princesse qui n'a probablement pas résolu son complexe d'Electre. N'est pas Estrée qui veut.
Priam passe d'Empereur-Dieu à petit vers de terre (trouvez la référence, elle est facile). N'est pas Morion qui veut.
La seule chose qui compte encore, et qui nous intéresse, est le destin de notre héros et les explications sur son passé. Informations qui ne nous sont délivrées qu'au compte gouttes. L'auteur délaye la sauce à l'infini.
Alors oui, je lirais la suite, mais l'intérêt pour la licence est franchement retombé. La lecture reste fluide, agréable et sans difficulté, on est clairement dans le divertissement, littérature « pop corn ».
Tiens, j'en serais presque à aller sur Internet pour connaître les tenants et aboutissants de la série, mais elle n'est pas finie et je suis sûr qu'on n'a pas l'info (si dans le tome 10 me dit-on ? )
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Je commence vraiment à être déçu par la tournure que prend cette série...
Il y a pas mal de choses négatives à dire sur cet opus, je vais essayer d'être bref et objectif.
Premièrement, (et c'est ce qui fait chuter la note) la principale erreur du précédent tome n'a pas été corrigée...à savoir que dans Guerrier des Lunes, l'auteur s'était planté sur le nom de la lune blanche en passant de "Yrénas" à "Ystaris", je pensait que cette belle bavure (car c'en est une, vu le titre du livre) allait être corrigée dans Chiens de Guerre... Ben non ! La jumelle de Felleyran la Bleue est "définitivement " devenue Ystaris la Blanche. Alors peut-être que ça sonne mieux aux oreilles de Mr Robert, mais dans les miennes, ça sonne qu'on nous prend pour des cons ! Désolé, mais c'est quand même fou... de la part d'un écrivain de ne pas se souvenir d'un nom -qu'il a lui même crée - aussi important et aussi récurrent que Yrénas !
Je pousse ma gueulante là dessus car la relecture et la correction ne sont visiblement pas les points forts de M.Robert; c'est pourtant l'étape la plus importante avant de commercialiser un livre.
Pour l'histoire, (là ça n'engage que moi) heureusement qu'il y a les chiens de guerre pour foutre le bronx dans la capitale, parce que notre bon Cellendhyll lui, il vit les joies du concubinage avec son Amante Constance - une femme pas très fute-fute - et ça se résume à : bouffer, baiser et se prendre la tête...du moins pendant la première moitié du livre.
Donc oui, heureusement qu' il y a Vargh Loken et sa bande pour faire couler le sang, et pour ça, on peut dire qu'ils le font bien ! Les chiens de guerre sont vraiment bien décrits, autant physiquement que psychologiquement, et même si on n'évite pas certains archétypes, le groupe a du charisme, c'est le point fort de cette histoire. M.Robert est plus a l'aise avec les méchants qu'avec les gentils.
Ensuite il y a Priam...Ah Priam...franchement, il n'est puissant et resplendissant que sur la magnifique couverture de Julien Delval qui prouve une fois de plus son talent d'illustrateur.
Ouais, Priam va décevoir ceux qui pensaient qu'il allait assumer ses actes et démontrer sa poigne. Non, il va s'excuser et se rabaisser... de dieu vivant il passe à l'état non pas d'homme, mais de larve, donc ça contraste un peu trop. D'autant plus que Cellendhyll cède à tout les caprices du monarque; Cell' doit être un peu "aveuglé" par la Lumière ! Tellement aveuglé qu'il est incapable de se demander si ça ne serait pas les Melfynn qui en veulent à sa peau -Estrée l'avait pourtant prévenu dans Belle de Mort - depuis près de trois tomes maintenant. Non, Cellendhyll préfère affuter son "excellent flair" d'enquêteur... Ça fait sérieusement regretter le temps du Chaos et des Ténèbres !
Au niveau des combats il y a une baisse de régime mais on sent que l'auteur fait un effort pour ne pas se répéter, quitte à créer parfois des voltes et des parades un peu compliquées. En parlant de combat, la technique dite du " Hyoshi' Nin " devient franchement abusée ! L'auteur nous avait déjà fait le coup avec le combat opposant Cellendhyll à Melkior, une rencontre qui avait durée dix secondes, dont on avait rien vu mais qui aurait put être épique. Là il réitère avec non pas un, mais deux ennemis mit K.O en un rien de temps grâce au Hyoshi' Nin, et toujours pareil, personne ne sait ce qui c'est passé. Une technique bien arrangeante pour l'auteur et bien frustrante pour le lecteur car en trois lignes tout est réglé, un combat qui s'annonçait palpitant s'achève brusquement.
Pour l'intrigue, il n'y a pas vraiment de suspense ni de trop de surprise. Dès le départ, l'identité de "la dame" saute malheureusement aux yeux, tout comme celle de l'interlocuteur mystère du monarque. La nouvelle trame qui se profile n'est encore une fois pas des plus originale, (SPOIL :le coup du tombeau vide on nous l'a déjà fait cent fois) mais curiosité oblige j'emprunterais (...) surement la suite. C'est à croire que cette nouvelle saison n'est pas vraiment à la hauteur de la première, qui présentait déjà des défauts mais qui était nettement plus passionnante.
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Bon, je crois que je vais arrêter pour l'instant parce que, finalement, laisser du temps entre les tomes à partir du tome 5, c'est plutôt une bonne idée...

