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EAN : 9782379100178
698 pages
Livr's Editions (20/08/2019)
4.29/5   21 notes
Résumé :
"Un bien étrange suicide que voilà."

La missive glissée sous sa porte invitait Calvez à revoir les conclusions de son enquête. Et si finalement Galantier avait été assassiné. Mais par qui ? Et pourquoi ?

En reprenant ses investigations, Eduardo Calvez sera confronté à une affaire plus complexe qu’il ne l’imaginait, où tous les protagonistes se révèleront plus impliqués qu’ils ne le laissaient transparaitre. Derrière le masque paisible e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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La magnifique couverture de la collision des mondes de Sam Cornell a de suite attiré mon attention sur la page Facebook de Livr'S Editions lors de sa sortie en août de l'année passée. le dessin n'est pas seulement mystérieux, il me rappelle beaucoup le trait que l'on peut retrouver pour certaines BDs. Après avoir lu le résumé, je me suis laissé tenter.

Le roman est divisé en quatre parties plus un prologue. Je vais seulement résumer les deux premières et distiller les dernières dans mon article pour éviter d'en dire trop sur le déroulement de l'histoire.

L'inspecteur Edouardo Calvez reçoit une note anonyme qui remet en cause ses déductions sur l'affaire Galantier. Un cas vite catégorisé en suicide. Intrigué, il se rend sur les lieux du crime pour rouvrir l'enquête. Celle-ci l'emmènera dans une affaire bien plus sombre possédant des racines profondes.

Jeanne Colinet frappe à la porte du monastère et demande l'aide de Frère Guillaume. Elle est convaincue que son père, l'ancien maire, n'est pas décédé d'une simple crise cardiaque. En cherchant quelques informations, l'ecclésiastique va découvrir les secrets de son mentor et ses certitudes et convictions ne vont pas seulement être ébranlées mais franchement secouées.

La collision des mondes est un polar fantastique tirant sur la science-fiction qui est prenant dès les premières lignes. Toutefois, le déroulement souffre de longueurs en raison de l'étalage de l'histoire (qui nous entraîne des premières croisades au début du 20e siècle) et de la biographie de la famille d'un des personnages. L'auteur a fait un travail remarquable dans ses recherches afin de ficeler la partie fantastique sur son intrigue historique. La réinterprétation est intéressante mais la répétition des faits m'a un peu ennuyée. Certains passages ne m'ont pas semblé apporter quelques choses d'essentiel pour l'intrigue principale.

En plus d'être une enquête et une plongée dans l'histoire, l'auteur aborde diverses thématiques si bien que le polar fantastique se mêle à l'histoire, la science, la philosophie, l'astronomie, l'astrologie, l'ethnologie, la physique et les mathématiques. En somme, un grand pot-pourri montrant une richesse d'esprit et du monde. C'est l'un des points forts de ce roman qui tresse les diverses facettes de l'humanité et de l'univers en montrant les liens malgré les différends. S'il expose la dualité entre religion et science, j'ai apprécié que Sam Cornell ne tombe pas dans une vision manichéiste en mettant aussi en avant les défauts de la seconde.

« la science, comme la foi, possède ses dogmes qu'il est tout aussi difficile de bousculer. Et lorsqu'ils vacillent, c'est pour mieux retrouver leur place initiale. Ils ne se brisent que rarement et aux prix d'insurmontables efforts. […] Lorsque les croyances astronomiques se confondent en certitude, la science ne vaut guère mieux que la foi. »

D'ailleurs, il se préoccupe de défendre l'esprit critique qui consiste à ne pas retenir une seule version des faits mais à consulter autant les vainqueurs que les vaincus, les deux visions des belligérants.

Les personnages sont traités avec profondeur et nuance. L'inspecteur Calvez est fier de son palmarès et sûr de lui. Pourtant, il est capable de se remettre en question. Il déteste perdre le contrôle des choses et il est méticuleux. C'est pourquoi cette missive l'ennuie fortement et le pousse à rouvrir l'enquête. Son esprit aiguisé va lui permettre de remonter le fil de l'affaire et d'accepter l'incroyable découverte et ce qu'elle engendre d'horrible dans le dernier épisode.

