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EAN : 9782021317510
128 pages
Seuil (24/11/2016)
3.81/5   91 notes
Résumé :
"Les élections de 2017 en France nous donnent le pouvoir de changer l’histoire de notre pays. Mais aussi celle du monde où il prend place. Prenons nos responsabilités. Qu’ils le veuillent ou non, tous les êtres humains sont confrontés aux mêmes urgences?: le changement climatique, la destruction de l’écosystème, la contagion de la misère, l’accumulation insensée de la richesse et du pouvoir dans quelques mains, la ruine de la démocratie jusque dans son berceau, dans... >Voir plus
Que lire après L'Avenir en commun : Le programme de la France insoumiseVoir plus
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Je l'avoue, c'est le tout petit prix de ce livre qui m'a motivé pour l'acquérir. L'avenir en commun, le programme de la France Insoumise, ne coûte que 3€ et détaille sous formes de de fiches signalétiques simples les grands thèmes qui importe à ce mouvement politique constitué en vue des élections présidentielles 2017 en France.
Il faut reconnaître que cet ouvrage tient ses promesses dans le sens où toutes les fioritures (attendues/espérées peut-être/habituelles plutôt) de programmes politiques ont été gommées puisque nous avons ici quelque chose de très synthétique avec d'abord des grands thèmes développés sous forme de mini-introductions qui énoncent les objectifs, et ensuite une liste de mesures pour les appliquer. Ce n'est pas révolutionnaire, mais c'est efficace, sans rond de jambes et cela a le mérite de poser un programme clair à partir duquel les discussions peuvent concrètement s'ouvrir.
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DEMANDEZ LE PROGRAMME !

J'espère que les électeurs de M. Mélenchon, les insoumis, et autres militants ne m'en voudront pas trop de ce titre gentiment provocateur : en ces temps de campagne électorale plus étrange, rocambolesque et, par bien des aspects, très fin de régime que nous ayons connu sous la Vème République, il est parfois salutaire de sourire un peu - il faudrait sans doute remonter à la période du référendum organisé par le Général de Gaulle en 68, après les fameux événements, et qui provoqua son départ pour trouver une ambiance politique aussi étrange. Mais les temps ni les enjeux n'étaient alors les mêmes qu'aujourd'hui -.

Cela étant, sans m'avoir forcément fait de l'oeil, l'ouvrage étant à un prix absolument dérisoire et le concept de proposer un programme plutôt complet et développé par l'intermédiaire du livre m'ayant semblé intéressant, pour ne pas dire osé, si longtemps avant l'échéance fatidique, car plus aisément susceptible de recevoir la critique, et on la sait impitoyable dans le grand barnum représentatif.

Par ailleurs, et pour sortir légèrement du sujet, si ma mémoire ne me trompe pas, M. Mélenchon a un peu travaillé dans le monde de l'imprimerie, en début de carrière. Et il est notoire que c'est un de nos derniers homme ou femme politiques français actuels à avoir une véritable culture livresque (Il en existe encore un peu, de ces vaillants lecteurs politiciens. C'est le cas de Mme Taubira, de M. Bayrou et de feu Giscard... Oups, pardon, il est toujours vif, c'est vrai. Et de Villepin, grand amateur de poésie, comme -vraiment- feu Pompidou).

En bref, j'ai lu cet ouvrage, par petites pincées -il n'est pas plus rébarbatif que ce que la loi du genre impose, et même plus tôt moins, mais cela demeure tout de même un programme d'action politique et, en tant que tel, ne se dévore pas franchement comme un roman !

Je garde pour moi mon avis politique personnel, celui-ci se décidant dans une urne - ou peut-être nulle part, allez savoir - mais en deux mots : Un programme qui rappelle un peu le programme commun des débuts de l'ère mitterrandienne, mais sans qu'il soit commun à toutes la gauche, cela n'aura échappé à personne. Techniquement parlant, il procède d'une vision assez interventionniste de l'Etat, ce qui est presque un truisme, dans la mesure où il s'oppose aux politiques d'essence néo-libérales que nous connaissons, pour aller vite, depuis l'élection de feu Giscard (Ahhh ! Pardonnez-moi : voilà que ça me reprend), à l'exception des deux années de tentative d'un socialisme "réel" au début de l'ère Mitterrand (mais j'ai toujours pensé que (vraiment) Feu M. Mitterrand n'y croyait pas une seule seconde, à ce projet. Après, je peux me tromper. Politiques plus ou moins teintées de "social" ou de "libéral" selon le mode bien connu de l'alternance (prétendument démocratique, mais là n'est pas le sujet).