Même si c'est la suite directe de "Guerrier des lunes", bah j'aurais mieux fait de pas le lire de suite. Quoi que... Je sais pas trop, parce qu'en fait, c'est Constance qui m'a considérablement agacée. Plus que ça même... Mais qu'elle est c** quoi ! Hallucinant. Je sais pas si l'auteur a vécu un truc du genre, mais franchement, elle mérite des baffes ! Donc je suis pas sûre que même dans 6 mois j'aurais apprécié davantage le bouquin, mdr ! Et que Gheritarish me manque. Il me manque encore plus qu'à Cellendhyl, je crois ! arfeu ! le fait qu'il soit revenu "côté lumière", c'est dérangeant je trouve... Mais c'est bien fait car on sent bien qu'il n'est pas dans son élément, il est pas à l'aise, mais du coup nous non plus.

Je me demande encore une fois si l'auteur sait où il va. On dirait que oui, mais que c'est long pour y arriver, flûte quoi !!! ça traîne un peu trop en digressions, là...
Bon dans ce bouquin j'ai préféré les "méchants", et franchement j'ai un doute quant au fait qu'ils étaient vraiment les méchants, même si la psychopathie de Danseur ne plaide pas pour eux, mdr ! Vargh Loken est un super personnage, et ses "Chiens de guerre" aussi ! Non di zou ils sont formidables eux ! Sans scrupules et archi violents, mais formidables quand même ! Pi c'est Vargh qui veut se venger donc du coup je suis "de son côté", voilà, c'est dit et c'est comme ça. Muarf !

Il y a encore ici et là quelques maladresses dans le style, mais bon, ça reste correct. Là où c'est toujours parfait, c'est dans les combats, très visuels, vraiment excellents.

Sur le fond, les révélations se font au compte-gouttes, à force ça épuise un peu la patience... C'est là qu'on se dit que l'auteur sait où il va, et heureusement, en fait. Aussi Cellendhyl redevient "lui-même" à la fin du bouquin, non mais sans blague, il était temps, quoi ! Et Morion, même si on le voit peu, est génial dans ce tome...

Bref, pour l'instant je lâche un peu l'affaire, même si Gheritarish réapparaît dans le tome suivant, et OUF !
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L'agent des ombres est une série que je suis avec beaucoup d'enthousiasme depuis pas loin de deux ans. Je me souviens avoir englouti les cinq tomes, constituant le premier cycle, en l'espace d'une semaine… Je ne m'attendais donc pas à être déçue comme je l'ai été par Chiens de guerre. C'est très difficile de mettre des mots sur cette déception, car cela ne fait que la rendre plus concrète, alors que je préfèrerais l'oublier. Oui, il y a du positif dans ce livre, mais il ne compense pas l'impression générale négative que j'en garde.