L'histoire se plaçant au début du 20e siècle, l'écrivain a tenu compte de l'émancipation de la femme en la personne de Jeanne Colinet. Cette femme a un certain aplomb et un caractère bien trempé. Elle est déterminée, optimiste et mesurée. Si elle prend quelques initiatives et montre son courage, elle reste néanmoins en retrait pendant une bonne partie de l'investigation de frère Guillaume. Bien que cela me fasse trépigner, il faut avouer que ces situations conviennent à l'époque où une femme n'est pas encore totalement libre de ses mouvements et ne peut pas accéder à l'ensemble des endroits réservés aux hommes. Jeanne synthétise en quelque sorte l'ancien et le nouveau comportement des femmes. Elle tend vers l'indépendance sans avoir encore totalement coupé le cordon qui l'a retient.

Frère Guillaume est intéressant par son évolution face aux événements qui vont malmener ses acquis. Pieux et prêchant la bonne parole, il va être confronté à la noirceur des hommes et à ses propres limites entre ses croyances et la réalité. Il symbolise les interrogations : jusqu'où un humain peut-il aller pour survivre ? A quel point les situations peuvent-elles engendrer des actes en totale opposition avec ses convictions ?

La plume de l'auteur est efficace. le style évolue en fonction du personnage qui a la main sur l'histoire. Ainsi, le début possède l'écriture du scientifique ou du détective en ce qu'il est descriptif et sans fioriture inutile. En quelques mots, le décor est planté. Quelques lignes métaphoriques viennent l'agrémenter ci et là en donnant une ambiance mystérieuse. La troisième partie est plus romanesque voire tragique alors qu'un des personnages monopolise la parole dans un monologue appuyé par les courtes interventions de son interlocuteur. Enfin, la fin installe une atmosphère plus lugubre. Les thèmes abordés par l'auteur l'entraînent à utiliser du jargon philosophique (issu du siècle des Lumières) et quelques notions scientifiques.

En bref, La Collision des mondes souffre des faiblesses d'un premier roman. Toutefois, Sam Cornell possède une écriture qui m'a plongée dans ce sacré pavé et son univers riche à la croisée des genres. Un auteur prometteur que je vais suivre de près.
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Je remercie Sam Cornell ainsi que les éditions Livr'S pour l'envoi de ce roman. Parfois, le hasard fait bien les choses. Encore une fois, on me le prouve. Je furetais (encore une fois avec Wolkaiw) au salon du livre de Somain, entre les étales des éditeurs et auteurs, je suis tombée sur ce roman. LA COUVERTURE !!!! Je suis tombée amoureuse de cette couverture. Je crois que, même si le roman parlait des recettes de cuisine de Tatie Huguette, j'aurais fini par fondre. le prix étant quand même conséquent, je me suis laissée le temps de la réflexion. Puis, quelques semaines plus tard, c'est l'auteur lui-même qui me contactait pour un possible service presse… Si ça ce n'est pas de la chance ! Me voilà donc partie avec cette lecture qui paraissait tout à fait intéressante.

On fait la rencontre d'Eduardo Calvez. J'ai aimé ce personnage qui m'a beaucoup plu. Il est mis à mal par beaucoup de personnages. le fait de travailler dans la police n'aide pas. Souvent comparé à quelqu'un qui ne sait pas forcément se mêler de ses affaires, Eduardo Calvez est un policier qui a du flair et qui sait mettre son nez où il faut. Plusieurs fois, j'ai souri, ayant l'impression d'avoir un nouvel Hercule Poirot sous les yeux. C'était très appréciable. Sans hausser le ton, Eduardo va démontrer, prouver, justifier tout ses dires et mettre à mal ceux qui pensaient passer à travers la justice.

Ce roman n'est pas qu'une enquête policière… Franchement, je serai bien incapable de genrer ce roman tant il est dense, complexe mais délicieux ! C'est un énorme pavé (quasiment 700 pages). J'avoue que j'ai eu peur. Malheureusement, je n'ai pas pu lire autrement que via un PDF et 700 pages, en PDF, sur liseuse, c'est très fastidieux. J'ai donc pris le parti de lire sur ordinateur une fois les 150 premières pages passées. Je m'y suis mise la semaine dernière et petit à petit, les pages ont défilé sans que je ne les voie passer. C'est une lecture intense que l'on nous propose.

Il est vrai que j'ai eu un peu de mal à démarrer, mais une fois qu'Eduardo est lancé dans son enquête, on se prête au jeu et on y va ! On lit, on lit, on lit. On ne peut pas s'arrêter. Quel délice ! La collision des mondes est un OVNI littéraire mais extrêmement bien ficelé. On vogue entre le polar, le fantastique mais aussi l'histoire. Il y a des thématiques sociétales profondes qui forment les plus grands conflits mondiaux depuis la nuit des temps : la religion, les philosophies mais aussi les pratiques moins connues et plus obscures qui nous poussent jusqu'à la limite de l'entendement, jusqu'au précipice de la folie humaine.

