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L'Arabe du futur : Une jeunesse ... tome 6 sur 6
EAN : 9782370734242
Allary Editions (01/12/2022)
4.62/5   1575 notes
Résumé :
Vendue à plus de 3 millions d'exemplaires et traduite en 23 langues, elle raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur, fils aîné d'une mère française et d'un père syrien. L'histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d'Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel.
Ce sixième tome couvre les années 1994-2011.
C'est le dernier de la série culte de Riad Sattouf.
Que lire après L'Arabe du futur, tome 6 : Une jeunesse au Moyen-Orient (1994-2011)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (111) Voir plus Ajouter une critique
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Et voilà, c'est fini!
Petit Riad est devenu grand, et ce tome 6 de L'Arabe du futur emmène le lecteur du lycée aux écoles d'art et dans les antichambres des éditeurs de bande dessinée... Avec les rencotres qui comptent, aussi. En route vers le succès et des retrouvailles finales.
Mais la route est encore longue, hantée par ce père qui a enlevé Fadi, le petit frère... Et Riad ne saura faire l'économie d'une sérieuse psychothérapie... pour bien continuer, voire repartir, il faut lâcher le mauvais lest!
Et puis, il y a les grands-parents qui s'éteignent et la maman qui tentera tout pour retrouver Fadi.
Et voilà, c'est la fin!
Riad Sattouf nous a offert ces six tomes de vie tellement passionnantes que l'on ne peut que se dire que l'on y reviendra faire quelques visites... Y retrouver quelque chose d'oublié.
Et, merci à vous, Riad Sattouf.
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Sixième et dernier opus des mémoires de Riad Sattouf.

L'adolescent qui se cherche finit par trouver sa voie : il deviendra dessinateur. Il réussit à financer ses études, à Nantes puis à Paris, en commençant à travailler. On sait où cela le mènera.
En parallèle, il tente de soutenir sa mère qui cherche toujours à faire revenir le dernier frère que le père a emmené en Syrie. Il faudra le printemps arabe de 2011 et la mort du père pour que les enfants soient enfin réunis.

Si les 5 premiers tomes faisaient en quelque sorte l'éloge de la lenteur (5 tomes pour couvrir les 16 premières années de la vie du petit Riad). le temps s'accélère dans ce sixième tome, qui couvre les 17 années suivantes de l'existence du jeune homme. La narration devient beaucoup plus rythmée, moins contemplative.
On y retrouve le trait de dessin de l'auteur, et son sens du récit. Cela confirme, s'il en était besoin, qu'il a bien raison de ne pas se contenter d'être un illustrateur.
Ce dernier tome frustrera peut-être certains lecteurs, mais la série est un peu à l'image de la thérapie suivie par Riad Sattouf : il faut plus de temps pour évacuer les traumatismes de l'enfance que pour balayer les troubles de l'adolescent et du jeune adulte.
Un fin de série en forme d'apothéose.
Lien : http://michelgiraud.unblog.f..
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Je ne remercierai jamais assez mon amie de m'avoir prêté cet ultime tome ainsi que les précédents d'ailleurs et par la même occasion de m'avoir permis de découvrir Riad Sattouf ! C'est vrai que j'ai eu un peu de mal au début mais une fois habituée au style de l'auteur (très peu de couleurs - rouge, bleu principalement et des dessins assez particuliers car très épurés mais néanmoins très représentatifs des personnages, je suis vite devenue fan !

Dans ce dernier tome, Riad raconte comment il a réussi à percer dans le milieu très sélectif de la bande-dessinée. Après avoir suivi différentes écoles très prestigieuses à Paris; il signe un premier contrat chez Delcourt, d'abord en tant que simple illustrateur puis par la suite avec uniquement son nom sur les bandes-dessinées (ça y est, il est à la fois auteur et illustrateur) et malgré quelques débuts difficiles, son talent est enfin récompensé et surtout sa témérité ! Quant à sa mère, elle se bat toujours pour récupérer son troisième fils Fadi, que son père a enlevé et emmené avec lui en Syrie mais jusqu'alors sans succès ! Riad lui nous conte ses rencontres parisiennes, sa vie là-bas, pas toujours évidente mais il tient bon ! La preuve est ici entre vos mains chers lecteurs !
Il entreprend même une psychothérapie pour essayer de faire la paix avec son père, qu'il voit sans cesse commenter et critiquer tout ce qu'il fait et la France, lui qui n'aspire qu'à une chose, qu'il le rejoigne en Syrie mais pour Riad, il n'en est pas question ! Il ne pardonne pas ce que son père a fait tout au long de sa lente radicalisation, du mal qu'il a fait à sa mère et à toute sa famille par la même occasion ? Arrivera-t-il à lui pardonner et surtout à être enfin en paix avec lui-même ?

