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Les Enquêtes d'Annika Bengtzon tome 3 sur 6

Jean Renaud (Traducteur)
EAN : 9782253090700
506 pages
Le Livre de Poche (01/06/2005)
3.29/5   24 notes
Résumé :

A la suite d'un curieux appel nocturne, Annika Bengtzon, secrétaire de rédaction dans un grand quotidien de Stockholm, se lance dans une enquête dont elle ne mesure pas immédiatement les risques. Car la Fondation Paradis, association officiellement vouée à la protection des personnes menacées, est en fait un écran derrière lequel se cachent des activités plus que douteuses. Entre les nombreux trafics de la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai retrouvé avec plaisir Annika Bengtzon pour ce deuxième opus de ses aventures, qui commence deux ans après la fin du premier. Ayant tué Sven en état de légitime défense, elle a été acquittée, mais elle se sent toujours coupable et rejetée par sa mère et sa soeur, même si cela date de son enfance. Elle travaille de nuit dans son journal comme correctrice et rêve de retrouver sa place de journaliste, mais son chef estime qu'il est encore trop tôt.

Un soir, elle reçoit un téléphone de Rebekka qui demande au journal de parler de sa fondation qui vient en aide aux femmes et enfants menacés de mort. Annika accepte de la rencontrer et commence une enquête sur cette fondation Paradis qui prétend effacer ses clients de tous les fichiers informatiques de Suède. Mais elle s'aperçoit vite qu'il y a anguille sous roche.

Un double meurtre a eu lieu sur le port, en lien avec la contrebande de cigarettes dirigée par la mafia de l'ex-Yougoslavie, la police et la presse sont dans le bleu. Une femme appelle le journal pour dire qu'elle a des informations exclusives sur le sujet. Annika la rencontre, elle dit connaître l'assassin qui la poursuit. La journaliste lui donne le numéro de Rebekka, pensant qu'Aïda correspond tout à fait au profil des personnes qui bénéficient de l'aide de la fondation.

Alors qu'Annika enquête discrètement sur ces sujets entre deux services de nuit, on suit également sa vie personnelle qui est bien loin d'être rose. Elle n'est pas remise de la mort de Sven, la thérapie qu'on l'a obligée à suivre ne l'a aidée en rien, ses proches ne la soutiennent pas en dehors de sa grand-mère, qui tombe justement malade, elle est victime de moqueries au journal et ne retrouve pas sa place. Et comme si toute cette grisaille ne suffisait pas, elle va tomber amoureuse d'un bel homme marié bien égoïste. Comme dans tous les polars, nordiques, le quotidien d'Annika a autant, voire plus d'importance que l'enquête elle-même. La journaliste est d'ailleurs un personnage très attachant qui nous permet de découvrir la vie quotidienne à Stockholm. Il s'agit d'une réédition, l'intrigue date des année 1990 et parle aussi des guerres qui secouent les Balkans et l'émergence des mafias de l'Est durant ces années. Comme plus de vingt ans se sont écoulés, ces faits ne sont plus très frais dans ma mémoire et je pense que le livre était plus passionnant de ce point de vue à sa sortie. Même si ce thriller n'est pas mémorable, il est très agréable à lire et je compte bien retrouvé Annika très prochainement, puisqu'il me reste encore deux épisodes à découvrir.

Un grand merci aux éditions HLAB et à Netgalley pour ce partenariat très apprécié.
#FondationParadis #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Dans l'ordre chronologique de la vie d'Annika, c'est la deuxième enquête. Deux ans ont passé depuis qu'elle a été disculpée de la mort de Sven, son petit ami qui l'avait totalement vampirisée. Elle travaille comme correctrice à La Presse du soir, c'est à dire qu'elle ne se contente pas de corriger les articles, mais le plus souvent de les réécrire, petite main de l'ombre pour que le journal paraisse en temps et en heure. Ses relations avec les autres sont compliquées et difficiles. Deux ans après la mort de Sven, Annika ne s'en est toujours pas complètement remise, parce qu'on ne peut pas complètement se remettre d'avoir tué quelqu'un, parce que la psychanalyse, pardon, l'obligation de soin, ne remplace pas le soutien, la bienveillance de proches. La seule personne sur qui elle a pu s'appuyer est sa grand-mère, ou encore, mais un peu moins, Anne, son amie hypocondriaque.
Annika en est là quand une femme la contacte, elle fait partie de la fondation Paradis, une fondation qui aide les personnes à "disparaître" quand elles sont en danger, menacés. Oui, l'état suédois fait déjà pour protéger ces personnes, mais la fondation Paradis va encore plus loin. Rebecca (prénom de la jeune femme) ne peut bien sûr tout révéler. Elle sent cependant qu'elle a fait vibrer la corde sensible chez Annika, elle qui sait ce que le mot "violence" signifie.

