La Déferlante, n°8 : Jouer

Un nouveau numéro passionnant, sans surprise. le dossier sur le jeu était, cela dit, sans surprise pour moi, j'avais déjà exploré ces thématiques de mon côté. Il n'en reste pas moins que c'est hallucinant qu'une telle misogynie - mêlée de racisme histoire de bien faire les choses - soit encore aussi banal. En fait c'est tellement loin des versions bien-pensantes du monde qu'on essaye de nous vendre et dans lequel je vis en tant que blanche que j'aurais du mal à y croire si je n'en avais pas été témoin et si en tant que femme je n'étais pas confrontée à tout un tas d'aberrations et de violences qui font que je les crois les yeux fermés.
Gros coup de coeur pour l'autoportrait d'Ovidie dans ce numéro. C'est une femme que je trouve passionnante et puissante et cette fragilité exposée m'a encore plus donné envie de la rencontrer.
J'ai beaucoup aimé la rencontre entre Poutou et Despentes également. Deux personnalités passionnantes et qui donnent un temps soit peu d'espoir dans l'avenir de la politique.