D'Azel Bury, je n'avais lu que le recueil
La maison de poupées et autres nouvelles,.qui m'avait vraiment séduite. de courts récits de genres très différents, narrés d'une plume alerte et fluide, un style nickel.
Étant actuellement plongée dans
Stephen King, je me suis souvenue que quelque part dans mon pense-nouille, La femme qui tua
Stephen King m'attendait encore.
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La narratrice et héroïne de l'histoire, 42 ans et 5 enfants, a bien du mal à joindre les deux bouts.
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Les magazines people la font rêver à un avenir plus rose, où l'argent coulerait à flots... Fan de
Stephen King dont elle lit et relit les romans, elle décide de se mettre à écrire.
Et les idées qui lui germent dans la tête sont rapidement couchées sur le papier. Rien de très compliqué, finalement.
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Fière de ses exploits, elle montre ses manuscrits à ses enfants, mais écrit
après écrit, ils leur trouvent des ressemblances flagrantes avec les romans de
Stephen King, ce qui la rend furieuse.
Comment le célèbre écrivain a-t-il eu le culot d'écrire des histoires bien avant qu'elles ne lui viennent en tête à elle-même ?
Il ne va pas s'en tirer comme ça !
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Le scénario était sympa, plaisant à lire, et j'ai bien accroché au début, mais me suis très vite ennuyée en seconde partie du récit, qui se met à partir un peu dans tous les sens.
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Pour résumer, j'ai été déçue par cette nouvelle qui ne tient pas vraiment la route. le style, s'il n'est pas mauvais, n'a rien de transcendant.
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Je redonnerai une chance à l'auteure en souvenir des moments passés avec le premier recueil que j'ai lu, en espérant retrouver l'enthousiasme d'antan.