Réflexion intelligente et pleine d'humour concernant l'intégration des immigrants au Québec.
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Un jour où je marchais sur la montagne, j'au vu une bête. Je m'en suis approché et j'ai vu un homme. En m'en approchant encore, j'au vu mon frère. Qu'il vienne chez nous pour s'installer ou qu'il ne fasse que s'arrêter, s'il travaille à s'intégrer, traitons-le comme un invité car il a beaucoup à donner, toute une richesse à partager. Si tu veux bien en profiter, laisse-toi aimer et être aimé. Ouvre ton coeur au monde entier, aux immigrés, aux réfugies, qu'ils soient plus ou moins colorés.
En réfléchissant à cette question, je me suis rappelé la tirade de mon grand-père: "Quand on met ses culottes, il faut marcher. En avançant, on augmente la durée de vie du pantalon, tandis qu'en restant assis, on l'use davantage. Pour faire bouger les choses, il est donc préférable de soulever la poussière sous ses pas que de la laisser se fixer à son derrière." Ce qui explique pourquoi, au Québec, quand quelque chose ne marche pas à notre goût, on organise une marche en espérant que des changements surviennent à grands pas.
En voyage, lorsqu'on perd ses propres repères culturels, il n'est pas interdit de faire des conneries, mais il faut agrandir ses yeux et ses oreilles et rétrécir sa bouche pour apprendre.
Cela équivaut à parcourir un bouquin plusieurs fois. La première lecture permet de se familiariser avec les personnages. À la seconde, notre attention se porte davantage sur l’histoire. Et après la troisième, si nous arrivons à la raconter avec passion, c’est que cette histoire est dorénavant la nôtre et que les personnages sont devenus des membres de notre propre famille.
Rappelez-vous que votre passeport canadien vous autorise à vous établir dans la province anglophone de votre choix. Par conséquent, cessez de brandir la Charte canadienne des droits et libertés pour satisfaire vos caprices.
Boucar Diouf : Questions de langue