Un roman graphique, bande-dessinée, autobiographie percutante qui ne peux pas laisser le lecteur indifférent ! Un dernier tome qui s'achève dans la lignée des précédents, avec de l'humour parfois mais aussi beaucoup de déboires, bref la vie quoi ! A découvrir et à faire découvrir !
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Nous sommes en 1994 : Riad a maintenant seize ans et est en classe de Première. Il ne fiche pas grand-chose au lycée et ses résultats s'en ressentent. Il vit toujours à Rennes avec sa mère et son frère Yahya. Fadi est en Syrie avec son père qui l'a enlevé. Riad cherche sa voie et sent qu'il doit se diriger vers le dessin, mais ne sait pas encore vraiment dans quel domaine précis : animation, bande dessinée… Il entre aux Beaux-Arts de Rennes où il obtient d'excellents résultats, puis à l'école des Gobelins à Paris, où il fait de l'animation et a beaucoup plus de mal. Pendant ce temps, ses grands-parents maternels, qui vivent toujours au Cap Fréhel, vieillissent. Sa mère est toujours obsédée par son fils Fadi et tente toutes les démarches possibles pour le retrouver. ● J'avais beaucoup aimé les précédents albums de la série mais je trouve que celui-ci est de loin le plus réussi. Je l'ai adoré. Il en est la résolution, il les éclaire rétrospectivement. Il est admirable que Riad Sattouf ait réussi à ainsi scénariser sa vie. ● A cet égard, ce volume est beaucoup plus dynamique, ne serait-ce que parce qu'il raconte dix-huit années de la vie de l'auteur là où il en fallu cinq pour relater ses quinze premières années. Ce tome va beaucoup plus vite et les débuts professionnels difficiles tout comme la psychothérapie déterminante sont passionnants. ● de nombreuses scènes sont extrêmement émouvantes. Même si l'humour est toujours bien présent, je trouve que cette fois l'émotion prédomine. ● On retrouve le regard sans concession que l'auteur porte sur lui-même, notamment sur son apparence physique. ● L'image et la voix du père, en rouge, sont très suggestives : Riad est hanté par son père absent. Il a sans doute plus d'influence sur lui, en se manifestant ainsi par une voix intérieure, que s'il avait été présent. ● Certaines rencontres sont déterminantes dans le parcours de Riad, comme celle de Guy Vidal, légendaire éditeur de bande dessinée, qui lui donne un coup de pouce décisif seulement quatre mois avant de décéder, ou encore celles d'autres auteurs de bd, et non des moindres – Joann Sfar, Christophe Blain et Mathieu Sapin – avec qui il travaille en atelier et qui le font profiter de leurs conseils. ● Finalement, ces six volumes racontent la naissance et l'épanouissement d'une vocation artistique, la recherche et la découverte illuminatrice d'un style à soi seul, et en cela rappelle mon oeuvre préférée, A la recherche du temps perdu…
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Ce sixième et dernier tome va couvrir la période 1994 à 2011 où l'on va suivre surtout le parcours de Riad Sattouf dans le milieu artistique, de son parcours d'étudiant à ses débuts dans le cinéma et surtout dans la bande dessinée. Il va également découvrir toutes les difficultés de la vie d'artiste. On se rend compte que ce n'est pas si facile de devenir auteur de bande dessinée.

A noter que la période est beaucoup plus longue que les précédents tomes car elle va s'étaler sur près de 18 ans. Les événements seront d'ailleurs décrits de manière plus synthétique et sans doute plus rapide. La profondeur reste tout de même de mise. Il est vrai que j'aurais aimé, pour une fois, un peu plus de tomes car certaines années sont très vite passés en revue alors que jusqu'ici, l'auteur avait pris son temps.

Au début de ce tome, sa mère est toujours désemparée par l'enlèvement de son plus jeune fils Fadi. A noter que pour la première fois, on voit qu'elle peut être assez exaspérante mais on le met sur le compte de sa douleur.

Alors qu'elle avait obtenu une réponse de Danièle Mitterrand qui a essayé de l'aider mais en vain, elle se tourne vers Jacques Chirac qui est devenu Président de la République et qui ne répondra même pas à leurs multiples courriers. Pire que cela, il recevra en grande pompe le dictateur Hafez-el-Assad à l'Elysée. Pour autant la mère lui accorde quand même sa sympathie tout en maudissant les Mitterrand ce qui peut paraître assez incompréhensible.

Et puis, il y a ce père absent qui continue à le hanter et par conséquent lui empoisonner sa vie après son départ en étant omniprésent dans ses pensées. Riad est devenu un adulte en proie avec beaucoup de questionnement. Ce tome est plutôt un long cheminement assez intime.

Grâce à la psychothérapie, Riad va apprendre que pour s'épanouir, il faut se défaire des histoires d'autrui. Plusieurs thèmes assez difficiles comme la mauvaise image de soi ou encore la culpabilité sans compter sur le temps qui passe. Il n'a jamais été aussi vulnérable mais cela le rend encore plus touchant.

