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EAN : 978B00KOKF7ZO
Kontre Kulture (30/11/-1)
3.92/5   12 notes
Résumé :
Lucie Choffey est née en 1984. Après des études d'ingénieur et le début de ce qui aurait pu devenir une belle carrière, elle décide de tout arrêter pour suivre, malgré les pressions et les regards désapprobateurs de son entourage, son désir propre de femme et de mère : rester à la maison et s'occuper de son fils. Elle essaye alors de comprendre pourquoi, pendant tant d'années, elle a voulu se conformer à ce que d'autres voulaient pour elle, et en quoi le féminisme q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je pense qu'il ne faut pas tout confondre, ni pour utiliser un terme très en vogue aujourd'hui, il faut éviter les amalgames. le féminisme a ses extrémistes comme tout mouvement. Vouloir régir une société sur 2 modèles fermés - à savoir le masculin et le féminin - n'est qu'utopie. Après cette lecture, il est bon de lire le livre d'Olivia Gazale, le mythe de la virilité. La société évolue et les comportements aussi. Quelles que soient ces évolutions, il faut être attentif à ce qu'elles n'enferment personne dans un rôle qui lui serait exclusivement dévolu.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Les féministes d'aujourd'hui pensent que le fait d'avoir accès aux études supérieures et aux beaux diplômes les rendent, justement, supérieures à leurs grand-mères sur le plan intellectuel. Tout dans leur discours exprime le rejet, le dégoût du modèle féminin ancestral. C'est un peu comme si, en dehors de tout travail rémunéré, les individus n'avaient pas besoin de réfléchir, ni de faire travailler leur cerveau. Comme si l'aptitude au travail physique du ménage, de la lessive, du repassage, de la cuisine, de l'éducation, du soin aux enfants, d'anticipation (bocaux, confitures...), de rangement, de décoration, de jardinage... est décrié, montré comme aliénant, dégradant et indigne d'une personne humaine (femme ou homme). Les féministes qui se disent humanistes préfèrent ainsi déléguer ces activités domestiques à d''autres personnes (d'autres êtres humains, homme ou femme du tiers-monde sous-payés). Mais alors, ces individus seraient-ils des êtres humains de catégorie humains de catégorie inférieure pour que l'on ne s'insurge pas de l'ingratitude et de la pénibilité de leur tâche comme les féministes le font pour les femmes d'Occident ? L'humanisme ne concernerait-il donc qu'une partie de la planète, ou plutôt qu'une classe de la planète ? Ou bien ce féminisme n'est-il absolument pas humaniste ?
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Donc puisqu'un enfant est gênant sur le plan social et nous empêche de travailler, on ferait mieux de s'en débarrasser (nourrice, baby-sitter...). Ce que cette grande bourgeoise ne nous explique pas, c'est que pour les femmes de sa catégorie, le droit au travail si ardemment défendu se résume au droit à une activité de loisir culturel rémunérée : métiers de la mode, de l'art de la communication, etc. Ces métiers relèvent plus de la distraction que du réel métier, que nous , femmes du peuple, nous connaissons : caissière, secrétaire, ouvrière, ingénieur... avec ses contraintes, ses horaires, ses urgences et ses pressions quant au rendement. Comme le dit très justement Alain Soral, « le rêve de la bourgeoisie, c'est de travailler et le rêve de la femme du peuple, c'est d'arrêter de travailler. Mais on l'aura compris, il ne s'agit pas du tout du même travail ! », et il reste que pour la rentière (catégorie sociale du féminisme originel que madame de Badinter incarne à merveille), « plus l'entreprise engage des femmes sous-payées, plus elle encaisse » ! Elle a donc intérêt à nous faire la leçon.
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De même, la parité ne parvient pas toujours à s'instaurer dans les comités de direction, malgré les relances de Viviane Reding, vice-présidente de la commission européenne : « Woman mean business ! »
Pourquoi n'arrivent-ils pas à comprendre que seules les femmes célibataires pour cause de vocation/passion pour leur métier pourraient être intéressées par ce genre de poste extrêmement prenant ? Et pourquoi est-ce si grave si ces postes sont tenus par des hommes ? Le vrai combat serait plutôt de défendre la réussite au mérite (qualité managériale, gestion de l'urgence, vision stratégique...) quels que soient l'origine sociale et les attributs naturels (sexe, ethnie, gabarit, pratiques sexuelles, régime alimentaire...). Si les hommes sont naturellement plus aptes à – et désireux de – remplir ces fonctions, pourquoi ne pas les laisser faire ? Inversement, si les femmes préfèrent majoritairement s'occuper de la gestion de leur foyer et sont naturellement plus aptes à ces fonctions, pourquoi les en empêcher ?
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Pour résumer de manière macroscopique les dires de tous les hommes, les auteurs de l'enquête ont construit un homme virtuel nommé Olivier. Voici ce qu'explique Olivier : « Quand je veux faire l'homme, je me fais traiter de macho, et quand je veux être tendre, de « petit garçon à sa maman ». Faire l'homme et la femme en même temps, c'est impossible, mais c'est pourtant ce que l'on me demande : il faudrait être « féminin », mais surtout pas trop. En fait, je suis prisonnier d'une vision manichéenne de l'humanité : d'un côté les hommes (guerriers, violents, menés par leurs désirs sexuels comme des animaux), et de l'autre les femmes, non seulement victimes de notre prétendue domination, mais en plus porteuses de qualités (douceur, esprit de conciliation, maturité, etc.) valorisées par la société. Si je résume : en tant que mec, j'ai toujours tort. Sur tout. »
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Face à toutes ces complications, les féministes osent de nouveau taper sur leur ennemi favori : l'homme. Selon elles, si les mères sont exténuées, c'est la faute du mari. Il devrait aider sa femme, car en tant que père, il se doit – au même titre qu'une mère – de donner les biberons, d'aller chercher l'enfant à l'école, de l'emmener chez le médecin, de cuisiner, de faire le ménage... Cette théorie est très jolie et berne encore beaucoup de femmes. En effet, il est toujours plus facile de désigner un coupable pour éviter de reconnaître une erreur. La mauvaise foi est propre à l'être humain et particulièrement développés, semble-t-il, chez les féministes.
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