S'il devait y avoir une idée force de ce programme, accessible dès les premières pages, c'est la création d'une assemblée constituante à fin de sortir de la constitution de la Vème République et de fonder la VIème. Chacun aura son avis sur la question, mais elle mérite peut-être, à tout le moins, d'être posée.

Je n'en dirai cependant pas plus : je pense que ce genre d'ouvrage se lit et se commente plus dans un cadre privé que public tant le sujet tend inconsidérément à échauffer les esprits même les mieux rassis, au-delà de ce que mère Raison commande.

Et je vais de ce pas reprendre une énième fois mon petit livre de chevet politique dont je me régale chaque fois : La grève des électeurs, d'Octave Mirbeau !
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« L'avenir en commun », le programme de Jean-Luc Mélenchon, sorte de polymère semi-cristallin, mélange de régions dures et molles, sans structure véritable, est décidément un étrange objet dont il est bien difficile de rendre compte. S'il capte l'attention d'une fraction de la gauche malgré l'incohérence des mesures et l'inanité des moyens proposés, nous devons bien admettre qu'il n'est pas parvenu à cette relative réussite malgré ses déficiences mais grâce à elles. C'est l'apparente radicalité alliée à abracadabrantesque tranquillité du chemin proposé qui séduisent et qui rassurent. Couardise, égoïsme ... toutes ses dérives travaillent une partie de la gauche et interdisent de réfléchir et d'agir ; elles ne représentent pas la totalité du mouvement social mais sa face grise, vieillissante et usée, elles manifestent son état présent d'apathie et d'angoisse. Au fond, nous devrions être reconnaissant à cette sorte d'offre politique, elle flatte et incarne ce qu'il y a de médiocre autour de nous, en nous, mais elle nous oblige aussi à regarder la réalité en face. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ce programme est contre-productif ? de quoi Mélenchon est-il le nom ?


La France insoumise ce n'est certes pas celle des apprentis notable, issus des hauts lieux de la reproduction sociale (science po et écoles de droit), qui président aux destinées du programme « L'avenir en commun ». La France insoumise ce n'est pas non plus celle des traine-savates quinquennaux, c'est la jeune garde qui courageusement brade les interdits de l'état d'urgence, les caméras mouchardes, les flics armés, bottés et casqués, défile fermement contre le chômage, pour la planète, contre la loi travail et sur nos mur, la nuit debout, courageusement invente et s'invente. Cela ont compris que la représentation nationale et le gouvernement en régime libéral ne peuvent pas grand-chose sans une mobilisation sociale. Ils ont compris que, contre nous, la finance, le marché sont infiniment puissants et qu'il est insuffisant de déléguer périodiquement la maîtrise de nos vies à tous ceux qui y sont destinés par leur naissance, leurs avoirs ou qui y sont appelés par leur compétence ; ils ont compris enfin qu'une chaine infiniment longue, continue de réformettes, qui renvoie chacun à la très étriquée sphère privée, ne permet aucunement la répartition équitable des richesses, l'enrichissement de la vie, le partage du pouvoir, c'est même tout le contraire. Les résultats des politiques de maquignonnage incessantes, qui autorisent, en début de quinquennat et avant l'incontournable reddition sans condition, la mise en place des mesures les plus insignifiantes d'un programme, sont toujours illusoires, temporaires et la déconfiture toujours certaine.


« Redonner le pouvoir au peuple », faudrait-il qu'il ne l'ait jamais eu ? A l'expérience d'un siècle et demi d'institutions « démocratiques », n'apparaît-il pas que la souveraineté populaire ne s'est jamais exprimée que sous la forme des captations élitaires parlementaires, c'est-à-dire affligée de toutes les confiscations propres à la délégation, abandonnée à une représentation qui ne représente qu'elle-même, dominée par des médias et des précepteurs qui ne tiennent que le discours de l'ordre dominant ? le renforcement de la démocratie dépend du renforcement du mouvement populaire et pas l'inverse naturellement ; son développement ininterrompu est un doux mirage pour midinettes mélenchonistes et la 6ème république au mieux une énorme tartuferie. On se demande si Charlotte Girard y croit vraiment – le pire étant naturellement que l'on ne peut pas l'exclure – ou si elle ne fait que retourner à ce lieu commun de la réponse des demi-habiles à ceux qui tentent de faire de la politique pour de bon, c'est-à-dire à ceux qui essayent de modifier l'ordre des choses en ses structures : la dénégation pure et le « demain on rase gratis ». L'illuminée constitutionnaliste, qui a dû prendre la foudre en passant la porte du « Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes », fait l'hypothèse d'un peuple qui se donne à Sarkozy et à Hollande ; qui tolère une classe porte-voix médiatique du libéralisme ; que l'amour de la Liberté ne soulève pas contre l'État policier mais qui cependant, touché par la sainte parole mélenchoniène, accouche d'une constitution parfaite. le refus absolument certain du très libéral conseil constitutionnel, sans l'intervention d'un nouveau miracle prédit par Sainte Girard est dit de 1958 (état insurrectionnel et transformation non holographique de l'homme providentiel en homme du 18 juin), empêche cependant définitivement un tel nouveau prodige de se réaliser.


