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La Campagne des Ombres tome 1 sur 4
EAN : 9782809438512
480 pages
Panini France (26/03/2014)
3.55/5   19 notes
Résumé :
Dans le désert de Khandar, une mystérieuse et sinistre magie, oubliée depuis des siècles, est sur le point de ressurgir des ténèbres. Marcus d’Ivoire, capitaine des Coloniaux de Vordanai, s’est résigné depuis un certain temps à mener à bien sa mission dans un avant-poste loin de tout, où il ne se passe jamais rien. Mais une rébellion soudaine le laisse à la tête d’une force brisée dans une forteresse loin d’être imprenable.
Hiver Ihernglass fuit son passé en ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Merci Babelio, Masse critique, et Eclipse de m'avoir permis de découvrir la flintloque fantasy de Django Wexler. C'est bien écrit, bien construit et bien traduit mais je suis vraiment dubitatif car je ne me suis pas pris au jeu alors que tout dans le 4e de couverture m'emballait. Et inconsciemment, je me suis mis à lire en diagonale les tonnes de dialogues qui n'apportent vraiment pas grand-chose à l'ensemble...
Difficile de ne pas faire de comparaison entre "La Campagne des ombres" et "Les Elfes de fer". On retrouve un régiment en disgrâce, inexpérimenté, mal équipé et mal préparé, qui est envoyé outremer mater une révolte indigène et retrouver coûte que coûte un trésor magique avant de mystérieux ennemis. Mais là où Chris Evans piochait chez RA Salvatore, Django Wexler lui pioche chez Brandon Sanderson.


Niveau personnage l'auteur respecte étonnamment une stricte parité, états d'âmes des uns et des autres y compris.
D'un côté nous avons le brave capitaine Marcus d'Ivoire entouré de quelques amis peu nombreux et peu approfondis qui nous offrent le POV des officiers. le personnage pétri d'idéaux et de principe est carrément d'alignement loyal bon : il possède un agréable capital sympathie même s'il n'arrive pas à la cheville d'Ibram Gaunt ("Les Fantômes de Gaunt" de Dan Abnett pour le côté épique) et de Toubib ("La Compagnie noire" de Glen Cook pour le côté humoristique).
D'un autre côté nous la brave soldate Winter Ihernglass accompagnée entouré d'amis sympathiques certes mais très lisses qui nous offre le POV des hommes de troupe, et ce malgré sa fulgurante montée en grade à coup de deus ex machina.
On a également en interlude les POVs des rebelles, mais malgré le faible nombre de pages qui leur sont consacrées j'ai éprouvé du mal à remettre en place la grande prêtresse, l'assassin, le nécromancien, le général, les imans et les qadis.
Le personnage qui est censément être au coeur du roman, le Colonel Janus, est finalement très peu montré… à l'image du héros rebelle le Fantôme d'Acier qui fait office de Zorro du désert !
Et on retrouve ce putain de défaut des "Elfes de fer" : certains perso sont nommés par leur nom ou leur prénom en fonction des scènes, donc on doit parfois attendre des dizaines voir des centaines de pages avant de pouvoir associer les 2…alors qu'un petit dramatis personae au début ou à la fin aurait facilement levé les ambiguïtés.
Reste qu'on se retrouve avec 5 personnages principaux féminins dans un livre qui traite d'une guerre rude et sale : ou l'auteur a volontaire féminiser son propose pour partir à la conquête d'un public féminin, ou l'auteur comme son modèle l'auteur est mormon… Car si quelques indices laissent à penser que Winter est lesbienne, les romances initiées sont d'un grande pudibonderie, à l'image de la relation tout public entre Marcus et Jen.
Sinon bonjour la suspension d'incrédulité :


