Thorgal finira t-il par retrouver Aaricia ?
Si le lecteur n'a guère de doute quant à l'issue de cette aventure, reste à savoir comment les deux tourtereaux finiront par se retrouver et surtout échapper au terrible Harald.
Un tome sans grande surprise mais qui se lit avec plaisir.
Les nouveaux auteurs n'en finissent plus de disséminer ici et là des éléments de la culture viking, comme s'ils tenaient à démontrer leur savoir sur la question. C'est intéressant, certes, mais parfois, ces données se surajoutent à l'histoire, sans que cela soit vraiment lié au scénario, d'autant plus que ce dernier s'enlise dans des considérations un peu mièvres.
On perd ainsi la saveur de ce qui faisait un bon Thorgal.
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A la fin de l'opus précédent, l'équipage du jeune Thorgal envoyé par Gandalf à la recherche d'Aaricia est capturé par le terrible Harald-à-la-dent-bleue. Jeté au plus profond des geôles du tirant, l'enfant des étoiles attend de rencontrer son destin tandis que sa bien-aimée trime comme servante au château.
Évidemment, Thorgal n'est pas du genre à se laisser faire et va tout faire pour s'échapper, rencontrant dans son projet divers alliés providentiels.
Je crois que c'est ce qui m'a le plus gêné dans ce volume. On va de rebondissements en rebondissements, de révélations en révélations. Bof. L'ensemble n'est pas incohérent mais j'ai trouvé le découpage de l'histoire assez brouillon. Tiens ? Il est là celui-là ! Bon, d'accord...
Le dessin de Surzhenko reprend dignement le flambeau transmis par Rosinski. Que ce soit le graphisme, les couleurs, le dynamisme insufflé à ses planches, tout fonctionne bien.
Cependant, on est loin de "La Chute de Brek Zarith". C'est au niveau de l'émotion que je n'accroche pas. A force de multiplier les rebondissements, Yann ne laisse pas le temps au lecteur de s'immerger dans le scénario. Du beau travail mais, à mon goût, un peu trop plat.
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Dans le fief du cruel Harald-à-la-dent-bleue, Thorgal cherche désespérément un moyen de fuir les geôles pour sauver Aaricia, tandis qu'Aaricia trimant comme servante cherche désespérément un moyen de se sauver.
Un opus de la jeunesse de Thorgal moyennement accrocheur. Il y a beaucoup de rebondissements sans grands développements, le tout donne un aspect très brouillon. Certains aspects sont même franchement mièvres.
Le dessin par contre tient bien la route avec son trait fin et précis.
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- La ruse des femmes est tout de même plus efficace que la stupide force brutale masculine, non ?
- Hâte-toi !
- ?!!!
- Vite, Enyd ! Vite !
- Parfois, femmes encore besoin stupide force brutale... Mhhh ?
- IDIOT ! MALADROIT ! IMBÉCILE !
- Aïe ! Ouille ! Aïe !
- ... Et ça, ce ne sont que douces caresses de chaton, en comparaison de ce que la Dent bleue t'aurait fait si tu avais renversé cette sauce en sa présence !
Spirou et la gorgone bleue