La collision des mondes est un roman que j'achèterai en papier et que je mettrai sous le nez de tous mes amis. C'est un roman à lire. Il m'est très difficile de parler de l'intrigue sans vous en divulguer un morceau. C'est très bon. Si vous aimez les intrigues intelligemment ficelées, une plume sans aucun défaut et des thématiques incroyables soulevées, vous devez lire ce roman !

L'auteur ne prend pas de gants mais c'est toujours avec élégance qu'il nous prouve que son roman va au-delà de ce que l'on nous propose dans les romans actuels. La différence, c'est ce qui me plait ! J'ai beaucoup apprécié faire cette découverte avec Eduardo mais aussi avec des personnages comme mademoiselle Colinet et le frère Guillaume qui sont des comparses surprenants mais très sympathiques.

L'auteur est très intelligent dans la construction de son roman. 700 pages en suivant le même personnage, cela peut être compliqué. L'intervention de deux autres personnages permet d'apporter un vent de fraîcheur à l'intrigue et à permettre au lecteur de ne pas s'embourber et c'est ce qui se passe. Là où certains auraient pu nous écrire une énième enquête policière sans surprise, Sam Cornell part d'un décès suspect pour nous emmener dans d'autres endroits… Quelle belle idée! On part d'un petit incident pour remettre en cause des fondements acquis depuis des siècles et des siècles… C'est ainsi que les mondes entre en collision. Bravo pour cette enquête palpitante qui nous embarque dans une intrigue folle!

La plume de l'auteur est entraînante. Sam Cornell signe un roman brillant et très intéressant. Bravo à lui !

En définitive, malgré les petites lenteurs du début qui s'effacent rapidement, on se retrouve avec un roman brillant qui nous propose de rencontre des personnages farfelus et hauts en couleur qui dynamisent beaucoup le roman. On se retrouve avec quasiment 700 pages qui passent à une allure intéressante et qui nous proposent de repousser les limites humaines. C'est un mélange de genres intéressant. le roman reprend des thématiques déjà vues dans les romans mais les traite d'une manière intelligente et originale.
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Dense, érudit, flirtant avec tous les genres littéraires à commencer par l'histoire, le fantastique, le polar, la religion, les sciences mais aussi la philosophie et le romanesque... 692 pages en immersion aux tréfonds des secrets de l'humanité et de ses croyances, une oeuvre brillante de Sam Cornell. Son épicentre a beau être le Pays de Caux, l'auteur nous transporte entre obscurantisme et lumières jusqu'aux confins des mondes et de la folie des hommes. Nous ne pouvons ressortir indemne d'un tel voyage initiatique qui est conçu sur mesure pour les penseurs libérés de l'opinion, de la morale et du vraisemblable. le lecteur accède alors aux idées intelligibles, retrouve le pouvoir de contempler les univers de son imagination débordante, sort de sa caverne et se réapproprie l'extérieur avec une insatiable soif de connaissances, affranchi qu'il est désormais de la doxa, du synode sacré ou de toutes autres formes d'inquisition. le libertaire que je suis est ainsi entré en collision avec vos mondes. Plus besoin désormais de Chronoscope... MERCI Sam Cornell, j'ai dévoré l'ouvrage comme "une monstruosité à la gueule béante": BRAVO !!!
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J'aurais tendance à dire que La collision des Mondes est au livre ce que la BB crème Chanel est au fond de teint Franprix, en étant bien consciente que ma métaphore ne sera certes pas limpide pour tout le monde. Sans aller jusqu'à hydrater, apaiser, raffermir, illuminer, protéger et matifier votre peau, l'oeuvre de Sam Cornell foisonne d'une multiplicité de genres littéraires et de concepts intellectuels qui en font un ouvrage inclassable pour le plus grand bonheur des amateurs de variété.Après un prologue mystérieux et poétique qui ne déparerait pas à défiler sur grand écran avec une musique pompeuse (ta ta ta taaaaa ta), le volume I conserve cette ambiance cinématographique servi par des descriptions agréables, précises, qui posent une ambiance très particulière à cette séance de polar. Celle de l'hôtel des Bénédictines de Fécamp, par exemple, a irrémédiablement fait résonner à mes oreilles les premières notes de la Toccata*.

Les dialogues sont fluides et les personnages savoureux, dont certains délicieusement archétypaux, distillant un humour léger et savamment dosé, et rappellent, avec de nombreuses scènes comme celle du dénouement, les figures d'Agatha Christie ou des grands maîtres du roman policier du début du XXème siècle.