Niveau militaire, tout est fait pour rappeler la campagne d'Egypte de Napoléon Bonaparte, le colonel Janus état censé être son alter-ego (l'auteur ne se prive pas d'inclure une tirade qui verse dans ce bon vieux Napoléon bashing) mais au final j'ai plus eu l'impression d'un remake de la Révolte des Cipayes qu'autre choses. D'ailleurs le livre ressemble pas qu'un peu aux livres de la série "Sharpe" se déroulant en Inde : "Sharpe's Tiger", "Sharpe's Triumph", "Sharpe's Fortress".
On est donc largement plus dans les guerres coloniales que dans les guerres napoléoniennes.
Et il faut attendre 150 pages sans intérêts consacrées à des problèmes de hiérarchie, d'intendance et ou manoeuvres avant le 1er coup de feu ; et 1er affrontement se résume à une canonnade de mitraille…
Heureusement la bataille du Pont, largement inspiré de celle de Rorke Drift, est vraiment pas mal du tout !
L'opération reconnaissance du groupe de Winter nous met dans le bain de belle manière et ensuite c'est un gros bordel où on ne sait plus qui combat qui, où, pourquoi et avec quoi. D'un côté c'est un peu incohérent, mais on est réellement plongé dans le chaos de la guerre. C'est presque du Dan Abnett (normal puisque que les 2 auteurs s'inspire du "Sharpe" de Bernard Cornwell), mais du Abnett light car mais si niveau poudre on est servi, niveau sang et sueur on reste dans le PG13…
Je me suis dit que 2 ou 3 batailles de cet acabit et on tenait un super bouquin. Que nenni tout le reste du roman on se contente quelles que soient les situations de former le carré et c'est gagné. L'auteur réussit même l'exploit de rendre plate la scène qui aurait du être la plus cool du roman.

Le worldbuilding est très limité. A ce niveau on ne va pas très loin.


Le magicbuilding est limité. A ce niveau on ne va pas très loin.


Le background est limité. A ce niveau on ne va pas très loin.


L'intrigue est très linéaire, puisque qu'on passe d'un affrontement à un autre à la recherche des Mille Noms sans réelle surprise et entre l'introduction et le dénouement, le surnaturel tarde à montrer le bout de son nez.
Les révélations sur le Fantôme d'Acier et les Desolais ne marchent pas.
Attention spoilers !

La révélation de l'identité du sorcier occidental fait son petit effet, mais comme on n'en parle pas j'en avais totalement oublié son existence… Ce whodunit n'est vraiment pas au point !
Et bien sûr, plein des cliffhangers à la fin qui obligent à acheter la suite…
Tout clairement ne méritait pas autant de pages, et je m'attendais au moins à une belle ambiance du désert. Une mention de la chaleur au début, une mention du manque d'eau à la fin et puis rien. Les descriptions sont trop peu nombreuses et trop lisses pour s'imaginer beaucoup de choses. Cela me fait de la peine d'écrire cela mais niveau Desert Adventures, Howard offrait plus d'action, plus d'ambiance et donc plus de suspens dans ses nouvelles consacrées à "El borak" écrites dans les années 1930…

Et pour le plaisir de pinailler, quelques bonnes vieilles incohérences :