D'un autre côté, nous suivons monsieur Propret. Ah, pardon, il se nomme Thomas et il est comptable. Il vit dans une belle maison, il a une très belle femme, même s'il se plaint que son ventre n'est plus aussi ferme, qu'elle ne sait pas se servir d'un magnétoscope, qu'elle aime regarder des débats ennuyeux et qu'elle n'est pas toujours disponible pour lui. Bref, il se plaint, alors qu'il n'a pas de réels problèmes. Il veut changer sa vie, déménager ? Il n'a même pas pensé à la solution que lui propose sa femme : pourquoi, s'il veut vraiment travailler à Stockholm, ne va-t-il pas y travailler avec sa voiture ? Ressasser des problèmes n'est pas chercher à les résoudre. Il rencontre alors dans le cadre de son travail Annika. Non, elle n'a toujours pas la possibilité d'écrire à nouveau des articles, elle a reçu le droit d'enquêter plus avant sur la fondation Paradis. Ces deux-là vont se rencontrer et tomber dans les bras l'un de l'autre. Cliché ? Oui, un peu, parce qu'Annika est dans l'excès, tout de suite, imprudente, et que Thomas est capable de se comporter, que ce soit envers elle ou envers sa femme comme le dernier des goujats. Voilà, c'est dire : même s'il est un personnage "de papier", il se comporte comme un macho qui feint de comprendre les femmes.

Les femmes. Dans la série des enquêtes d'Annika, nous sont racontées tout ce qu'elles subissent, endurent, et pour une qui parvient à s'en sortir, combien remplissent les hôpitaux, les cimetières ? Et combien se font du beurre sur le dos de leur souffrance ? Que dire aussi de ses guerres et de ses victimes oubliées, qui cherchent à se reconstruire après avoir dû fuir leur pays, parce qu'elles n'y étaient plus/pas en sécurité ? Beaucoup de questions, et c'est un des mérites de ce livre de nous les poser. Il nous demande aussi quelles informations l'on a vraiment envie de lire, quelles manipulations peuvent se trouver derrière elles. Etre journaliste est une chose, accomplir pleinement son métier en est trop souvent une autre.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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L'Europe du nord serait -elle devenue la nouvelle patrie du polar, en particulier féminin?Ce roman est le troisième volet d'une série suédoise mettant en scène Annika Bengtzon,journaliste dans un grand quotidien de Stockholm.Cette jeune héroïne,contrairement à ses homologues masculins (et scandinaves) n'est ni alcoolique ,ni d'un tempérament borderline.Elle est néanmoins tourmentée par le récent décès brutal de son compagnon , des problèmes relationnels avec sa mère,ainsi que par des conflits avec son employeur.Ce thriller ,sans être hyper captivant,reste cependant efficace et bien rythmé.Il se lit rapidement , sans ennui ,et procure au final un bon divertissement.Sans plus.
Ma note:2,5/5
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En dehors de son évident talent d'écriture, la principale qualité de Liza Marklund à mon avis, c'est de savoir se renouveler.
C'est en effet le troisième roman dont Annika est l'héroïne que je lis, et c'est toujours aussi passionnant.
L'enquête est originale. le personnage évolue. Je n'ai qu'une envie : lire la suite !