Le très inéquitable néolibéralisme, nul ne le conteste, est un ordre de domination. Personne n'a jamais vu les dominants abandonner leurs instruments de pouvoir et quitter d'eux-mêmes, sans coup férir, leur position de domination. le vieux et démodé principe de justice, cette Rossinante fourbue que depuis des millénaires chevauchent tous les Don Quichotte de l'histoire, ne va pas sans son Sancho Panza des rapports de force. Il faut être aveugle, borné pour imaginer encore que la moindre modification du système néolibéral puisse venir du seul jeu normal des institutions politiques présentes où le système en question précisément a trouvé un inexpugnable refuge. L'exemple des organisations internationales infligeant des corrections inhumaines, répétées au peuple grec, qui n'exige pourtant pas la mise au pas de la finance avec séparation des banques d'affaire et de prêt, contrôle des mouvements de capitaux, taxe Tobin, interdictions de la titrisation, des effets de levier, des produits dérivés … mais un extrêmement modeste étalement de sa dette, devrait pourtant dessiller les yeux les plus aveuglés. La qualification de l'ONU étatsunienne en douce organisation humanitaire, la transformation des PME, pigeonniers vendéens compris, en havre du socialisme naissant et de la paysannerie française, encartée à la FNSEA, en gardienne des paysages ; la mise en commissions, pour longtemps de préférence, d'un grand nombre de problèmes (mission parlementaire spéciale sur les privatisations et les faveurs fiscales, inventaires des accords internationaux, etc.) ne changent rien aux problèmes des rapports de force.


Il faut décidément avoir une très bonne vue pour discerner dans cet « Avenir en commun » les objectifs des plans A et B concernant l'Europe. le plan A transpire l'angoisse de déchoir à un internationalisme mal pensé et apparaît comme une tentative de négociation. Cependant, il est possible dès à présent d'indiquer le résultat des courses : la rupture sous les coups de boutoir de l'ordo libéralisme allemand. le plan B n'est pas plus praticable et il s'en suivrait nécessairement un départ de l'Europe avec des réactions considérables des marchés de capitaux, des fluctuations très grandes des taux de change que l'opinion n'est nullement préparée à accepter. L'alternative pour « Les insoumis » est donc des plus simples : plier ou tout envoyer paître et assumer les conséquences douloureuses de ce choix. Mélenchon peut toujours imaginer qu'il pourra rester dans la monnaie commune et obtenir davantage que des miettes, il se raconte des histoires, l'Euro-Allemagne ne cèdera rien de significatif. Mais si les insoumis mélenchoniens, aux multiples et si semblables plans, sont prêts à se lancer dans un conflit, rassurons nous, c'est manifestement avec l'ardent désir de ne pas le faire aller trop loin et de l'arrêter sitôt qu'un gain médiocre mais présentable aura été obtenu.