De nombreux voyages, dans l'espace et le temps, depuis la Guyane jusque Rome et la Louisiane, du début de l'an mil jusqu'au temps de l'action principale (1923), viennent ensuite transformer ce premier volume en une alternance bien mise en scène de guide touristique, manuel d'histoire et roman à suspense, même s'il peut s'avérer déconcertant de passer quasiment sans transition d'un revolver entre les omoplates du héros à la politique du Moyen Orient en 1221. Heureusement, l'écriture fluide, rigoureuse et incroyablement bien documentée de l'auteur se sort à merveille de ces espaces et temporalités multiples risquées.

Le Volume II, temps de repos et de narration où l'action retombe un peu le temps d'un long dialogue où tout les grands concepts des Sciences s'imbriquent entre eux, ou la petite Histoire se mêle à la grande, la distance entre Bien et Mal s'effrite lentement, la Théologie le dispute à la Philosophie pendant que les Mathématiques s'unissent triomphalement au grandes notions d'Astrophysiques. Un volume fascinant, certes, mais que j'ai trouvé exigeant pour le lecteur qui cherche encore les traces du fameux antagoniste évoqué depuis le début dans ce passage fourmillant de références et d'idées. Les portes du fantastique s'ouvrent enfin, assez tardivement, quand après avoir voulu « dévoiler les mécanismes de la nature pour les détourner à (leur) profit » les utilisateurs du mystérieux cube d'Alhazen aperçoivent finalement « un univers spirituel se révélant supérieur au nôtre ».

Les notions d'Outre-Monde, de métempsycose se heurtent à la supra-réfraction, s'expliquent et se complètent, et les rites de la sorcellerie, du vaudou, de l'animisme et du chamanisme se fondent dans le puits quantique**.

Bref, cette ode à la Science dans tous ses aspects durant laquelle le héros évolue de façon inattendue, depuis une farouche opposition à son interlocuteur jusqu'à l'intérêt et la compassion, prélude bien à l'épisode IV, où le rythme de l'action repart cette fois à toute berzingue. La lente glissade vers l'imaginaire amorcée s'emballe complètement jusqu'à une dérapade incontrôlée dans l'horreur et le chaos. Je m'abstiendrais, par respect pour votre lecture, de vous en dire quoi que ce soit.

Car je ne saurais que trop vous conseiller de le lire, ce livre qui pose tant de questions, donne aussi tant de réponses et vous emmène dans un voyage spatio-temporel frénétique, et qu'on ne referme pas sans un léger sentiment de tristesse de l'avoir terminé.

Tom Larret

*Voir l'excellent (ou pas) film normand : Il était une fois le Diable.

** Licence poétique, hein.
Lien : https://guensorde.home.blog/..
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Comment définir cet OVNI littéraire ?
Roman policier ? Quête initiatique ? Roman fantastique ? Roman historique ? Fable philosophique ?
Il est tout ça et bien d'autres choses encore. Chaque fois que l'on pense que l'histoire se stabilise dans un lieu et une époque, Sam Cornell prend un malin plaisir à la faire basculer et bouscule de nouveau toutes nos certitudes. Cela interroge notre besoin de lecteur de catégoriser, ici les genres explosent, se mêlent, s'affrontent, pour notre plus grand plaisir.
C'est intelligent, fin, très bien écrit, avec juste ce qu'il faut de péripéties et de twists pour ne pas devenir lassant.
J'ai fait durer le plaisir en le lisant en 3 fois, pour me laisser le temps d'en savourer la densité.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
21 décembre 2020
Son roman mêle habilement le polar, l’enquête, la philosophie, la religion, les sciences et le fantastique, le tout dans une cohérence clairement orchestrée.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
PROLOGUE,

D'ici quelque temps je serai mort..... ou peut-être fou....
Mais en attendant ,le ciel se pare des premières lueurs de l'aube,et ce dernier lever de soleil qu'il m'est donné de contempler cultive en moi un doux effet bienfaiteur.
J'observe du haut des falaises l'écume qui tapisse l'océan qui s'éveille. À l'affut d'un petit -déjeuner ,la foule des cormorans virevolte au-dessus du ressac.
Le souffle des embruns rafraîchit mon esprit .Le courage ne m'ababdonne pas.Pas encore .Plus tard.
Demain ,je serai libre et apaisé. Ma tâche accomplie.Ma destinée parachevé.(Page 11).
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Monsieur Galantier, votre ami est venu vous demander votre aide... vous lui avez offert une tombe !
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