Commençons par ce qui m'a posé problème. Ce tome porte le nom des chiens de guerre, un corps militaire d'élite, anciennement rattaché à la Lumière avant d'être dissout pour des motifs obscurs. Pendant la moitié du livre, j'ai eu l'impression de suivre leur histoire plutôt que celle de Cellendhyl. En fait, un peu comme si je lisais un spin-off. Ces guerriers ont beau être la réussite de ce tome en termes de psychologie et de présence, ils font de l'ombre à l'ange, qui n'avait pas besoin de ça... Englué dans une relation peu crédible avec Constance de Winter, la Phoenix de Priam, il en devient puéril, et se questionne sans cesse sur ce qu'il attend d'une relation. Ses réflexions intérieures sont lassantes, car répétitives et formatées. Par moments, on se croirait dans un manuel de conseils sur les relations de couple.
Concernant la jeune femme, j'avais déjà soulevé, dans ma chronique du tome 6, le fait qu'on ne percevait en rien le potentiel inhérent à sa fonction, et ce n'est pas avec cet opus-ci qu'on comprendra comment la jeune femme s'est hissée au sommet. En effet, alors qu'elle mène l'enquête, Cell démontre une meilleure intuition tandis que la Phoenix piétine, courant à droite et à gauche, créant du courant d'air plus qu'autre chose. D'ailleurs, en parlant de l'intuition de l'ange, je suis sceptique quant au coup des « prémonitions » qu'il peut avoir, de même quand il ressort mot pour mot ce que la troupe d'élite a fait le chapitre précédent, comme preuve d'une déduction hors norme. Je n'ai pas du tout été convaincue.
Quant à Priam, il a perdu de sa superbe, il est trop bon enfant avec Cell, un Cell qui lui pardonne tout, nous faisant écarquiller les yeux. J'espère d'ailleurs qu'il y a une explication magique derrière ces amen récurrents…

Plus généralement, une sensation désagréable persiste, celle de lire des scènes emboîtées les unes aux autres. On voit le fil conducteur, mais il s'effiloche dangereusement tant on a l'impression que l'alternance de points de vue n'est pas bien maîtrisée. Je reviens, encore une fois, sur la surdose de chiens de guerre. J'ai également connu un moment d'interrogation profonde sur la fin du tome. Les chiens de guerre ont perpétré une série d'attentats auxquels on n'entend rien, surtout quand on sait que leur but ultime était d'enlever l'empereur. Que de chemins détournés pour en arriver là…

Évidemment, il y a du positif dans ce tome. L'écriture est toujours aussi précise et riche en sensations visuelles, sensorielles et gustatives, et l'univers toujours aussi vivace. Les scènes de combat sont denses et variées, notamment celles durant lesquelles Cell affronte des adversaires à sa mesure. Il y a toujours du sexe dans cet univers de violence, ces scènes sont sympas, quoiqu'un peu télécommandées. Les personnages secondaires viennent densifier l'ensemble, je pense notamment aux Nodus, des soldats au service de la Lumière, ou encore à Rathe le Corbeau (et sa famille!!!!!!) et Morion d'Eodh que nous retrouvons avec joie pour des scènes très appréciables. En leur présence, il y a comme un air de nostalgie qui flotte, et qui nous donne à penser que la série peut retrouver son niveau. La dissociation entre le Chaos et la Lumière est palpable, on perçoit bien la dichotomie entre les deux entités. La fin est de qualité, quoiqu'un peu prévisible, et comme toujours (et heureusement!), il y a quelques complots qui se profilent à l'horizon azuré. Les ennemis d'hier n'ont pas oublié l'ange, la baronne Melfynn est toujours aussi tordue et fait des siennes dans ce tome. À côté, de nouveaux protagonistes oeuvrent dans l'ombre et semblent mener un double-jeu pour prendre dans leurs diaboliques filets l'ancienne ombre.

