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EAN : 9791026207832
132 pages
Librinova (03/12/2016)
3.83/5   3 notes
Résumé :
« La sirène aux yeux de jade avait planté en lui la graine d'un idéal féminin qui le hanterait pendant des années. Le lendemain, il prenait l'avion pour Djakarta, mais son image le poursuivit jusqu'en Indonésie » Adrienne est la fille de l'ambassadeur de Grande-Bretagne en France. Elle subit des déconvenues sentimentales et professionnelles qui la conduisent à camoufler son identité et ses diplômes. Elle devient Jeanne, la gouvernante de deux enfants dans un hôtel p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Jeanne Hermand, de son vrai nom Adrienne, est une jeune femme pleine d'humour, de gaieté et d'intelligence. Voulant son indépendance et sa liberté, Adrienne part étudier loin du milieu mondain et de son hypocrisie. Tout ce que souhaite Adrienne, c'est être indépendante, autonome et avoir une vie simple remplie de culture.
Après de nombreuses études, Adrienne devient Jeanne et trouve son indépendance en tant que gouvernante. Un changement de style et d'apparence, et exit la femme du monde mondain et aristocratique.
Michel est un homme d'ambition, il a construit sa vie grâce à celle-ci et à son travail. Veuf après un mariage sans grand amour, il en ressort avec deux enfants de neuf ans, Agathe et Victor.

La narration est à la troisième personne. le point de vue est diversifié entre Jeanne/Adrienne, et Michel. Chaque chapitre est introduit par un petit titre avec le prénom du personnage. L'écriture est d'un langage soutenu, très fluide et facile à lire. L'auteur utilise très peu de dialogues, ils sont quasi inexistants, et laissent le monopole à la narration. le rythme s'en trouve alourdi par ce style, cela m'a énormément manqué dans ma lecture. de nombreuses citations et de comparaisons avec des personnages de la grande littérature sont présents au cours du récit, à la fin du roman Catherine Choupin nous offre diverses notes pour plus de précisions et compréhension dans ses choix et leurs origines.
L'auteur installe dans son roman la différence de classe sociale au regard d'autrui au coeur d'une romance très chaste. L'apparence est parfois trompeuse, ainsi que les a priori sociaux.

L'intrigue autour de la double identité a déjà été aperçue, et reste néanmoins une belle inspiration et histoire pour notre gouvernante. L'élégance de la plume de Catherine Choupin est un délice à la lecture. Tout est charme, délice et douceur. Les quiproquos et les rebondissements apportent de belles scènes. Une belle romance contemporaine !
« Et cela serait un simple roman rose »
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Je remercie tout d'abord les éditions Librinova pour l'envoie de ce roman. En lisant le résumé, j'ai tout de suite été intrigué, mais je n'étais pas encore convaincu que ce livre allait me plaire. Mais j'ai été agréablement surprise! le style l'auteure est assez particulier et le changement de point de vue entre les différents personnages (bien que ce soit quelque chose que j'adore) m'ont laissé un peu confuse. Mais ce qui m'a le plus perturbé, c'est sans aucun doute l'interpellation du lecteur... Certes, on se sent plus impliqué, mais ça m'a malgré tout fait tiqué.
En dehors de ces petits détails, j'ai adoré l'histoire dans son ensemble et les personnages principaux sont très attachants et agréable à suivre. Michel, qui peut paraître plutôt antipathique au premier abord, et en faite un grand sentimental. Adrienne et Jeanne, sont aussi différente qu'identique. le seul qui n'a pas trouvé grâce à mes yeux est Vincent, qui semble tomber amoureux en n'accordant de l'importance qu'à l'apparence et non à l'individu.
J'ai adoré la place que la culture prend dans ce récit saupoudré de références aux grands classiques de la littérature. J'ai aussi aimé la détermination d'Adrienne à faire ce qu'elle aime, mais j'ai été triste qu'elle en arrive à cacher son intelligence pour pouvoir vivre comme elle l'entend. Si cette histoire dénonce un monde de superficialité où la classe sociale importe parfois plus que l'amour, elle pointe surtout le doigt sur la machisme dont peuvent faire preuve les hommes. Sachez Gonzague et autres messieurs, que les femmes ont leur place en dehors d'une cuisine! Si vous êtes effrayé par le fait qu'une femme puisse être plus cultivée que vous, vous avez de quoi vous sentir inférieur puisque ce genre de pensé ne révèle pas de la plus grande intelligence!
Ensuite, si le concept de la double identité à déjà été vu et revu, ça n'en reste pas moins agréable. Je me suis demandée tout du long comment cette histoire pourrait bien finir.
Je rajoute un petit plus pour les références qui vont de Brontë à Austen, de Flaubert à Proust, de Rimbeau à Baudelaire, et j'en passe... Et un autre grand plus pour les explications que l'auteure ajoute à la fin du roman et qui m'ont permis de comprendre des références que je n'avais pas saisie.
Lien : https://bibliopochiyo.blogsp..
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Entre 2 thrillers ou lectures plus éprouvantes, j'aime bien lire des livres plus légers et plus courts. La gouvernante aux bas bleus était exactement ce dont j'avais besoin de lire. En plus, ne connaissant pas du tout Catherine Choupin, c'est également l'occasion de la découvrir.