« L'avenir en commun » est un invraisemblable bric-à-brac de mesures le plus souvent irréalisables, un horrible magasin qui porte tout en devanture. le score du candidat des « Insoumis » sera à n'en pas douter d'une dizaine de pourcents. Alors, Mélenchon et son programme ne cessent d'échouer ? Non, tout au contraire, il réussit remarquablement bien ! Depuis de nombreuses années maintenant, avec son mouvement, « l'homme providentiel », l'incontestable tribun capte l'attention d'une partie du mouvement social et le conduit irrémédiablement dans la même impasse, celle de la démobilisation et des élections.
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En marge des médias traditionnels,
le champion de la
gauche radicale Jean-Luc
Mélenchon mène une campagne
atypique sur Internet et dans la
rue pour l'élection présidentielle de
2017, pour rassembler au sein de sa
« France insoumise » les jeunes et
les déçus de la politique. A 65 ans,
son «mauvais caractère» revendiqué
, ses coups de gueules, ses idées
fortes et ses appels à « l'insurrection
civique » ont fait de lui un personnage
politique incontournable,
Trublion d.une gauche qui part au
scrutin en grand désordre de
bataille face à une droite donnée
favorite et une extrême droite
chauffée à blanc. « Dans les milieux
populaires, tenir tête est une
vertu », dit celui qui rejette obstiné-
ment les appels à participer à la
primaire de gauche.
Jean-Luc Mélenchon s'est rapproché
de l'ancien ministre des
Finances grec Yanis Varoufakis
pour s'attaquer à la politique de
rigueur défendue par la chancelière
Allemande Angela Merkel. Cet
informaticien approuve aussi « la
lutte contre les inégalités et le chô-
mage », la défense de « l'écologie» et
la mise en place d.un nouveau syst
ème constituant.
Réputé pour ses attaques contre la
presse, le tribun de gauche imprime
aussi sa patte sur la toile. Sa chaîne
Youtube compte 110 000 abonnés,
ce qui la place en tête d.audience
des personnalités politiques fran-
çaises.« On est en train de réussir à
contourner le système médiatique
officiel », se réjouit-il sur son blog
« l.ère du peuple ». En chemise
blanche et veste sombre, dans un
décor réduit à un canapé, des affiches
ou une plante verte, il commente
l.actualité dans sa « revue de
la semaine », défend ses positions,
reçoit des invités, répond aux questions
des internautes, sur un ton
direct et décontracté. Son objectif:
mettre en avant des thèmes « pas
vus à la télé ». Une formule
gagnante. Présent sur Facebook,
très actif sur Twitter, il pourfend la
droite et son projet de « coup d.État
social », l.extrême droite et sa ligne
« barbare », le « désastre » du Parti
socialiste ou la victoire de Donald
Trump comme « le symptôme de la
cécité d.une caste ».
Ces méthodes rappellent celles du
candidat malheureux à la primaire
démocrate aux Etats-Unis, Bernie
Sanders2017, qui avait su faire entendre
sa petite musique sur les réseaux
sociaux aux Etats-Unis. Son défi
reste de rassembler, malgré sa personnalit
é clivante. Il est en froid
avec le patron du Parti communiste,
Pierre Laurent, mais les militants
communistes ont choisi d.appuyer
sa candidature à la présidentielle.
Ancien membre du Parti
socialiste, de 1977 à 2008, il avait
remporté 11,1% des suffrages au
premier tour de l.élection présidentielle
en 2012. Il espère faire mieux en 2017
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L'avenir en commun
Le programme de la France insoumise, élection présidentielle 2017.
Jean-Luc Mélenchon
Travail en collaboration avec Charlotte Girard, juriste, et Jacques Généreux, économiste.
Depuis quelques années les partis politiques d'extrêmes droites semblent séduire de plus en plus en France et ailleurs dans le monde. C'est déplorable. J'ai choisi de lire les propositions d'une autre formation politique de l'autre côté de l'échiquier, plus à gauche que la gauche traditionnelle. Je ne suis pas partisan ni sympathisant et je n'ai pas de certitude en matière politique, je n'aime pas les idéologies d'un autre âge, je suis pragmatique.
L'avenir en commun est intéressant et bien construit. L'« l'ouvrage programme » permet de se faire une bonne idée de ce que propose le parti politique de Mr Mélenchon. Il y a de très bonnes solutions face au marasme dans lequel est une partie de notre démocratie, une partie de notre économie. Et des propositions intéressantes face aux différents problèmes de la France et des Français maintenant et pour les années à venir. Je ne pense pas que tout soit applicable mais beaucoup d'éléments politiques cités dans ce programme devraient déjà être appliqués.
Quelques exemples. L'abolition de la monarchie présidentielle et l'avènement d'une sixième république avec la création d'une assemblée constituante chargée d'écrire une nouvelle constitution pour la France ne semble pas une mauvaise proposition mais je ne sais pas si les français sont prêt pour cela.
Augmenter les salaires, mettre au pas la finance, renforcer un protectionnisme patriotique, restaurer le droit à la retraite à soixante ans, supprimer l'évasion fiscale, ici ce sont des choses qui doivent changer ou être considérés comme acquises.
Renforcer la laïcité, consommer autrement, sauver l'écosystème et la biodiversité et se préparer à la transition écologique, nous n'avons pas le choix pour assurer notre futur.
Négocier autrement avec l'Europe en pleine crise, repenser et agir dans une Europe plus que désunie, c'est un « dossier » très urgent. Mr Mélenchon propose de sortir des traités européens pour sauver notre modèle et nos intérêts, un référendum est nécessaire ? Il est vrai que L'Europe empêche toute marge de manoeuvre pour chacun des pays qui la compose. L'Europe a échouée au niveau économique, social et fiscal.


