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EAN : 9782874894008
Weyrich (31/10/2016)
3.57/5   7 notes
Résumé :
Ils sont trois, Rita, Georges et Jean-Charles. Ils n’ont a priori rien en commun et pourtant ils vont partager pendant de longues heures une expérience inattendue : se retrouver bloqués dans la cage d’escalier d’un bâtiment administratif à Namur. Trois individus pris dans la nasse, et qui ne comprennent pas ce qui a bien pu se passer au-dehors pour les coincer de la sorte. Il va falloir s’apprivoiser et, surtout, survivre. Trois personnages en quête d’une issu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai reçu ce livre dans le cadre de « Masse critique », que je remercie.
Je remercie également les éditions Weyrich pour leur envoi rapide et soigné, et pour le petit mot manuscrit « bonne découverte ».
Le pitch de départ ce de –court (140 pages) – roman est simple : trois personnes d'horizons, d'âges, de statuts sociaux, de personnalités différentes se retrouvent coincés dans un escalier, sur trois niveaux, après le blocage automatique des portes coupe-feu.
Le huis-clos est un genre un peu casse gueule, et ça peut être très bien comme complètement raté.
On entre très vite dans l'action, et on fait connaissance très rapidement avec les trois personnages, d'autant plus qu'entre des passages purement narratifs il y a des moments où on entre dans la tête et dans les pensées de Rita, Georges et Jean-Charles. Ces apartés personnels nous permettent de mieux comprendre le passé et les fêlures des personnages, et de s'y attacher – ou pas.
Le récit est porté par une plume vive, sans concessions, et on tourne les pages à toutes vitesse afin de répondre à ces trois questions : Comment vont-ils cohabiter ? Comment vont-ils survivre ? Vont-ils s'en sortir ?
Puis petit à petit, une sorte de malaise s'installe, et une autre question apparait : que c'est-il passé dehors ?
Il est bien évident que je ne répondrai à aucune de ces questions sous peine de vous gâcher ce roman, et ce serait dommage, car bien que ce soit assez éloigné de mes lectures habituelles, j'ai vraiment beaucoup aimé. Les trois personnages – tous un peu cabossés pour une raison ou une autre- m'ont parfois fait penser à ceux que l'on croise chez Marie-Sabine Roger (compliment de ma part, j'adore cette auteure), l'humour et l'ironie en moins. Parce que c'est un roman plutôt sombre, qui ne laisse que peu d'espoir.
Le seul bémol que je mettrai c'est sur l'évolution de Georges, ce qui nous vaut des passages un peu bizarres qui desservent la tension croissante de l'histoire.
En résumé, une bonne histoire, des personnages fouillés, un style agréable, et une fin qui vient trop vite parce qu'elle nous laisse en plein questionnement, et n'apporte aucune réponse.
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Merci à Babelio et aux éditions Weyrich pour l'envoi de ce livre. Il m'a permis de découvrir Catherine Barreau.
Le thème du livre est intéressant. 3 personnes qui n'auront jamais eu l'occasion de se parler dans le vie de tous les jours se retrouvent bloqués dans une cage d'escalier. Ils vont devoir s'apprivoiser et trouver ensemble des solutions pour survivre et sortir de cette cage d'escalier.
J'ai trouvé le travail sur leur personnalité un peu léger et parfois très caricaturale. Catherine Barreau a réussi à me tenir en haleine jusqu'au bout mais la fin est un peu brutal et non abouti à mon gout. Je suis restée avec mes interrogations.
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Tout d'abord, merci aux éditions Weyrich pour l'envoi de ce livre pour la Masse Critique (il est arrivé un peu tard mais bon).
Ce court roman débute avec 3 personnages, Georges, le Gros, Rita, la mère, et Jean-Charles, le Seigneur. Tous les 3 se retrouvent coincés dans un escalier pendant plusieurs jours, ils vont alors devoir apprendre à survivre et se supporter. Tout au long des pages on en apprend plus sur les protagonistes; qui ils sont? pourquoi? comment? des bribes de leur passé surgit par ci par là.
Au début j'ai eu un peu de mal à accrocher mais j'ai vite eu envie de savoir pourquoi ils étaient coincés dans ces escaliers? Réussiraient-ils à sortir? Vont-ils s'entendre? Georges est un personnages particulier qui évolue de manière surprenante, j'ai eu un peu de mal à tout comprendre parfois, mais c'est normal je suppose.
En bref, lecture plutôt agréable et qui sort carrément de mon style habituel, mais je ne suis pas déçue. En revanche, je suis restée bloqué sur la fin. Je n'ai pas compris cet arrêt brutal ni ce qu'il se passait. Ça me déçoit un peu, mais ça peut laisser libre cours à l'imagination, je suppose.
Encore merci pour l'envoie de ce roman qui m'a permis de découvrir un style totalement différent de mes lectures.
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Attention - COUP DE COEUR pour ce huit clos totalement addictif que j'ai lu d'une traite, plongée totalement dans l'angoisse et l'intrigue de ce trio qui se retrouve coincé dans une cage d'escalier. J'ai A-DO-RE ! le roman est court ( 130 pages) mais qu'est ce qu'on se prend dans la figure! dès les premières lignes, la force de l'écriture, l'ampleur de l'intrigue- le réalisme de l'histoire, font que le lecteur est catapulté directement dans cet escalier. Je n'en dirai pas plus car ce roman "escalier" vous révélera également quelques surprises que je ne voudrais surtout pas spoiler.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
T'es docteur ou quoi?
Non, secouriste.
J'aurais pas cru
Quoi?
T'es pas le genre à avoir envie de s'occuper des autres. Excuse-moi, hein mais je le dis comme je le pense.
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Georges sourit. Cette discussion obscure sur le choix d'un lieu et d'un contenant pour pisser lui plaît. Il se sent mieux que jamais, enfin un peu de vie, de surprise, de trivialité. Tout lui paraît plus clair. Et ça arrive dans le noir. Il se met à rire. Au fond, ça lui fait du bien de sauter un médicament. Il ne devrait pas.
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Parce que les autres, les internes, les péteux, comme disait Bruno, se moquaient de lui et de ses tartines au gouda. Mais il mangeait vite, et il occupait le premier l'espace convoité de la cour de récré, derrière le tilleul, là où les pions ne pouvaient pas les voir. Transformer l'épreuve en occasion. Une règle de vie depuis ses douze ans. Manger vite, en cachette, comme s'il ne mangeait pas, puis occuper le terrain.
Alors, il s'était promis de continuer au collège, d'obtenir une bourse et de devenir quelqu'un.
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