C'est plus appliqué et plus novateur que le tout venant fantasy, mais cela ne va pas très loin et cela tire à la ligne. Quand Django Wexler s'inspire d'autres auteurs cela marche bien (la série Sharpe, la bataille du pont Rorke, la formule Sanderson), quand l'auteur est livré à lui même c'est vraiment naïf (un roi-sorcier tyrannique qui régnait il y a 1000 ans, une méchante église catholique, un Zorro musulman et un Sergent Garcia, des romances plates…).
C'est dommage car si l'auteur avait plus d'imagination ou plus d'ambition on aurait pu avoir un "Mademoiselle de Maupin" fantasy. Oui mais non, ne demandons pas aux diplômés d'écriture créative de faire preuve de créativité.
Amis néophytes, allez-y sans craintes car cela reste bien troussé. Amis easy readers, vous pouvez y aller car il s'agit d'un début de cycle assez sympathique. Hardcore readers, passez votre chemin il y bien plus palpitant y compris et surtout en flintlock fantasy. Car le cycle des "Poudremages" de Brian McClellan lui est supérieur en tout point !
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec le premier tome de cette série qui nous offre une histoire, certes qui parait un peu classique avec deux peuples en guerre, mais qui se révèle vraiment accrocheuse, tout en offrant des conspirations à plus grandes échelles qui se dévoilent lentement au fil des pages. On sent que l'auteur apprécie la stratégie militaire nous offrant un travail tactique détaillé, tout en conservant l'aspect épique et sanglant de batailles ; on a vraiment l'impression d'y être. L'univers construit par l'auteur se révèle vraiment solide et efficace et propose une magie intéressante qui demande à en apprendre plus. Les personnages sont vraiment attachants, soignés, denses et on suit avec plaisir leurs aventures, même si certains donnent une impression de « déjà-vu ». La plume de l'auteur se révèle vraiment simple, entrainante et efficace. Après tout n'est pas non plus parfait l'auteur abusant parfois légèrement de dialogues, ou bien s'offrant quelques facilités et quelques hasards bien placé, ou encore quelques aspects un peu caricaturaux, principalement sur l'armée, mais dans l'ensemble rien de complètement gênant tant j'ai bien accroché à ce premier tome et je lirai la suite avec grand plaisir.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Les Mille Noms est le premier tome de la pentalogie La Campagne des Ombres (The Shadow Campaigns en VO, le pluriel s'est perdu pendant la trad).

Le roman se présente comme une réinvention de la Campagne d'Egypte de 1798 de Bonaparte, mais dans un monde imaginaire et imaginé.

Le Khandar (l'Egypte pour faire très simple), colonie/protectorat du royaume de Vordan (la France pour faire très simple même si certains éléments font aussi penser à l'Angleterre) s'est rebellé suite aux incitations d'une bandes de prêtres fanatiques. le 1er régiment d'infanterie coloniale chargé de maintenir l'ordre s'est fait botter les fesses et passe désormais son temps retranché dans un fort à l'autre bout du pays, en attendant les navires de la Couronne pour pouvoir rentrer chez eux.

Mais lorsque les navires arrivent, amenant de nouvelles recrues, des armes, des munitions et surtout un nouveau colonel, le 1er colonial a la surprise d'apprendre qu'au lieu de plier bagage, ordre leur est donné de reprendre le contrôle du Khandar. Et avec un régiment composé pour moitié des pires rebuts de l'armée et pour autre moitié de bleusailles à peines entrainées, autant dire que ça va être coton.

Cependant le régiment a un atout de taille: son nouveau colonel, le comte Janus bet Vhalnich, qui semble étrangement déterminé à accomplir sa mission et qui est certain de réussir.

Le récit est raconté à travers les yeux de deux personnages:

- Winter Inherglass, jeune femme qui, pour échapper à son passé, s'est engagée dans l'armée et se fait passer pour un homme. Elle se retrouve promue sergent, ce qui va la forcer à s'intégrer dans l'unité et lui donner des responsabilités.

- Marcus d'Ivoire, capitaine du 1er bataillon, personnage plus attachant que Winter, qui servira d'aide de camp et de conseiller au nouveau colonel.

On a donc le point de vue des officiers et des hommes de troupes, ce qui permet de connaitre les sentiments des soldats/ du commandement sur le déroulé de la campagne et de raconter les batailles en opposant le point de vue de ceux en première ligne et ceux qui donnent les ordres depuis l'arrière.

En plus de cela on s'intéresse à Janus, bien qu'on ne voit jamais les choses de son point de vue. Il reste cependant le personnage le plus intéressant du livre.

Malgré un début un peu mou, le roman trouve son rythme dépassé une petite centaine de pages, et on est embarqué dans une marche à travers le Khandar alors que les ennuis s'accumulent sur la route. le tout fonctionne plutôt bien, sans atteindre le niveau de tension et d'epicness de la retraite de Tamas dans The Crimson Campaign.

Comme le roman va crescendo, c'est surtout la dernière partie qui apporte de la tension dans un récit qui, sinon, prend son temps. On a également le droit à une pléthore de situations diverses et variées, ce qui permet de compenser, un peu, le manque de rythme initial.