Le programme de la France insoumise finit par proposer de bonnes solutions face au surplus de libéralisme qui détruit l'humain, la nature et ses ressources. Il est vrai que les indicateurs économiques du taux de croissance et autres agrégats sur lesquels nous nous basons pour savoir si nous allons bien ne suffisent plus. L'indicateur de développement humain, prenant en compte l'espérance de vie, le niveau de vie en monnaie l'accès à l'eau potable et l'accès à la connaissance, est sans doute un indicateur plus complet plus juste. le programme de Mr Mélenchon remet l'Homme et l'intérêt général au centre de toute réflexion politique. Face à la domination du marché et du trop de libéralisme c'est une nécessité. Une vague de propositions plus optimistes finissent par convaincre que d'autres voies, que le PS ou l'UMP, existent. C'est deux partis ont échoués par manque de radicalité quand ils ont menés leur politiques.
Face à une France perdue au niveau économique et social en Europe et dans le monde et face aux populismes qui pullulent un peu partout, je pense que certaines propositions du parti de Mr Mélenchon sont bonnes et devraient déjà être appliquées.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Notre pays est neuf. L'urbanisation accélérée et le métissage de sa population depuis un siècle, l'élévation fantastique du niveau d'éducation de son peuple, la mise en œuvre des conquêtes sociales l'ont métamorphosé ! Notre pays est jeune : sa population sera bientôt la première en Europe. Notre pays est puissant : son économie compte parmi les premières du monde. De tout cela que faisons-nous à l'heure où l'humanité entière doit relever les plus grands défis collectifs du fait du dérèglement climatique et de la menace d'épuisement qui pèse sur l'écosystème ?
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Seuls le cours de bourse et le taux de profit intéressent l'oligarchie. Et les êtres humains ? Mieux vaudrait atteindre de nouveaux progrès humains dans notre société et proposer d'autres modèles de vie.
Ne faudrait-il pas enfin s'alarmer pour notre système de santé quand l’espérance de vie recule ? Ne devrait on pas se soucier de notre aptitude aux pratiques et aux créations culturelles émancipatrices plutôt que de laisser l'uniformisation, l'agression publicitaire et le consumérisme tout appauvrir ? Ne faut-il pas donner la priorité à l'éducation de notre nombreuse jeunesse et à cultiver de l’appétit pour les sciences quand on entre dans un monde de si haut niveau technique ? Et sait-on épanouir notre corps dans la pratique du sport quand celui-ci est à son tour annexé par l'obsession de l'argent ?
Je crois qu'un projet de vie humaine est mieux réussi par les bonheurs simples qui viennent de ce genre de préoccupation, plutôt que par la grotesque course à l’accumulation. La vraie richesse n'est pas celle de l'argent. Être milliardaire est immoral. Vouloir le devenir est une névrose du cœur.
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La démocratie française est malade des privilèges, de l'argent-roi et de la collusion entre politique et finance. Une caste de privilégiés, coupée des réalités de la vie du peuple, a confisqué le pouvoir. Cela doit cesser : la vertu doit être au centre de l'action politique.
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Loin du déclinisme, épousant le goût des grandes épopées collectives de notre histoire, notre projet est celui d'une France insoumise et fière de l'être, au service de l'avenir en commun des être humains.
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Loin du déclinisme, épousant le goût des grandes épopées collectives de notre histoire, notre projet est celui d'une France insoumise et fière de l'être, au service de l'avenir en commun des êtres humains
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Videos de Jean-Luc Mélenchon (61) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Luc Mélenchon
Le Lider Maximo de La France Insoumise expose ses idées sur le monde actuel, tel qu'il va et, surtout, tel qu'il ne va pas. Le capitalisme n'a pas d'avenir, et l'effondrement a déjà commencé. Bien sûr, il ne mâche pas ses mots, et l'outrance affleure parfois derrière la truculence, mais il met souvent le doigt là où ça fait mal, et l'on aurait tort de ne pas l'écouter.
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