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Catherine Meurisse (Illustrateur)
EAN : 9782092507858
144 pages
Nathan (24/08/2006)
3.28/5   57 notes
Résumé :

Sa majesté Boris III, roi du Polvodo s'embête. Quoi de mieux pour s'occuper qu'une bonne guerre ? Et voilà que les hostilités sont engagées... contre une malheureuse lettre de l'alphabet ! Une joyeuse plaisanterie. Hélas, l'application pointilleuse de la loi du roi Boris mène vite Polvodo au chaos. Mais la résistance s'organise...

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Comment tuer l'ennui d'un Roi?

Au Poldovo, le peuple vit en paix mais son Roi s'ennuie. Alors il pense provoquer une guerre contre un Royaume voisin. Au moment d'écrire un décret d'entrée en guerre, il commet une faute d'orthographe à cause de la lettre « e ». S'en est décidé, c'est contre cette lettre jugée inutile qu'il va mener son combat ! Toutefois peut-on réellement se passer d'une lettre de l'alphabet sans causer des problèmes ? Et tous les habitants vont-ils se plier de bon gré à cette fantaisie ?

Un conte plein d'humour écrit dans une langue irrésistible ! Bien que s'adressant à de jeunes lecteurs, l'auteur n'a pas hésité à élaborer deux types de langages : celui privé du « e » et celui de la résistance avec uniquement des « e ». Ce n'est pas sans rappeler le livre de Perec « la disparition ». Un bel hommage à destination des plus jeunes.
Les personnages sont caricaturés mais très amusants. Les situations comiques permettent toutefois d'engager une réflexion plus profonde sur des thèmes sérieux tels que la liberté d'expression, la censure, la Résistance.

Une lecture sympathique quand on aime jouer avec les mots!

Challenge multi-défis 2016
Challenge en Choeur
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Début sympa avec ce roi qui décide, parce qu'il s'ennuie et qu'il ne supporte pas d'avoir fait une faute d'orthographe, d'enlever la lettre e du vocabulaire de son peuple. Bien sûr, il y a des révoltés. Livre jeunesse qui, par moments, n'est pas évident à comprendre, je trouve.
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Sa Majesté Boris III, roi du Poldovo, s'ennuie terriblement. Quoi de mieux pour s'occuper qu'une bonne guerre ? Après avoir fièrement rédigé sa déclaration lançant les hostilités contre son cousin et voisin, il convoque son Premier ministre qui lui apprend que le texte comporte une faute d'orthographe : « évidemment » ne prend pas de « a ». Quelle absurdité de l'orthographe ! s'emporte le roi ; le « e » n'est-elle pas une lettre un peu ridicule qui pose régulièrement problème ? Il est grand temps d'agir et de bannir cette perfide voyelle ! Les habitants du royaume n'auront qu'à tourner 7 fois leur langue dans leur bouche avant de s'exprimer sous peine de lourdes sanctions…

Ce roman, écrit en assez gros caractères et découpé en 25 courts chapitres, se dévore d'une traite.

L'auteur joue avec les mots pour le plus grand plaisir du lecteur.

Les facéties s'enchaînent à un rythme soutenu, nous livrant ainsi une histoire fraîche et originale, où le méchant est puni avec humour et les gentils triomphent. D'amusants dessins en noir et blanc agrémentent l'ensemble.

Un ouvrage léger, loufoque et détendant à proposer à tous.
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Voilà un roman bien sympathique à destination de nos chères têtes blondes.

Le roi Boris s'ennuie. Aussi décide-t-il de partir en guerre. En guerre contre la lettre e.
Avis à la population, à partir d'aujourd'hui, jour de la Saint-Piotr, tout individu utilisant un trait proscrit, aura un doigt banni !
Les Poldovars, habitants du royaume, s'esclaffent aussitôt. C'est qu'ils savent bien que leur roi est connu pour être un amuseur public. Enfin, eux le savent mais pas leur roi. Et cette fois-ci, ils ont tort de rire car la loi est appliquée et les doigts vont tomber.
Bientôt, la résistance s'organise. Les rebelles mettent au place leur projet : utiliser dans chaque mot prononcé ou écrit la lettre e !

Comment cela va-t-il finir ? Je ne vous en dirai rien.
Mais ce joli conte humoristique a le mérite de jouer avec l'écriture (bel hommage à Georges Pérec et l'oulipo), de soulever les questions de liberté d'expression, de dictature, de résistance.
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Un petit goût de la Disparition à destination des jeunes. J'ai reçu ce roman en service de presse dans mon collège et j'ai pensé que son exploitation serait géniale. L'idée est bonne malheureusement l'histoire ne m'a emportée, elle m'a même pour tout dire ennuyée. Dommage car ça aurait pu être un succès avec plus de rebondissements et une écriture plus percutante.
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critiques presse (2)
Lecturejeune
01 mars 2007
Lecture jeune, n°121 - Parce qu’il s’ennuie, le roi Boris cherche querelle au royaume voisin. Il rédige une déclaration de guerre, mais son ministre Mettemberg lui fait remarquer qu’il a mal orthographié l’adverbe « évidemment », avec un « a » central en place du « e ». Piqué au vif et influencé par son précepteur Moutrin, le roi dirige sa colère vers un nouvel ennemi : la voyelle « e ». Il interdit à ses sujets d’employer ce « trait impur » à l’oral comme à l’écrit, sous peine de terribles sanctions. Tandis que la population se perd en synonymes et périphrases, la résistance s’organise, avec à sa tête Mettemberg, officiellement renommé Mottomborg. Moutrin, incapable de traduire ses oeuvres dans la langue qu’il a initiée, prend la fuite. Boris rend enfin justice à son ministre. Une nouvelle question le hante désormais : à quoi sert le zéro ? Ce petit roman servi par des illustrations croquignolettes propose une interrogation amusante sur les rapports entre langage et liberté. Il permet au jeune lecteur de prendre conscience qu’il existe mille manières d’exprimer une même idée. Au gré d’une intrigue simple mais bien rythmée, les discours autorisés privés de « e » succèdent aux dialogues des résistants, qui suppriment les autres voyelles. Les personnages sont hauts en couleurs, du roi fantoche au ministre épris de justice, en passant par le précepteur prétentieux. Plus qu’un exercice de style, voilà une lecture plaisante, humble et pleine d’humour. Cécile Burgard
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Lecturejeune
01 mars 2007
Lecture jeune, n°121 - Un roman court et bien troussé, à l’humour jubilatoire, en hommage aux prouesses verbales de Georges Perec et de l’Oulipo. Pour le plus grand plaisir du lecteur éberlué, la loi du roi Boris s’étend progressivement à tous les dialogues. Et les « e » de se perdre... La contrainte du lipogramme provoque de surprenantes créations et conduit à des périphrases loufoques : ainsi un mari n’a-t-il plus de femme mais un « patron à jupon » ! La fable pointe toutefois derrière la farce. La tyrannie de Boris aboutit au règne sanguinaire de l’absurde. Ceux qui prononcent la lettre interdite perdent un doigt et dans le silence on médite l’assassinat du dictateur. L’humour noir s’avère plus inquiétant qu’il ne paraissait d’abord. Cette fantaisie décidément féroce rappelle d’autres traques sanglantes, bien réelles et proches de nous. Charlotte Plat
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
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