#lecture #livres #chroniques #thriller #polar #LizaMarklund #NetGalleyFrance #Hachette

Le quatrième de couverture :

Annika Bengtzon travaille à La Presse du soir, dans l'équipe de nuit, depuis presque deux ans. Deux ans que l'affaire Sven, durant laquelle la reporter a été inculpée de meurtre, est bouclée. Deux ans qu'elle bosse la nuit et que le jour, elle survit. Mais un nouveau drame ébranle la Suède. Double meurtre à Frihamnen : un scoop de rêve pour tout journaliste. Cependant, tandis que ses collègues enquêtent, Annika doit servir de secrétaire à la rédaction. Une véritable corvée ! Jusqu'à l'appel d'Aïda, une jeune femme désespérée : un homme en voudrait à sa vie. Sans réfléchir, Annika lui donne le numéro de la Fondation Paradis, sur laquelle elle compte écrire un article. Mais cette mystérieuse Fondation protège-t-elle vraiment, comme elle le prétend, les gens menacés de mort ?
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Annika Bengtzon a été mise au placard par son journal - La Presse du Soir - et en est réduite à corriger les articles des autres journalistes. Quand deux hommes sont retrouvés tués par balle sur les quais de Stockholm, elle recommence d'elle même son travail d'investigation. Qui a tué ces deux hommes? Elle part ensuite sur une autre enquête concernant une organisation assez secrète - la Fondation Paradis - qui propose de mettre à l'abri les personnes menacées de mort, mais en faisant payer au prix fort les communes. Est ce une escroquerie? Elle va rencontrer Aïda, jeune serbe pourchassée, qu'elle envoie à la Fondation Paradis. N'est ce pas risqué? Et qui est vraiment cette Aïda? Annika va alors se trouver confrontée à la Mafia serbe et va pouvoir en apprendre davantage sur son activité en Suède, lui permettant enfin de faire la une de son journal et de retrouver son poste de journaliste.

Dans le même temps, sa vie privée est très mouvementée et Annika se retrouve assez souvent seule et désespérée. Au final, ce n'est pas le meilleur roman de Liza Marklund, je lui préfère Studio 6 et Meurtre en prime time. Cette histoire de fondation n'est pas très crédible. le roman comprend des temps morts, se perd dans des directions différentes et un hasard amène à la révélation finale. Mauvaise construction de l'intrigue. Manque de souffle, de suspense et d'émotion. Ça se lit quand même.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
- Pourquoi prendre des gants avec elle, une salope pareille ?
Anders Shyman se pencha en avant.
- Parce qu'on est pour la vérité, répondit-il, pas contre le criminel. Parce qu'on a une responsabilité morale et journalistique, étant donné qu'on a le pouvoir et la possibilité de définir la réalité pour les gens de notre société. On ne doit pas utiliser ce pouvoir pour écraser les individus, que ce soient des hommes politiques, des criminels ou des vedettes. Être dans le journal, ce n'est pas être dans la merde.
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Ce sont des quantités incroyables de cigarettes qui passent en fraude.Les bandes ont laissé tomber la came et donnent dans le tabac à la place.Depuis que l' Etat a augmenté les taxes,les clopes rapportent autant que l'héroïne,et le risque est bien moindre.(p 69)
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Lesbougies de l'avent étaient accrochées de travers aux fenêtres de l'appartement de réception.../...Annika contemplait les étoiles en paille qui bougeaient un peu du fait de la chaleur qui montait des radiateurs électriques.Elle s' étonnait de la capacité de l' être humain à s'occuper de futilités,à consacrer du temps et des forces à des décorations de Noël.(p 370)
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Il n’y a que l’État qui puisse se porter garant de ses citoyens. L’État ne doit pas avoir d’autre objectif que le bien des gens. La presse doit informer et renseigner en dehors de tout profit. Ce ne sont pas des voix libres qui parlent dans vos journaux et vos chaînes de télévision, c’est le capitalisme.
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Le jardin d’Éden était un endroit protégé. Il était entouré de murs invisibles que la méchanceté ne pouvait franchir. Nous fonctionnons de la même manière. Le client vient à nous,entre et disparaît derrière une façade impénétrable. Il est gommé, tout simplement. Si quelqu’un cherche à retrouver sa trace, il se heurte à un immense mur de silence : nous.
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