Dans ce livre, nous faisons la connaissance d'Adrienne, fille de l'ambassadeur de Grande-Bretagne en France. Adrienne a envie de liberté, d'indépendance loin de tous les froufrous de la vie mondaine. Après des études littéraires très poussées elle va d'abord enseigner, mais une expérience malheureuseuse va la faire se tourner vers un autre métier, celle de gouvernante. Elle va alors devenir Jeanne, gouvernante chez Michel, un veuf très riche, s'occupant ainsi de ses deux enfants. Michel est obsédé par une jeune femme qu'il a rencontré il y a 8 ans lors d'une soirée à l'ambassade du Royaume Uni. Très occupé par son métier, et obsédé par cette femme, il ne prête jamais attention à Jeanne. Jusqu'au jour, où son ami va lui ouvrir les yeux sur celle qui vit sous son toit.

Je m'arrête là pour l'histoire. La gouvernante aux bas bleus est livre court qui se lit rapidement. C'est une lecture très agréable ponctuée de références littéraires. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Adrienne/Jeanne. Elle est douce, cultivée et n'aspire qu'à une chose : être heureuse loin des mondanités. le style de l'auteure est original dans la mesure où parfois elle s'adresse à nous, lecteur. C'est un peu déroutant au départ, mais après on s'y fait. Cela donne l'impression d'être spectateur de l'histoire qui se déroule devant nous.

Même si la fin est somme toute prévisible, j'ai vraiment passé un bon moment de lecture avec ce roman. La gouvernante aux bas bleus est le roman idéal pour se changer les idées. Mais il nous fait également réfléchir sur un point : parfois on cherche longtemps ce qu'on a sous les yeux.


Lien : http://aubazaardeslivres.blo..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Le métier de professeur me réservait des surprises désagréables. L’Education nationale me gâta dès l’abord en me nommant dans un collège de Saint-Ouen, dans le fameux département 93, dit « neuf-trois ». Un nombre qui s’accordait bien avec l’année la plus révolutionnaire de notre histoire et qui suscitait comme elle la terreur. Ce fut en tout cas l’expression que je vis passer fugitivement dans les yeux de mon père lorsque je lui annonçai ma nomination.
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Elle avait choisi sa vie simple, obscure et tranquille, avec les enfants et les livres, elle leur avait sacrifié un grand amour. Elle se réconfortait parfois en se disant que l’amour passe et que les livres restent. Et puis elle pensait que les enfants allaient grandir, qu’un jour elle devrait les quitter, et elle avait à nouveau le cœur serré. Comme Moïse, elle serait condamnée à contempler de loin la Terre promise sans jamais en goûter les délices.
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Elle se destinait donc à l’enseignement pour rester dans le monde de la littérature et pour transmettre sa passion à des jeunes gens. Peu importaient le salaire misérable octroyé en France aux professeurs et le mépris dont ils étaient l’objet, elle avait toujours pensé que le vrai luxe était de faire le métier qui lui plaisait, le métier qui donnait envie de se lever tous les matins.
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C’était tellement banal, la servante qui s’éprend de son maître, ou inversement. Le terme de « domestique » peut choquer et pourtant il était étymologiquement approprié : Jeanne faisait partie de la « domus », de la maison, dans laquelle elle vivait, discrètement mais sûrement, depuis dix-huit mois. Elle contribuait beaucoup à la stabilité affective des enfants.
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Officiellement elle s’appelait désormais Jeanne Hermand. En choisissant ce prénom et ce nom, elle avait pensé à Jane Eyre, l’un de ses livres préférés. Bien sûr, elle aurait pu choisir Mary Poppins : cela aurait plu aux enfants, mais aurait jeté un doute sur son authenticité. Son but n’était pas d’attirer l’attention, bien au contraire.
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