Et puis, il y a cette bouleversante nouvelle qui arrive vers la fin par un simple mail. On a du mal à y croire mais il s'agit pourtant de la réalité. C'est vraiment triste. Par la suite avec la guerre civile en Syrie suite au printemps arabe, Riad va enfin pouvoir revoir son frère Fadi et c'est un réel moment de bonheur pour toute sa famille. Bref, une conclusion en apothéose.

Il faut savoir que les ventes de cette série se situe actuellement à plus de 3 millions d'exemplaires ce qui en fait l'un des plus grands succès de toutes ces dernières années en France. Il est difficile de passer à travers ce phénomène si on s'intéresse un peu à la bande dessinée. C'est devenu le titre incontournable.

C'est à la suite de la sortie de ce sixième et dernier tome que Riad Sattouf a remporté enfin le Grand Prix du Festival de la bande dessinée d'Angoulême, qui récompense l'artiste pour l'ensemble de son oeuvre. Sa légitimité artistique ne fait aucun doute en ce qui me concerne.

Au niveau graphique, la magie opère toujours et le dessin colle bien au scénario. Et toujours ce style très expressif mais d'une efficacité exemplaire. Quand on aime, on aime.

Bravo à l'auteur Riad Sattouf pour cette autobiographie remarquable qui m'a vraiment bouleversé entre des moments drôles et d'autres parfois sombres. C'est un vrai happy end avec une prise de recul nécessaire et salutaire. Merci pour ce roman graphique magnifique !
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critiques presse (7)
LaPresse
09 janvier 2023
Depuis son enfance en Libye, puis à Ter Maaleh, en Syrie, jusqu’à son déménagement à Rennes, en France, et au départ de son père en Arabie saoudite, puis de nouveau en Syrie avec son jeune frère Fadi (qu’il kidnappe), on a suivi au fil des ans toutes les péripéties de jeunesse de Riad Sattouf.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Bibliobs
02 janvier 2023
Riad Sattouf clôt sa saga autobiographique avec ce sixième tome.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesInrocks
02 janvier 2023
Avec un dernier livre très émouvant, Riad Sattouf, le créateur de Pascal Brutal et du Jeune Acteur, boucle son cycle autobiographique. Où l'on voit l'ado devenir un jeune auteur talentueux.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
LeMonde
02 janvier 2023
Le tome VI, qui s’inscrit dans la parfaite continuité des précédents pour la qualité de sa narration, soutenue par un usage à la fois subtil et économe de la couleur, débute en 1994.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeSoir
29 décembre 2022
Best-seller absolu du roman graphique, «L'Arabe du futur» est une bande dessinée à l'émotion radioactive. Le sixième et dernier tome de l'autobiographie de Riad Sattouf trouve une fin onirique magistrale.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LigneClaire
08 décembre 2022
Ce qui fait une grande partie du sel de cette aventure, c’est la narration, les dialogues, la facilité avec laquelle on intègre le parcours de cette jeunesse au Moyen-Orient.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Lexpress
21 novembre 2022
Avec le sixième tome de "L'Arabe du futur", consacré aux années 1994-2011, Riad Sattouf achève en beauté sa série autobiographique, au succès annoncé.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
"_Freud a trouvé une porte pour explorer le cerveau humain que personne n'avait découverte.
La psychanalyse est le seul outil qui permette de guérir les névroses, les complexes, les phobies, les inhibitions...
_Peut-être qu'on devrait faire ça, une psychanalyse ! Ca te dit pas toi ?
_Jamais ! Tu peux découvrir des choses terribles sur toi quand tu fais une analyse.
_Genre quoi ?
_Ben qu'en fait t'es homo et pas hétéro."
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"Il m'invita dans un Buffalo Grill et me fit une leçon sur la bande-dessinée.
_Moi j'y connais rien j'en lis pas, mais je pense qu'il faut faire de l'humour, parce que la vie est triste et que vaut mieux rire ! Dessine des trucs drôles !"
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Il faut faire les comptes avec les parents. Non pas avec ceux dans la vraie vie. Mais avec ceux dans la tête. Gardez ce qui marche, jetez ce qui ne marche pas.
Sinon, vous ne maîtriserez rien de ce qui vous arrive et vous subirez en disant : « c’était le destin »…
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-Je vais essayer de trouver un éditeur pour faire des BD! Je travaillerai le soir après l’école….
-T’es un génie je le sais ! Mais promets-moi que si tu sens que ça marche pas ou que tu risques de devenir clochard, tu rentreras en Bretagne !
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J'avais inconsciemment protégé l'image du père en moi. Malgré sa violence et son crime je lui avais toujours cherché des excuses [...] je m'étais toujours dit qu'il devait m'aimer, car j'étais son fils, et qu'un père aime toujours ses enfants. Je devais accepter que ce n'était absolument pas le cas. La violence ne pouvait pas coexister avec l'amour. Mon père ne m'aimait pas.
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Vidéo de Riad Sattouf
Riad Sattouf : "Malgré mon ego surdimensionné, jamais je n’aurais pensé être Grand Prix d’Angoulême"
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