Par contre l'auteur insiste beaucoup, beaucoup sur la stratégie et c'est plutôt cool, on a donc des formations en carré, une utilisation inventive de l'artillerie (style 13 vendémiaire) et des techniques qui sont propres aux ennemis que le 1er colonial affronte.

A peine mentionnée au début, la magie prend peu à peu de l'importance avec la quête des Mille Noms (qui donne son titre au livre), l'intervention d'un personnage indigène possédant des pouvoirs magiques, et une révélation de dernière minute.
Le roman exploite des thèmes intéressants: les excès de la religion, le colonialisme, la place des femmes dans l'armée, mais reste un peu trop en surface.

C'est donc en définitive un roman de Flintlock Fantasy militaire très sympathique mais qui reste un cran en dessous des Poudremages de Brian McClellan.

Sinon un mot sur la hiérarchie militaire Vordanai: les lieutenants commandent des compagnies et les capitaines des bataillons ? C'est très bizarre comme choix de ne pas avoir inclus de commandants/chefs de bataillon, tout comme le fait pour le colonel (noble qui plus est) de ne pas avoir d'aide de camp attitré.

Et comme pour les Poudremages, Les Mille Noms ayant aussi été édité par Panini, on peut se brosser pour avoir la suite.
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Khandar est une province de soleil et de sable qui aurait aimé acquérir l'indépendance. Poussé par des fanatiques religieux elle entre en guerre contre le Vordan.
Nous suivons les pas de Winter, simple soldat de l'armée du Vordan qui va vite grimper les échelons. de Marcus, le capitaine d'Ivoire, et de Janus, le nouveau colonel aussi rusé que retord.


J'avoue avoir été un peu déçue. La quatrième de couverture est accrocheuse mais assez éloignée de ce qui va ce passer dans le roman. Effectivement il nous fait plutot saliver avec des évenements qui se sont déroulés AVANT le début de l'histoire. Ce qui est assez frustrant pour le lecteur.
Au début on a un peu de mal à se situer. Il n'est jamais dit clairement ce qu'il s'est passé avant (heureusement qu'il y a alors les quelques lignes de la 4e de couverture pour nous aiguiller) et les différences provinces en conflits sont évoquées sans rentrer dans les détails. de même, tout au long du livre on va parler des différents dirigeants de Vordan sans trop de précision puisqu'ils sont absents. Enfin bref au départ on a du mal à faire le point de ce qui se passe et des enjeux.

En parlant des enjeux... Ils en manque beaucoup dans cette guerre qui éclate. On comprend bien : Khandar veut son indépendance, Vordan veut garder la province. Mais comme nos héros : Marcus et Winter sont de simples soldats va-t-on dire, ils suivent les ordres et puis c'est tout. Qui va gagner cette guerre c'est pas assez comme but. Il manque une intrigue qui va saisir le lecteur et le tenir en haleine. Au lieu de cela il est obligé de suvre les différents combats de façon assez détaché. C'est vraiment dommage car à la fin du livre il se révèle qu'il y a effectivement autre chose. Janus ne vient pas que pour gagner la guerre, derrière Khandar une entité magique tire les ficelles, nos héros sont enfin plongés dans ce monde de magie.
Bref la fin est bien plus intéressante que le début. Mais c'est vraiment la fin. Quand la guerre est finie en somme. Et c'est vraiment dommage qu'il faille attendre aussi longtemps pour avoir des rebondissements.

En dehors de ça nous avons deux héros attachants avec ce qu'il faut comme courage, intelligence et bonté pour qu'on aime suivre leurs pas et surtout (pour l'auteur et l'éditeur) qu'on ait envie de savoir ce qu'ils vont devenir.
L'écriture est fluide, c'est bien écrit. L'auteur s'attache aux sentiments des personnages ce qui nous permet de nous y attacher rapidement et de donner un côté beaucoup moins froid et ennuyeux à toutes ses scènes de batailles aux mousquets et aux canons.