Vous l'aurez compris, je suis donc déçue. J'attends de l'ange qu'il se ressaisisse et redevienne le combattant fougueux qu'il était sur tous les plans de sa vie. J'ai une certaine appréhension à lire le prochain tome, même si paradoxalement, j'en ai besoin pour exorciser ma déception…
Lien : http://www.place-to-be.fr/in..
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Toi qui bois avidement tout ce que je peux raconter, tu sais le culte que je voue à Cellendhyll de Cortavar, le héros créé par Michel Robert. le septième tome de ses aventures étant sorti en octobre, c'est les yeux écarquillés et la bave aux lèvres que je l'ai commandé en septembre. Bon, les événements ont fait que j'ai pas pu l'ouvrir avant novembre, et c'est pas faute de l'avoir reluqué tous les jours avec envie. Mais, bref, dès que j'ai pu j'ai sauté dessus. Et j'ai assez vite déchanté.
La fin du sixième tome promettait un début de septième explosif. Eh bien, non. La première moitié est longue, l'histoire met trop de temps à se mettre réellement en place, les vraies actions sont trop sporadiques pour tenir réellement en haleine. Mon Cellendhyll adoré s'est bien ramolli. Est-ce la faute de l'amour ? En tout cas, il passe bien trop de temps à se poser des questions et à jouer l'amoureux. Heureusement, il finit par se reprendre et se rattrape dans le dernier tiers, dégommant tout sur son passage, comme à son habitude, puis nous quittant sur un mystérieux mystère… Mais voilà, le mal est fait. Mais que se passe-t-il ?? Est-ce moi ou est-ce que mon auteur favori se ramollit lui aussi ? J'espère bien que non ! Allez, tout le monde a droit à un coup de mou, et j‘attends tout de même le tome 8 avec impatience, en espérant que les réponses seront au rendez-vous !
Lien : http://jaimeleslivresetjensu..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
05 novembre 2012
Chiens de guerre n’est pas le meilleur livre de la série de l’Agent des Ombres, avec peu de révélations et de nouveaux personnages certes bien construits mais qui manquent d’originalité.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Un rictus retroussant ses lèvres, Cellendhyl dégaina sa dague de jet de son fourreau d'avant-bras et enfonça doucement la lame dans le pavillon de l'oreille de Warmish.
- Tiens, je sens une résistance... j'enfonce ?
L'adjoint poussa un glapissement de terreur et de douleur mêlées :
- Mais vous êtes complètement dément !
Cellendhyl recula sa dague, se pencha sur Warmish et déclara d'un ton réfrigérant :
- Oui, je suis un fou, et pour ta gouverne, je suis le Lige de Priam. Le Lige, tu sais ce que cela signifie ?
Cela signifie que j'emmerde ton administration, que ton code 33-66 tu peux te le carrer bien profond. Cela signifie également que si je te découpe, ta hiérarchie ne pourra rien contre moi, et, sans doute même, aurai-je droit à des remerciements. Maintenant, tu te décides, le dossier, ou je te perfore le tympan, professionnel de mes deux !
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Je me suis leurré en croyant pouvoir t’oublier dans les bras de Constance. Je me suis montré naïf, une nouvelle fois. Car je ne peux que le constater, tu es toujours là, sublime Estrée, agrippée à mon esprit, malgré moi. Tu as contaminé mon corps et mes sens.
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Le teint recuit par le soleil et sans doute l'alcool, les traits sillonnés par l'âge et l’expérience, ses yeux vairons aux orbites saillantes n'affichaient aucun fléchissement. Au contraire, ses prunelles étaient des puits insondables de rage contenue et de ruse. Chauve, il portait une épaisse barbe tressée poivre et sel, et trois anneaux à l'oreille gauche. Ses pognes noueuses, aux ongles ras maculés de terre et de sang séché, semblaient capables de froisser l'acier.
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Cellendhyll baignait dans une douce béatitude. Il sentait son corps se détendre peu à peu, retrouver de sa souplesse.
Il ronronnait presque. Cythéria avait des doigts divins, il ne pouvait que l'attester.
Aucun des deux n'entendit Constance entrer dans le salon.
- Mais tu es nu ? s'exclama la Phoenix en les découvrant.
Il était manifeste à sa posture qu'elle n'était pas ravie du spectacle qu'elle avait sous les yeux.
- J'avoue que oui ...un massage habillé, ce n'est pas vraiment efficace, tu le sais ? rétorqua Cellendhyll.
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Peu importait ce que pensait Winter de lui, qu'elle ait tort ou raison. Cellendhyl s'acceptait tel qu'il était, bien conscient d'être imparfait.
Imparfait mais en accord avec lui-même.
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Vidéo de Michel Robert (III)
À l'occasion de la 17e édition des Utopiales à Nantes, rencontre avec Michel Robert autour de son ouvrage "L'agent des ombres. Volume 9, Ruisseaux de sang" aux éditions Fleuve.
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