Merci à Babelio et aux éditions Panini pour leur participation à la masse critique qui permet aux lecteurs de découvrir toujours plus de nouveeaux livres.
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Une belle découverte !

On est sur de la fantasy à mousquet ou Flintlock fantasy, du coup d'inspiration du 17-19ième siècle environ (suivant le pays de référence). Ici l'inspiration est principalement Napoléonienne.

Une révolution religieuse menée des fanatiques a eu lieu dans l'une des colonies (de type arabe) d'un grand empire du nord. C'est une colonie indépendante, l'empire n'était la que pour soutenir le prince en place, pas pour totalement occuper la place.
Du coup celui ci, en exil, exige que ceux ci l'aident à reprendre son trône.

Seulement voila, être colonial jusqu'ici était la porte de sortie de tout les mauvais de l'armée régulière. C'était le poste ou on envoyait tout ceux qui gênaient ou qui étaient incapables. En plus ils ont tout perdu dans la retraite précipitée qu'ils ont du faire au moment de la révolte.

Pour faire bonne figure l'empire envoie quand même trois mille hommes. Mais pas question d'envoyer des vétérans bien formés, il envoi tout les nouveaux, la plupart n'ayant même pas effectué la formation de base qui normalement dure 6 semaines.
A sa tête un énigmatique Colonel, plus érudit que soldat, assisté par une agent des services de renseignement dont tout le monde se méfie ...

Dans ce contexte on suis principalement deux personnages. Hiver Ihernglass, une femme déguisée en homme qui fuit un passé difficile et qui sur un concours de circonstance monte subitement en grade, à la tête de 120 hommes et Marcus d'Ivoire, capitaine des Coloniaux en place au moment de l'attaque, qui va devoir accepter le changement et veiller à ce que le nouveau Colonel ne fasse pas trop de catastrophes qui pourraient faire massacré le peu d'hommes qu'ils ont.

Car en effet, malgré leur technologie, les Coloniaux ne sont pas en force, ils vont combattre au mieux a 1 contre 7, sachant qu'en plus on soupçonne les autochtones d'avoir accès à la magie ...

*****

On retrouve tout les thèmes classique à ce genre de période, Par exemple le fait que les officiers de l'armée qui sont nobles, et qui doivent gérer la vie d'hommes du peuple qui forment la masse des soldats, sans vraiment s'en soucier. Les personnages vont devoir faire de leur mieux pour éviter que la situation critique finisse en catastrophe pour eux, et survivre bien sur.

C'est assez frustrant ici c'est que je ne peux pas vraiment vous parler de ce qui m'a le plus plu vu que ça va tout spoiler.
Je vais juste vous dire que finalement sous couvert de militaire ce n'est pas ça la partie la plus importante du livre (même si la campagne reste au coeur de tout). Finalement c'et le coté intrigue magique qui prend le dessus dans la seconde partie du livre. Les occidentaux sont à la recherche de la magie des Mille Noms et se servent de leur campagne militaire pour essayer de mettre la main dessus alors que les autochtones essayent de la garder caché.

Au niveau des personnages j'ai bien aimé le personnage d'Hiver. Au milieu de tout ses hommes, dans des condition d'hygiène un peu nulles, autant dire qu'elle va avoir du mal à se cacher. On est plus sur un poste tranquille comme avant. Elle a un background assez difficile aussi, ses souvenirs m'ont fait frissonner. C'est vraiment un personnage quelque il m'a été facile de m'attacher. Elle fait de son mieux même si elle ne se sent pas du tout à sa place, ce qui dans une position de commandement est des fois préférable à quelqu'un de trop sur de lui qui fait des erreurs sans même s'en rendre compte.

Marcus aussi était agréable à suivre, mais peut-être un peu plus fade en comparaison. Il fait de son mieux aussi, même si son amitié avec le capitaine du 4ième bataillon, totalement incompétent, va lui poser des problèmes. Heureusement, son officier supérieur, le Comte Janus Vhalnich l'écoute et lui fait confiance (des fois un peu à tort, c'est vrai). Celui ci a des grandes idées et sait déjà comment mener sa bataille. Mais il n'a pas trop d'idée de l'état déplorable des troupes qu'on lui a donné et il va vite déchanter et devoir adapter ses plans. C'est un homme déterminé et avec un objectif.


Dans l'ensemble on fait de grosses découvertes et c'était vraiment très intéressant !

J'ai été prise dans le livre et je n'ai plus pu le lâcher jusqu'à la fin. En fait je l'ai lu vraiment très rapidement, moins de deux jours, ce qui montre ma motivation à avancer. Il y a certains développements que j'avais deviné avant qu'ils n'arrivent mais sans imaginer la suite et les conséquences, du coup c'est resté une belle découverte malgré tout.

Je suis ravie de cette lecture et je lirais la suite avec plaisir.


16.5/20
Lien : https://delivreenlivres.blog..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
14 avril 2014
Un excellent premier tome qui nous donne envie de découvrir la suite dès qu’elle nous arrivera en France.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
L’église disait […] que si, après la mort, le poids de vos péchés se révélait supérieur à votre piété, vous seriez condamné à un enfer personnel. Vous subiriez un châtiment correspondant à vos pires peurs et à la nature de vos fautes, comme le voudrait une divinité affichant un sens de l’ironie particulièrement pernicieux. Dans le cas de Marcus, il savait que le Tout-Puissant n’aurait pas à chercher bien loin. Son enfer lui semblerait étrangement familier.
La paperasse. Une montagne, un torrent de papiers, un tas de choses à lire et à signer qui ne diminuerait jamais. Et, au détour de chaque feuille, l’angoisse qui le poussait à penser que si celle-là ne concernait que les latrines, la prochaine pourrait se révéler importante. Particulièrement importante, le genre de choses qui feraient que les historiens dans l’avenir secoueraient la tête en disant : « Si seulement d’Ivoire avait lu ce rapport, toutes ces vies auraient pu être épargnées. » Marcus commençait à se demander s’il pourrait demander un congé en enfer.
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- [...] J'ai rêvé de la première fois où je suis tombé amoureux.
- Ah
Féor se tut et Winter lui jeta un coup d’œil.
- J'imagine que les prêtresses n'ont pas le droit de tomber amoureuses?
- Non, confirma la jeune fille, toujours aussi sérieuse. Nous avons droit au plaisir avec les eckmahl, les eunuques, mais l'amour... (Elle nota l'expression de Winter) Quelque chose ne va pas?
- Je suis simplement surpris, marmonna Winter. À Vordan, les prêtres et les nonnes sont censés rester chastes.
- Je les plains dans ce cas. Cela me semble contre nature.
Contrairement au fait de couper les couilles des petit garçon pour en faire des eunuques ? Mais elle n'avais pas envie de se lancer dans un tel débat.
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- Une fois que nous aurons eu le temps de nous installer, j'espère que vous me ferez découvrir les spécialités locales poursuivit le colonel.
- À Ashe-Katarion, dit Marcus, nous mangions des cancrelats imhalyt rôtis dans leurs coquilles. Dans de bonnes conditions, ils peuvent atteindre les huit pouces de longs et leurs viandes est censée être délicieuse.
Janus, revenu de ce côté du rideau, ne cilla pas.
-Voilà qui semble ... fascinant.
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Au moins les Rédempteurs avaient eu la courtoisie de lancer leur révolution en avril et pas en août. Même au printemps, malgré la brise côtière, la chaleur de Khandar se révélait éprouvante. Au cœur de l’été, la côté aurait été brûlante et le désert un véritable four. On ne va pas cracher dessus.
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Si vous voulez mon avis, il y a autant de talent dans une escarmouche bien exécutée que dans une bataille proprement dite. Ou que dans la peinture ou une statue d'ailleurs. Je devrais y consacrer une monographie quand j'aurai le temps. La Guerre comme Art. Je pense que faire la guerre est plus difficile que de peindre. Après tout, la toile ne réplique pas.
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